Oopecten gigas (Schlotheim, 1813)
SCHLOTHEIM, E. F. VON. 1813. Beiträge zur Naturgeschichte der Versteinerungen in geognostischen Hinsicht. Mineralogisches Taschenbuch, 7: 3-134 (Leonhard's Jahrbuch für Mineralogie). [p. 92]
1813 Pectinites gigas Schlotheim, 1813
1910 Amussiopecten gigas var. plana Schaffer, 1910
1910 Amussiopecten gigas var. plana Schaffer, 1910
«Rapports et différences. — Celte var. plana au premier abord paraît assez proche de Flabellipecten carryensis GOURRET et de Fl. Schweinfurthi BLANCKENHORN; les bords latéraux nettement excavés chez ces deux espèces montrent qu'elles appartiennent à un tout autre genre.
La Ch. rotundata LMK. outre sa taille plus faible, se distingue par son angle apical plus grand, ses côtes à section sub-trapézoïdale et ses oreilles plus basses. Les deux espèces qui s'en approchent le plus sont Ch. solarium LMK. el Ch. calarilana MNGHI; leur angle apical plus grand, leurs bords latéraux plus excavés, leurs côtes plus nombreuses à section plus ou moins trapézoïdale, les placent dans un groupe différent. Il ne saurait être question de confondre Ch. solarium LMK. avec Ch. gigas SCHL., comme le fait M. von Teppner dans le Fossilium Catalogus. Il est difficile de conclure au sujet de P. planocostatus ABICH (1857, Armenien [30], p. 59, pl. l, fig. 7 et 1882, Armenischen [223], p. 214, pl. l, fig. 3-5, pl. II, fig. 5-8). Les figures données en 1857 pourraient peut-être s'appliquer à Ch. gigas, par contre, celles de 1882 semblent plutôt se rapporter à des Flabellipecten du groupe de burdigalensis. Répartition géographique et stratigraphique. — La patrie de cette espèce est le Burdigalien de Bavière et du bassin de Vienne où elle n'est pas rare; nous la connaissons du même niveau de Korod (Transylvanie). Vers l'Est, elle se retrouverait en Asie Mineure (1866, P. solarium LMK., Tchihatcheff, Asie Mineure [224], p. 269) et jusque dans le Burdigalien de Perse et du Sud de l'Inde d'après M. Cox. Les moulages des spécimens de Perse, qui nous ont été très obligeamment adressés par M. Cox, ont les côtes de la valve gauche un peu plus aplaties sur le dos, mais cela est sans doute attribuable à la fossilisation. Son existence en Égypte, en Sardaigne et en Corse, où des citations sous le nom de solarium par divers auteurs, pourraient peulêtre lui être rapportées, n'est pas certaine car nous n'avons pas vu les originaux. Ch. gigas ne pénètre pas dans le domaine atlantique; la citation de Dollfus et Daützenberg (1920, Mioc. Bass. Loire [189], p. 408, pl. XXXIX, fig. 1-2, pl. XLI, fig. 1-2) dans les faluns de Touraine se rapporte à une autre espèce du même groupe. Chlamys gigas est dans le groupe de Ch. Tournali une forme un peu aberrante; probablement d'origine indo-pacifique, comme le prouve Ia répartition géographique. C'est pourquoi nous ne l'avons pas pris comme type de notre groupe.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 18, 19]
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Chlamys gigas Schlotheim; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 1, figure 5; plate 2, figures 2, 3; plate 3, figure 2.
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