Mimachlamys infumata (Lamarck, 1806)
LAMARCK, J. B. 1806. Suite des mémoires sur les fossiles des environs de Paris. Annales du Muséum d'Histoire Naturelle, 8: 347-355 [p. 354]
1806 Pecten infumatus Lamarck, 1806
Chlamys infumata [Lamk.]; M. Cossmann & G. Pissarro, 1904-1906, Iconographie complète des Coquilles fossiles de l'Eocene des Environs de Paris, plate 41, figures 131-15, 131-15'.
|
«2. Peigne enfumé. Vélin , n. 39 , f. 2.
Pecten (infumatus) suborbicularis: radiis trigenta rotundatis: lateralibus subasperis; auriculis inaequalibus. n. L. n. Grignon. Celui-ci n'est pas plus grand que celui qui précède [Pecten plebeius], et même on le trouve toujours d'une taille inférieure. Il offre à peu près la même forme; mais ses rayons sont plus nombreux: car on en compte de trente à trente-quatre. Ce sont des cannelures arrondies, non striées ni anguleuses, la plupart lisses ou mutiques; mais, dans les plus grands individus, les cannelures lateráles sont un peu écailleuses. Dans chaque interstice des cannelures on aperçoit une ligne hérissée de tres-petites écailles. Ce petit peigne est d'un gris-brun, comme enfumé; et intérieurement il est presque noirâtre avec une tache blanche à la place qu'occupoit I'animal. II se rapproche du petit peigne noir (pecten atratus , n.) que l'on trouve dans la Manche sur nos côtes; mais il en est distinct. Mon cabinet et celui de M. Defrance.» JEAN BAPTISTE LAMARCK, 1806
|
«R. D. Il n'y a aucune hésitation sur l'assimilation de cet échantillon à ceux du Bassin de Paris, malgré qu'il ait une couleur brune plutôt que noire; car la forme et l'ornementation sont identiques. Si nous comparons cette espèce à C. parisiensis, nous voyons que sa forme est plus haute, que ses côtes sont plus serrées, plus larges que les intervalles qui les séparent, et surtout ornées de lamelles beaucoup plus serrées ; les interstices sont étroits et portent des lamelles relevées, en nombre égal à ceux des côtés, tandis que chez C. parisiensis, les lamelles sont peu saillantes et très nombreuses. Ces caractères suffisent pour séparer les échantillons de ces deux espèces.»
COSSMANN, M. & G. PISSARRO. 1903. Faune Éocénique du Cotentin (Mollusques). Pélécypodes. Bulletin de la Société Géologique de Normandie, 22: 5-30, pls. 1-5. [p. 16]
|
Chlamys infumata, [Lamk.]; M. Cossmann, & G. Pissarro, 1903, Faune Éocénique du Cotentin, plate 1, figures 17, 18.
|
«Nous ne croyons pas, comme Lamarck l'a donné à entendre, que cette espèce soit une variété du Peigne plébéien. Nous trouvons dans l'un et l'autre des caractères constans qui empêchent de les confondre.
Dans cette espèce, comme dans la plupart de celles que nous avons décrites précédemment, il ne faut faire aucune attention à la couleur brunâtre qu'elles ont quelquefois accidentellement. Si l'on s'en rapportait uniquement à cette coloration, on comprendrait dans le Pecten infumatus cinq ou six espèces qui en sont parfaitement distinctes. Le Peigne enfumé est une coquille arrondie, peu convexe, régulière et équilatérale : on compte à sa surface trente à trente-quatre côtes arrondies, simples, non striées latéralement; quelquefois celles du côté antérieur, mais plus souvent celles du postérieur, sont irrégulièrement écailleuses. Les interstices des côtes sont assez larges, et ils offrent une rangée de petites écailles très-fines et fort régulières. Les oreillettes sont inégales, finement striées, et ces stiùes sont écailleuses. Cette coquille, commune aux environs de Paris, a vingt- cinq à trente millimètres de diamètre. Mon cabinet.» DESHAYES, G. P. 1824-1832. Description des Coquilles fossiles des environs de Paris. I. Conchifères. 392 p., pls. 1-65. Imprimerie de J. Tastu. Paris, 1824. [p. 309]
|
Pecten infumatus, Lmk.; G. P. Deshayes, 1824-1832, Description des Coquilles fossiles des environs de Paris, plate 44, figures 8, 9.
|