Mimachlamys plebeia (Lamarck, 1806)
LAMARCK, J. B. 1806. Suite des mémoires sur les fossiles des environs de Paris. Annales du Muséum d'Histoire Naturelle, 8: 347-355. [p. 353]
1806 Pecten plebeius Lamarck, 1806
1830 Pecten imbricatus Deshayes, 1830
1830 Pecten mitis Deshayes, 1830
1830 Pecten multicarinatus Deshayes, 1830
1830 Pecten multistriatus Deshayes, 1830
1830 Pecten ornatus Deshayes, 1830
1830 Pecten tripartitus Deshayes, 1830
1850 Pecten parisiensis Orbigny, 1850 [nomen novum pro Pecten imbricatus Deshayes, 1824]
1850 Pecten subornatus Orbigny, 1850 [nomen novum pro Pecten ornatus Deshayes, 1824]
1861 Pecten prevosti Deshayes, 1861 [nomen novum pro Pecten ornatus Deshayes, 1830]
1861 Pecten escharoides Deshayes, 1861
1861 Pecten optatus Deshayes, 1861
1830 Pecten imbricatus Deshayes, 1830
1830 Pecten mitis Deshayes, 1830
1830 Pecten multicarinatus Deshayes, 1830
1830 Pecten multistriatus Deshayes, 1830
1830 Pecten ornatus Deshayes, 1830
1830 Pecten tripartitus Deshayes, 1830
1850 Pecten parisiensis Orbigny, 1850 [nomen novum pro Pecten imbricatus Deshayes, 1824]
1850 Pecten subornatus Orbigny, 1850 [nomen novum pro Pecten ornatus Deshayes, 1824]
1861 Pecten prevosti Deshayes, 1861 [nomen novum pro Pecten ornatus Deshayes, 1830]
1861 Pecten escharoides Deshayes, 1861
1861 Pecten optatus Deshayes, 1861
Chlamys plebeia [Lamk.]; M. Cossmann & G. Pissarro, 1904-1906, Iconographie complète des Coquilles fossiles de l'Eocene des Environs de Paris, plate 41, figures 133-16, 133-16'.
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«1. Peigne plébéien. Vélin, n. 39 , f. 1.
Pecten (plebeius) orbiculatus; radiis vigenti angulato-striatis; auriculis scabris inaequalibus. n. β. Idem, auricula majors angustiore. Vélin, n. 39, f. 3. L. n. Grignon. Ce peigne n'offre rien de bien saillant dans son caractère comme espèce, et cependant il est distinct de tous ceux que l'on connoît. C'est une coquille presque orbiculaire, peu bombée, élégamment rayonnée en dessus et en dessous par des cannelures anguleuses, striées, nombreuses et divergentes. On compte vingt a vingt-quatre de ces cannelures; elles sont mutiques, mais dans leurs interstices on aperçoit une rangée d'ecaiiles très petites et serrées. La grandeur de ce peigue est au-dessous de la médiocre, car les plus grands individus n'ont que 27 millimètres de longueur. Les oreilles sont sillonnées longitudinalement par des rides e'cailleuses. Cette coquille fossile n'est point rare à Grignon. Mon cabinet et celui de M. Defrance.» JEAN BAPTISTE LAMARCK, 1806
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«Nous avons vu ci-dessus que le «Pecten» plebeius des anciennes listes de fossiles du Lédien était en fait une espèce inédite que je propose de nommer Lyropecten (Aequipecten) walleri (voir p. 36). Par contre, les fossiles désignés dans les mêmes listes comme «Pecten» multistriatus et «Pecten» parisiensis me paraissent en tous points identiques aux individus de la variété la plus courante de L. (A.) plebeius (LAMARCK, 1806), du Bassin de Paris, avec lesquels je les ai comparés. Ce taxon est aussi abondant que le précédent dans les horizons inférieurs du Lédien du Brabant mais paraît moins fréquent dans les Sables de Lede. Le diamètre maximal atteint par l'espèce dans le Lédien semble voisin de 40 millimètres.
Lyropecten (Aequipecten) plebeius se distingue sans difficulté de L. (A.) walleri par divers caractères: 1° à l'état adulte son galbe est moins transverse tandis que les proportions sont semblables dans le jeune âge (voir tableaux 1 et 2); 2° ses côtes principales sont plus nombreuses, plus étroites que leurs intervalles. Le plus souvent les côtes sont lisses, parfois ornées de faibles nodosités transverses, comme chez boni, mais jamais de deux rangées de squames; 3° la sculpture des intervalles n'est formée que de fines rides concentriques serrées, souvent divisées en 3-4 séries égales de toutes petites écailles. Ces rides peuvent remonter sur le flanc des côtes et même traverser ces dernières, surtout vers les bords du disque; 4° la valve gauche est moins convexe; 5° les crénelures palléales sont plus étroites; 6° l'oreillette postérieure gauche a le bord postérieur plus oblique; 7° la fossette résilifère est plus large. Cette espèce a des variations de sculpture particulièrement étendues. Comme l'ont déjà exprimé M. DEFRANCE (1826, Dict. Se. nat., T. XXXVIII , p. 264) et plus clairement encore A. PEZANT (1911, Feuille Jeunes Nat., T. XLI , n° 485, pp. 83-84) il est à peu près certain que la plupart des « espèces » de G. P. DESHAYES (1830 et 1861), telles escharoides, imbricatus (= parisiensis), mitis, multicarinarus [sic], multistriatus, optatus, tripartitus sont des synonymes postérieurs de plebeius; il est impossible de les délimiter objectivement lorsque l'on dispose d'un nombre élevé d'individus d'un même gisement. Mais aucune des variations de plebeius ne peut être confondue soit avec boni, soit avec walleri. Je pense également que L. (A.) infumatus (LAMARCK, 1806) est spécifiquement distinct de plebeius.» GLIBERT, M. 1976. Les Bivalvia du Ledien (Eocène Moyen Supérieur) de la Belgique. Première note: Palaeotaxodonta, Cryptodonta, Pteriomorphia. Bulletin de l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, 51 (3): 1-61, pls. 1-4. [p. 41, 42]
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Lyropecten (Aequipecten) plebeius (Lamarck, 1806); M. Glibert, 1976, Les Bivalvia du Ledien (Eocène Moyen Supérieur) de la Belgique, plate 2, figure 4.
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«OBSERV. Cette coquille est aussi variable dans le Cotentin que dans le Bassin de Paris, et la détermination en est peu facile. On la reconnaît à sa forme arrondie et à ses côtes élevées, au nombre de trente environ, lisses ou très peu ornées, égales à leurs intervalles ou un peu plus larges; ceux-ci portent de nombreuses lamelles d'accroissement serrées et incurvées avec leur convexité vers le bord palléal. Comparés aux échantillons de Mouchy, ceux d'Hauteville ne présentent pas de différences appréciables; ils ont le côté antérieur excavé sous l'oreillette qui est très détachée, élégamment ornée de lamelles déchiquetées. La fossette du ligament est minuscule, et, sur les contreforts adjacents qui servent d'appuis à la partie inélastique du ligament, on distingue de très fines crénelures verticales, extrêmement serrées. L'impression musculaire, large et ovale, est placée très haut, non loin des crochets, dans la région blanchâtre qui s'étend sur les deux tiers dt la surface interne des valves.»
COSSMANN, M. & G. PISSARRO. 1903. Faune Éocénique du Cotentin (Mollusques). Pélécypodes. Bulletin de la Société Géologique de Normandie, 22: 5-30, pls. 1-5. [p. 15]
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Chlamys plebeia, [Lamk.]; M. Cossmann, & G. Pissarro, 1903, Faune Éocénique du Cotentin, plate 1, figure 16.
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«Nous ne partageons pas l'opinion de M. Défrance, qui admet au nombre des variétés de cette espèce des coquilles des environs de Bordeaux, du Piémont, de Nice, d'Angers, etc. M. Defrance aurait sans doute reconnu que ces coquilles appartiennent à d'autres espèces, s'il en eût comparé un grand nombre d'individus de tous les âges; il se serait convaincu que l'espèce qui nous occupe ne s'étend pas au-delà du bassin de Paris et des autres lieux qui contiennent des mêmes fossiles (Valognes, Londres, une partie de la Belgique). Nous ajouterons n'avoir jamais vu une coquille identique à celle-ci hors du bassin parisien.
Le Peigne plébéien est commun; il est de la même forme que le précédent [Pecten infumatus, Lamk.], et il offre un nombre de côtes à peu près semblable, mais plus variable, de vingt-deux à vingt-huit ou trente. Ces côtes sont le plus ordinairement étroites et saillantes, subcarinées, mais plus arrondies que dans le Peigne multicariné; elles sont lisses au sommet; mais à leur base et sur leurs parties latérales elles sont munies de stries régulières, quelquefois écailleuses et imbriquées. Les intervalles des côtes sont étroits et le plus ordinairement lisses. Dans les individus qui se trouvent à Parnes, les stries écailleuses des côtes sont réunies par des stries transverses, qui s'étendent d'une côte à la suivante. Les oreillettes dans cette espèce sont presque égales : les postérieures sont cependant un peu plus petites que les antérieures; elles se ressemblent dans l'une et l'autre valve. L'oreillette de la valve droite a une échancrure assez profonde à la base, et l'espace qui, dans l'oreillette, correspond à l'échancrure est strié en travers. De petites côtes rayonnantes, serrées, nombreuses et chargées de petites écailles, se voient sur les oreillettes, qui de plus sont munies de fines stries d'accroissement. Le diamètre de cette espèce est de vingt-cinq à trente millimètres. Mon cabinet.» DESHAYES, G. P. 1824-1832. Description des Coquilles fossiles des environs de Paris. I. Conchifères. 392 p., pls. 1-65. Imprimerie de J. Tastu. Paris, 1824. [p. 310]
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Pecten plebeius, Lamk.; G. P. Deshayes, 1824-1832, Description des Coquilles fossiles des environs de Paris, plate 44, figures 1-4.
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