Flabellipecten herrmannseni (Dunker, 1848)
DUNKER, W. 1848. Ueber die in der Molasse bei Günzburg unfern Ulm vorkommenden Conchylien und Pflanzreste. Palaeontographica, 1 (4): 155-168, pls. 21, 22. [p. 165, pl. 22, fig. 4]
1848 Pecten herrmannseni Dunker, 1848
1889 Pecten olissiponensis, Berkeley Cotter in Choffat, 1889
1889 Pecten olissiponensis, Berkeley Cotter in Choffat, 1889
W. Dunker, 1848, plate 22.
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«P. valva sinistra plana, umbonem versus concava, orbiculari, concentrice striata, costis 10 latis depressis, interstitiis latioribus, auriculis aequalibus instructa.
Pecten burdigalensis, Lam. bei Goldf. Petref. 11. pag. 66. Tab. XCVI. fig. 9. b. Die fast kreisförmige Schale ist flach, nach dem Wirbel hin etwas concav und mit 10 flachen, jedoch scharf begränzten, nicht in die breiteren Zwischenfurchen wellenförmig übergehenden Rippen bedeckt. Die Ohren sind gleich und an der Rasis breiter als am geraden Schlossrande. Obgleich diese Schale ziemlieh verwittert ist, so bemerkt man doch an einigen Stellen deutlich, dass sie schwach concentrisch gereift war. — Die Höhe dieses Exemplares beträgt 1" 10½'". Goldfuss beschreibt diese Muschel als Pecten Burdigalensis, Lam., bemerkt aber zugleich, dass es nicht mit völliger Gewissheit zu entscheiden sei ob dieselbe wirklich hierher gehöre. Da die Lamark'schen Worte: testa lalissima utrinque convexa, radiis 12—14 convexis, versus limbum plano-evanidis auf unsere Art durchaus nicht passen, auch nach Rasterot beim Pecten Burdigalensis die Rippen paarweise liegen sollen, was weder bei unserem Exemplare, noch dem von Goldfuss abgebildeten der Fall ist; so halte ich die gegenwärtige Art von jener wesentlich verschieden; ja sie gehört sogar, da die Schalen ganz ungleich sind, in eine andere Abtheilung, und zwar in die Nähe von Pecten fuscus, Sow., einer lebenden Art aus Neuholland, oder dem fossilen Pect. flabelliformis, Brocchi, etc.» WILHELM DUNKER, 1848
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«Exemplares estudados:
Dois exemplares completos (valva esquerda e direita) provenientes do Portinho da Arrábida.
Uma valva esquerda, da Escarpa entre Palmela e Louro, no topo do Burdigaliano II. Para a descrição desta espécie ver [DÉPERET & ROMAN, 1910].
Analogias e diferenças
Fl. hermansenni assemelha-se muito a Fl. burdigalensís, da qual se distingue pelas costelas da valva direita, mais largas e menos espaçadas, e pela valva esquerda que é quase plana em vez de convexa. As costelas desta valva são muito mais arredondadas e salientes em Fl. hermansenni. Na face interna da concha da valva esquerda as costelas no Fl. burdigalensis são bem nítidas desde o bordo paleal ao vértice, enquanto que no Fl. hermansenni tal não sucede. A forma classificada por B. Cotter como P. olissiponensis cai em sinonímia com Fl. hermansenni. Esta espécie distingue-se ainda de Fl. fraterculus, pela valva esquerda plana, deprimida para o vértice. O número de costelas é também menos elevado (12 a 13 em vez de 15 a 16) estas mais deprimidas na valva direita e separadas por intervalos menos fundos. A ornamentação superficial da valva esquerda de Fl. fraterculus é mais grosseira. Fl. hermansenni distingue-se também de Fl. gallo-provincialis pelas costelas mais nítidas nas duas valvas. Distribuíção
Esta forma não foi encontrada até agora no Miocénico do Algarve. No Miocénico da regiáo de Lisboa é conhecida desde o Burdigaliano I até o IVb. Os exemplares estudados pertencem ao Burdigaliano da Serra da Arrábida. No estrangeiro foi esta espécie assinalada no Burdigaliano superior da Bacia do Ródano e no Helveciano da Suíça e da Alemanha.» VEIGA FERREIRA, O. DA. 1954. Pectinídeos do Miocénico do Vale do Sado e da Serra da Arrábida. Comunicações dos Serviços Geológicos de Portugal, 35: 155-192, pls. 1-8.
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Flabellipecten Hermannsenni Dunker; O. da Veiga Ferreira, 1954, Pectinídeos do Miocénico do Vale do Sado e da Serra da Arrábida, plate 1, figures 1, 2, 5, 6.
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«Rapports et différences. — Cette espèce, méconnue par Goldfuss, qui la figurait sous le nom de P. burdigalensis, a été décrite à nouveau peu d'années après par Dunker qui donne une nouvelle figuration de la valve gauche, renvoyant à la figure de Goldfuss pour la valve droite.
Par l'atténuation des côtes de sa valve droite et leur disposition en éventail, cette espèce rappelle un peu le P. burdigalensis dont elle diffère toutefois par les côtes de la valve droite, plus larges et moins espacées, et par sa valve gauche qui est presque plane au lieu d'être convexe et porte des côtes beaucoup plus rondes et plus saillantes, enfin par les côtes internes qui n'existent chez le Fl. Hermansenni que dans la région palléale, au lieu que chez le Fl. burdigalensis elles se prolongent sur toute la surface interne de la coquille. Ces différences sont assez importantes pour que nous ayons rangé ces deux espèces dans deux groupes différents du genre Flabellipecten. Les échantillons de la mollasse des environs d'Ulm et du Randen, où cette espèce est assez fréquente, sont ordinairement très roulés et très usés, ce qui efface les caractères de l'ornementation superficielle. La valve droite compte en général une côte de moins que dans le spécimen figuré. Nous rattacherons à cette espèce, la forme décrite par M. Cotter sous le nom de Pecten olisiponensis, mais qui n'a jamais été figurée. Les échantillons typiques de cette espèce, qui nous ont été communiqués par cet auteur, sont si voisins de la forme des environs d'Ulm, qu'il nous a paru impossible de les distinguer, bien qu'ils n'occupent pas le même niveau géologique. Dans la forme de Lisbonne, les côtes sont en même nombre que dans le Fl. Hermansenni, et sont tout aussi déprimées sur la valve droite. La valve gauche, presque plane, est égalemement assez relevée sur les bords et déprimée vers le sommet. L'ornementation superficielle, mieux conservée dans les spécimens du Portugal, consiste à la valve droite en lignes d'accroissement très fines et un peu irrégulières, bien visibles sur toute la coquille. Sur la valve gauche, les lignes d'accroissement sont un peu plus fortes et apparentes, aussi bien sur les côtes que dans les intervalles; les oreillettes de cette même valve montrent deux à trois costules rayonnantes, peu accusées, recoupées par quelques lamelles verticales.
La forme un peu bombée de cette valve nous paraît dans ce spécimen devoir être mise sur le compte d'une anomalie individuelle.
Le Fl. Hermannsenni se distingue facilement du Fl. fraterculus, avec lequel il a une certaine ressemblance, par la forme plane, déprimée vers le sommet de sa valve gauche, tandis qu'elle est nettement convexe dans le F. fraterculus. Le nombre des côtes est aussi moins élevé (12 à 13 au lieu de 15 à 16); elles sont plus déprimées à la valve droite et séparées par des intervalles moins profonds. L'ornementation superficielle de la valve gauche est plus grossière dans le Fl. fraterculus. Cette espèce se distingue encore du Fl. gallo-provincialis Matheron, du Tortonien de Provence, par ses côtes plus accusées aux deux valves; il y a entre ces deux espèces, extrêmement voisines, les mêmes différences dans l'atténuation des côtes que nous avons notées dans le genre Pecten entre le P. benedictus et le P. paulensis. Répartition géographique. — Le type de l'espèce provient de la mollasse de Gunsburg (Bavière); elle est assez fréquente dans l'Helvétien du Wurtemberg et du Randen (Suisse). Les collections de l'Université de Lyon renferment des exemplaires de Jungingen, de Niederotzingen, de Dischingen et de l'Eselsberg (Wurtemberg) envoyés par Zittel.
En Suisse elle existe dans le canton de Schaffouse à Zimmerholz et à Altorf (Randen). En France nous en avons recueilli un seul exemplaire entre Divajeu et Autichamp près Crest (Drôme); l'espèce y semble très rare et n'avait pas été signalée dans le bassin du Rhône. Dans le bassin atlantique, elle a été rencontrée par M. Cotter à Lisbonne: tunnel du Rocio, Torre de San Julião (exemplaire figuré pl. XVII, fig. 4-5), dans le Burdigalien moyen, à Forno do tijolo (rive gauche du Tage), dans le Burdigalien supérieur. Répartition stratigraphique. — Cette espèce caractérise donc l'Helvétien en Bavière, en Wurtemberg et en Suisse, elle se retrouve dans les couches tout à fait supérieures du Burdigalien dans le bassin du Rhône.
En Portugal elle est limitée au Burdigalien moyen et supérieur.» DEPÉRET, C. & F. ROMAN. 1910-1912. Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des Régions voisines. II. Genre Flabellipecten. Mémoires de la Société Géologique de France. Paléontologie, 18 (2), 19 (1), Memoir 26: 105-168, pls. 12-23, text-figs. 44-71. [p. 133-135]
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Flabellipecten Hermannsenni Dunker; C. Depéret & F. Roman, 1910-1912, Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des Régions voisines, II, Genre Flabellipecten, plate 17, figures 1-5.
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