Spondylus concentricus Bronn, 1831
BRONN, H. G. 1831. Italiens Tertiär-Gebilde und deren organische Einschlüsse. xii, 176 p. Karl Groos, Heidelberg. [p. 121]
1831 Spondylus concentricus Bronn, 1831
1880 Spondylus ferreolensis Fontannes, 1880
1880 Spondylus ferreolensis Fontannes, 1880
Spondylus concentricus Brn.; F. Sacco, 1898, Molluschi Dei Terreni Terziarii Del Piemonte E Della Liguria. Parte XXV, plate 18, figures 4-8.
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«S. testa ovata subobliqua; valva inferiore rugis lamelliformibus concentricis validis, in spinas validas, densas longitudinaliter seriatas productis tecta , umbone subinermi.
Ich kenne nur Unterschaalen , deren gröfste 36''' lang, 27'" breit, 12"' dick ist. Eine andere ist zwar noch etwas länger, aber unregelmäfsig.»
HEINRICH GEORG BRONN, 1831
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«Description: La forme très allongée de la valve droite et également la forme de la valve gauche du premier coup d'oeil nous rappellent le Sp. gaederopus. Pourtant la charnière et l'ornementation partilulières distinguent parfaitement notre espèce de Sp. gaederopus.
Valve gauche. Généralement de forme allongée. elle se courbe sur le côté postérieur par développement du côté antérieur. Le nombre de côtes épineuses est de 9 à 10. Elles sont pourvues d'épines assez langues et de section circulaire. Elles s'allongent très régulièrement jusqu'au sommet mais en allant dans cette direction les épines s'éloignent les unes des autres et deviennent très fines et de plus en plus écourtées. Les filets rayonnants (côtes secondaires) sont sur cette valve innombrables, ils accompagnent les côtes épineuses très régulièrement jusqu'au sommet. Toutes les côtes principales et secondaires sont croisées par desanneaux d'accroissement très fins et nombreux, régulièrement parallèles. Les auricules sont subégales, la postérieure étant légèrement plus développée. Au contraire du Sp. gaederopus, la charnière de la valve gauche du Sp. ferreolensis est très bien développée et elle est pourvue d'une aire cardinale triangulaire, avec un sillon ligamentaire qui s'allonge jusqu'au sommet et qui ressemble au talon de la valve droite. L'intérieur de la valve est lisse sauf le bord interne qui est crénelé. L'impression musculaire est assez loin du centre plus proche du côté postérieur et elle est tangente à l'impression palléale. Le bord palléal est bien développé.
Valve droite. Cette valve présente une forme beaucoup plus bombée à l'extérieur et concave à l'intérieur. Le test de la valve est épais et à l'extérieur montre plusieurs couches superposées. assez minces, successivement parallèles jusqu'au sommet qui donnent dans l'ensemble un aspect feuilleté à la valve. On ne peut pas décrire une forme unique et bien précise pour le talon de la valve droite de cette espèce car il diffère d'un individu à l'autre selon que la surface de fixation étant située exactement sur le sommet le talon est peu développé et courbé vers l'arrière, ou que la fixation s'effectue par une petite portion assez loin du sommet, auquel cas le talon est beaucoup plus développé. et dans le prolongement du bord palléal. En tout cas il est pourvu d'un profond sillon ligamentaire, qui se prolonge jusqu'au sommet.
Répartition géologique: C'est une forme relativement abondante au Pliocène ancien dans le bassin du Rhône où Fontannes l'a désignée sous le nom de Sp. ferreolensis. SACCO avait conservé le terme plus anciennement créé de Sp. concentricus Bronn, mais celui-ci n'étant plus figuré le nom de Fontannes conserve sa priorité. Cette espèce parfois sous le nom de Sp. concentricus se trouve aussi dans le Pliocène inférieur d'Italie (Larinano par exemple). Ce sont des formes de faciès vaseux, à ornementation plus délicate et à costulatian relativement régulière, par comparaison avec des formes cémentées à un substrat dur. On rencontre aussi cette espèce dans le Miocène de Porto-Santo (Canaries) [sic].»
ZAVAREI, A. 1973. Monographie des Spondylidae actuels et fossiles. Centre d'études et des recherches de Paleontologie biostratigraphique. Notes et Contributions, 4: 1-233, pls. 1-16. [p. 89, 90]
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Spondylus ferreolensis Fontannes 1882 (= Sp. concentricus Bronn, 1831); A. Zavarei, 1973, Monographie des Spondylidae actuels et fossiles, plate 9, figures 3-6.
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«Distribuzione: Aquitaniano inferiore: Serravalle (Accordi). Elveziano: Peyrere-Clermont (Cossman-Peyrot). Miocene della valle del Rodano: marne ad Ostrea cochlear di Saint-Ferréol, Saint-Restitut, Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), di Théziers (Gard); livelli a Cerithium vulgatum di Saint-Ariès (Vaucluse); sabbie ad Ostrea barriensis di Saint-Restitut (Drôme), di Vacqueyras (Vaucluse) (Fontannes). Pliocene: Orosei in Sardegna (Dieni-Omenetto); Romagna (Ruggieri); Saint-Restitut e Théziers (Fontannes).»
CORNELLA, A. 1968. Studio evolutivo del genere Spondylus L. nel Paleogene Veneto. Memorie della Accademia Patavina di SS. LL. AA. [Classe di Scienze Matematiche e Naturali], 80: 99-122, pls. 1-4. [p. 103]
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Spondylus concentricus Bronn 1832; A. Cornella, 1968, Studio evolutivo del genere Spondylus L. nel Paleogene Veneto, plate 3, figure 5.
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«Test assez épais. Taille grande; forme ovale-oblique, atténuée et subtrigone vers le crochet, presque également convexe sur les deux valves; oreillettes peu saillantes, surtout l'antérieure, la postérieure mieux marquée par une sinuosité excavée du contour anal; toutes deux sont seulement plissées par les accroissements.
Valve inférieure un peu plus grande que l'autre, extérieurement munie de lamelles chamiformes et très serrées aux abords du crochet, plus écartées et plus foliacées au delà, mais ne persistant pas jusqu'au bord palléal; les intervalles ou les parties dénudées sont élégamment ornées de côtes rayonnantes, chargées d'épines courtes, de cinq en cinq; mais, vers les bords, elles s'égalisent à peu près toutes; surface d'adhérence latérale et peu développée, dégageant généralement les fines lamelles umbonales. Charnière peu élevée, à contour inférieur légèrement arqué au-dessus de la cavité umbonale: AI et PI presque aussi épaisses l'une que l'autre, AIII et PIII relativement assez saillantes et isocèles; fossette chondrophore large et profonde, prolongée par une rainure ligamentaire très fine sur toute la hauteur du talon triangulaire et un peu incliné, qui porte en outre deux faibles sillons rayonnants de chaque côté de cette rainure. Valve supérieure plus mince et plus fragile, ornée de costules rayonnantes, égales, finement granuleuses dans l'âge népionique, six ou sept côtes un peu plus saillantes et portant généralement des aspérités écartées. Charnière homologue: AII un peu plus longue mais aussi épaisse que PII; au-dessus, il existe un talon peu élevé et strié horizontalement, aussi large à la base que le bord cardinal; crochet peu saillant au sommet de ce talon qui porte aussi une fine rainure ligamentaire. Surface interne blanche; impression de l'adducteur circulaire, non tout à fait contiguë à la ligne palléale qui est très écartée des bords et qui l'enveloppe; de fines crénelures laciniées correspondent aux côtes externes, sur la commissure des valves. DIM. Longueur: 63 mill.; largeur: 55 mill.; épaisseur d'une valve isolée: 25 mill.» COSSMANN, M. & A. PEYROT. 1914. Conchologie Néogénique de l'Aquitaine. Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, 68: 1-210, pls. 11-22. [165, 166]
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Spondylus concentricus Bronn; M. Cossmann & A. Peyrot, 1914, Conchologie Néogénique de l'Aquitaine, plate 18, figures 2-6, 26.
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