Aequipecten bollenensis (Mayer-Eymar, 1876)
MAYER, C. 1876. Description de Coquilles fossiles des terrains tertiaires supérieurs (suite). Journal de Conchyliologie [3e Série], 24 [16]: 168-180. [p. 169, pl. 6, fig. 2]
1825 Pecten gibbus Defrance, 1825
1876 Pecten (Neithea) bollenensis Mayer-Eymar, 1876
1897 Pecten praebollenensis Almera & Bofill, 1897
1898 Pecten pseudobollenensis Almera & Bofill, 1898
1898 Pecten sublabnae Almera & Bofill, 1898
1876 Pecten (Neithea) bollenensis Mayer-Eymar, 1876
1897 Pecten praebollenensis Almera & Bofill, 1897
1898 Pecten pseudobollenensis Almera & Bofill, 1898
1898 Pecten sublabnae Almera & Bofill, 1898
C. Mayer, 1876, plate 6.
|
«P. (N.) testa subtriangulari, vix obliqua, crassiuscula et solida, lateribus oblique depressa, margine inferiore late arcuato; valva inferiore valde convexa, costis 18, angustis, convexis, angulatis, transversim irregulariter subsquamosis, versus marginem testae planatis, quadri- vel quinqueradiatis; interstitiis canaliculatis, radiis binis, marginatis, transversim multilamellosis; valva superiore plano-convexa, gibbosa, costis 18, angustis, convexis, dorso subnodosis ad testae marginem tri- vel quadriradiatis; interstitiis obscure uniradiatis, multilamellosis; auriculis parvis inaequalibus, truncatis et radiatis. — Long. 24, lat. 26 mill.
Coquille subtriangulaire, à peine oblique, assez épaisse, solide, déprimée en sens oblique, sur les côtés, largement arquée vers le bord inférieur. Valve inférieure trèsconvexe, ornée de 18 côtes étroites, convexes et anguleuses, légèrement squamuleuses sur le dos de la coquille, aplaties et découpées par quatre ou cinq stries rayonnantes, vers son bord. Interstices creusés en gouttière, limités par deux stries et découpés par de nombreuses lamelles. Valve supérieure piano-convexe, gibbeuse vers le bord, ornée de 18 côtes d'abord étroiles, convexes et légèrement noduleiises. puis, près du bord, plus larges et aplaties, divisées par trois ou quatre stries rayonnantes. Interstices divisés par une strie obsolète et occupés par de nombreuses lamelles transverses. Oreillettes petites, inégales, tronquées et ornées de stries rayonnantes. De la taille et de la forme du P. arcuatus, du Tongrien d'Italie, mais à valve supérieure plutôt convexe que concave, et à côtes tout autrement ornementées. Marnes bleues Messiniennes inférieures de Saint-Arles, près de Bollène (Vaucluse). — Assez commun. (L'âge mio-pliocène de ces marnes et leur position à la base des couches à Congéries que j'ai décrites, sont tout ce qu'il y a de plus certain.)» CARL MAYER-EYMAR, 1876
|
«Remarks: A. scabrella shows great morphological variability and, therefore, some species could be considered synonyms. Roger (1939) described micro-ornamentations along the cardinal margin as characteristic of Aequipecten radians (Nyst & Westendrop, 1839) (Figs 4a, 4b). However, the same ornamental trait has been observed in adult individuals of A. scabrella (Fig. 3h) and it is not unique to A. radians. Furthermore, the external ornamentation and the convexity of the valves of A. radians do not differ from A. scabrella. Therefore, A. scabrella can be considered as a younger synonym of A. radians.
Aequipecten seniensis was described by Lamarck (1819) in the same publication as A. scabrella, but they are indistinguishable from each other. According to the priority of publication, A. seniensis has priority. Nevertheless, A. scabrella is the most widely used species name among authors, thus we prefer to maintain this species name. Aequipecten bollenensis Mayer, 1876 (Fig. 3i) is also considered to be co-specific with A. scabrella since the two species show similar morphological features.» JIMÉNEZ, A. P., J. AGUIRRE & P. RIVAS. 2009. Taxonomic study of scallops (Pectinidae: Mollusca, Bivalvia) from Pliocene deposits (Almería, SE Spain). Revista Española de Paleontología, 24 (1): 1-30, figs. 1-9. [p. 9]
|
Aequipecten bollenensis Mayer, 1876; A. P. Jiménez, J. Aguirre & P. Rivas, 2009, Taxonomic study of scallops from Pliocene deposits, figure 3i.
|
«Análise
Ch. bollenensis tem 17 a 19 costelas de dorso plano, na valva direita que é por vezes muito arqueada. A valva es querda é ao contrário quase plana no dorso. O vértice é agudo. As duas valvas são mais ou menos inequilaterais. A ornamentação lamelar aparece desde o vértice até o bordo paleal, tanto nos intervalos, como sobre as costelas. As lamelas são recortadas por sulcos longitudinais em número de 3 a 6, danso o aspecto de escamas. Nos intervalos a ornamentação radial é bem visível só no bordo paleal. Nas áreas laterais da concha observam-se 6 a 8 costelas mais delgadas. O seio bissal é estreito. Nas orelhas posteriores podem-se observar 5 a 8 costelazinhas escamosas. Ch. bollenensis pode ser confundida com os indivíduos jovens de Ch. scabrella. Distinguem-se no entanto pelo maior número de costelas (em Ch. scabrella o máximo número é de 14) e pela sua ornamentação completamente diferente. Das espécies actuais americanas também se distingue bem. Assim, P. gibbus das costas americanas e P. solidulus das costas africanas, tem orelhas muito maiores e costelas muito mais lisas. A espécie fóssil mais próxima de Ch. bollenensis é, sem dúvida, Ch. comutata [sic]. Porém, esta última forma é menos transversa, tem a linha cardinal mais curta, as costelas da valva direita mais juntas e menos ornamentadas e as orelhas muito mais desiguais. Ch. bollenensis é, segundo ROGGER [sic], muito rara no Miocénico. E espécie que se começou a individualizar no Miocénico a partir de Ch. scabrella. Distribuição estratigráfica Portugal Continental — Na Bacia do Tejo, no entanto, encontramo-la, agora, desde o Burdigaliano II de S. Julião da Barra. Localidades: S. Julião da Barra, Mutela, Praia do Covalinho, Picagalo, corte Penedo Foz da Fonte, cam. 16. No estrangeiro — Foi assinalada no Miocénico superior do Norte de Africa e no Pliocénico da Itália e do Norte de Africa.» VEIGA FERREIRA, O. DA. 1961. Pectinídeos do Miocénico da Bacia do Tejo. Comunicações dos Serviços Geológicos de Portugal, 45: 419-465, pls. 1-21. [p. 447, 448]
|
Chlamys bollenensis (Mayer-Eymar); O. da Veiga Ferreira, 1961, Pectinídeos do Miocénico da Bacia do Tejo, plate 2, figures, 5, 6, 8, 9.
|
«Rapports et différences. — Nous avons suffisamment souligné les différences entre Ch. scabrella et Ch. bollenensis, dans l'étude statistique.
Des espèces actuelles telles que P. gibbus L. des côtes américaines et P. solidulus REEVE des côtes africaines, ressemblent à Ch. bollenensis. Elles se distinguent, par leurs oreilles relativement beaucoup plus développées, leur oreille postérieure passe assez insensiblement à la surface de Ia coquille, les côtes sont beaucoup plus lisses. Le nom de P. gibbus DEFRANCE, qui s'applique à une valve de P. bollenensis des environs de Nice, ne saurait ètre conservé car le nom a été préemployé par Linné. Ch. commutata DE MONTEROSATO, actuelle dans la Méditerranée et fossile dans le Quaternaire, est également voisine. Nous indiquerons les différences après l'étude de cette espèce. Distribution géographique et stratigraphique. — Cette espèce est très abondante dans le Pliocène ancien, dans toute la Méditerranée. Les localités classiques de Val d'Andona, Millas, Saint-Ariès. Gizeh et Dj. Chelloul, en fournissent des lots abondants à toutes les collections. Ch. bollenensis survit à cette période de prospérité, on la trouve encore dans le Calabrien (Mte de Pentimele (Italie méridionale)), mais elle est rare et remplacée par Ch. commutata. Dans le Miocène, I'espèce existait, déjá mais beaucoup des citations sont inexactes et doivent être rapportées à Ch. scabrella au titre de variants. Elle se trouve dans le Sahélien d'Algérie et de Tunisie. Au milieu de populations abondantes de Ch. scabrella dans le Miocène moyen du Mte Vallassa (Italie) et de la région d'Antioche, se trouvent quelques individus se rattachant à Ch. bollenensis mais non typiques. En somme I'espèce est dans le Miocène en voie d'individualisation, à partir de Ch. scabrella.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 108, 109]
|
Chlamys bollenensis Mayer-Eymar; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 13, figures 13-15 (above); plate 15, figure 9-11 (below).
|