Mimachlamys varia varia (Linnaeus, 1758)
LINNAEUS, C. 1758. Sistema Naturae per Regna tria Naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Tomus I. Editio Decima, Reformata, [iii], 824 p. Impensis Direct. Laurentii Salvii. Holmiae [Stockholm], 1758. [p. 698, sp.168]
1758 Ostrea varia Linnaeus, 1758
1778 Pecten monotis Da Costa, 1778
1791 Ostrea versicolor Gmelin, 1791
1791 Ostrea subrufa Gmelin, 1791
1791 Ostrea ochroleuca Gmelin, 1791
1791 Ostrea mustellina Gmelin, 1791
1791 Ostrea muricata Gmelin, 1791
1791 Ostrea incarnata Gmelin, 1791
1791 Ostrea flammea Gmelin, 1791
1791 Ostrea aculeata Gmelin, 1791
1791 Ostrea seminuda Gmelin, 1791
1853 Pecten multicostatus Reeve, 1853
1778 Pecten monotis Da Costa, 1778
1791 Ostrea versicolor Gmelin, 1791
1791 Ostrea subrufa Gmelin, 1791
1791 Ostrea ochroleuca Gmelin, 1791
1791 Ostrea mustellina Gmelin, 1791
1791 Ostrea muricata Gmelin, 1791
1791 Ostrea incarnata Gmelin, 1791
1791 Ostrea flammea Gmelin, 1791
1791 Ostrea aculeata Gmelin, 1791
1791 Ostrea seminuda Gmelin, 1791
1853 Pecten multicostatus Reeve, 1853
«Description
Shell up to c. 100 mm in height, usually much smaller, solid, elongate, valves nearly equally convex, equivalve, equilateral, auricles very unequal in size, umbonal angle c. 80°. Both valves with 26–36 regularly arranged, high rounded, spinous radial ribs, microsculpture of commarginal lamellae in early ontogeny and antimarginal striae, both in interstices. Hinge line straight, somewhat declined on posterior side, byssal notch deep, ctenolium well developed. Colour very variable, white, creamy, yellow, orange, red, brown, purplish or violet, uniform or mottled. Type locality “Habitat in O. australiore”. The locality mentioned by Linnaeus (1758, 1767) is vague and incorrect and is restricted herein to Brittany (France), in accordance with similar examined material (MNHN, ZMA).
Hanley, (1855: 109) isolated two specimens and one left valve. On the outside of the right valve of the larger specimen an ink mark ‘‘11.’’ is visible near the umbo. All specimens were found in a marked metal box of Linnaeus, according to remarks on Dance’s printed label. The larger specimen is designated herein as the lectotype (Fig. 5A–D).
In the general collection of the UUZM one specimen (a left valve) with a printed Swartz label ‘‘vsria’’ (sic) is present (see Wallin, 1993: 88, Ostrea varia # 1057). One specimen (lv) was found in the Gualtieri collection (MSNP), which is similar to Linnaeus’s reference (Gualtieri, 1742: pl. 74, fig. R). Other material LSL (not isolated): (1) A card box with 12 unmarked valves (5 left valves and 7 right valves) of Ostrea varia. (2) A marked metal box (‘‘156 zic-zac’’) with 2 unmarked valves (1 left valve and 1 right valve) of Ostrea varia. (3) A marked metal box (? ‘‘185’’) with an unmarked left valve of Ostrea varia. (4) A marked metal box (‘‘Pusio’’) with two unmarked right valves of Ostrea varia. (5) A large card box with one specimen and two right valves of Ostrea varia, all unmarked. UUZM (not isolated): Many specimens with written name bearing Thunberg labels ‘‘varia’’ are in the general collection, sometimes with a Thunberg label ‘‘Mus.Carol.XIII’’. Among these specimens there could be MLU specimens of Ostrea varia. Remarks In the 10th edition of the Systema Linnaeus did not refer to Gualtieri (1742: pl. 74, fig. R) as he did in the MLU (1764) and the 12th edition (1767). Gualtieri’s figure R corresponds very well with Linnaeus’ descriptions and the selected type material of Ostrea varia. During my visit to Certosa di Calsi (MSNP), in 1990, one marked left valve was found (‘‘74.R.’’), corresponding in all shell features to Linnaeus’ Ostrea varia. Linnaeus (1758) mentioned, in his description, that the colour of O. varia is very variable (‘‘Color maxime variat’’); in the MLU (1964) he summarized six colour variations. Some of these, perhaps all, may be in the general collection of the UUZM. However, it is difficult, or nearly impossible, to isolate such specimens. Current taxonomic position Ostrea varia Linnaeus, 1758 is a well known extant pectinid species, commonly placed in the genus Chlamys Röding, 1798. Recently Waller (1991: 17, 31; 1993: 200) treated it as a representative species of Mimachlamys Iredale, 1939 in the tribe Mimachlamydini Waller, 1993 of the subfamily Chlamydinae von Teppner, 1922. The current taxonomic combination for the present species is Mimachlamys varia (Linnaeus, 1758). Distribution This common and well known species is distributed throughout the eastern Atlantic of Europe and Africa including the Mediterranean Sea, from Norway to the Canary Islands, and lives byssally attached to sediments, rocks, stones or gravel on a sandy or muddy sand bottom in the littoral to sublittoral zones.» DIJKSTRA, H. H. 1999. Type specimens of Pectinidae (Mollusca: Bivalvia) described by Linnaeus (1758-1771). Zoological Journal of the Linnean Society, 125: 383-443, figs. 1-10. [p. 416, 417]
|
Ostrea varia Linnaeus, 1758; H. H. Dijkstra, 1999, Type specimens of Pectinidae described by Linnaeus, figures 5A-D.
|
«Rapports et différences. — Avec Ch. multistriata il n'y a guère de confusion possible; la taille plus faible, les côtes nombreuses, inégales entre elles, distinguent cette dernière espèce de Ch. varia.
Ch. Costai FONTANNES se reconnaîtra à son angle apical plus aigu, à ses côtes à section plus arrondie, montrant une plus grande irrégularité, et une plus grande variabilité dans leur di vision. Répartition géographique et stratigraphique. — Du Miocène l'espèce n'est signalée que dans quelques localités éparses de la Méditerranée: Burdigalien d'Eggenburg (M. SchaIfer), Helvétien de la colline de Turin (M. Sacco), Tortonien (Sta Agata, Mte Gibbio en ltalie; mollasse de Cucuron (Vaucluse)). Dans le Miocène cette espèce est souvent désignée sous le nom de P. sub-varius D'ORBIGNY; ce nom créé pour remplacer celui de P. varius GOLDF., s'appliquerait à une forme de l'Oligocène d'Alzey (Bassin de Mayence) différente de Ch. varia LINNÉ. Il existe également, dans la nomenclature Pecten (Hinnites) Reissi BRONN (1862, BRONN in REISS, Mitheil. ü. tert. Schicht. v. san Maria, p. 44, pl. l, fig. 18 a-18 b), sur la signification duquel il est difficile de conclure, en l'absence de matériel provenant de la même localité. D'après les figures données par Mayer-Eymar (1864, Azoren [39], pl. V, fig. 32), elle nous semble devoir être rapprochée de Ch. Costai FONT. Il est à remarquer l'absence de Ch. varia dans l'Helvétien et le Tortonien du Bassin de Vienne et de Pologne. Dans le Pliocène elle est très répandue, depuis la base, et dans tous les gisements classiques de la Méditerranée. Elle passe dans le Pliocène du Portugal. Dans la Mer du Nord elle ne semble pas arriver avant le Pleistocène (sables glaciaires moyens d'Hopton d'après Wood (1874, Supplément (216), p. 104, pl. VIII, fig. 7). Actuellement Ch. varia est répandue dans la Mer du Nord jusqu'au Danemark, dans l'Atlantique jusqu'à Rio de Oro; dans la Méditerranée sur toute son étendue par des fonds de 8 à 50 mètres.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 160]
|
Chlamys varia Linné; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 22, figures 21-23.
|
«Remarks. This species, which is distinguished from Chlamys muItistriata by the possession of simple ribs, about twenty-five in number, bearing rather widely spaced erect scales, has not yet been recorded from the Miocene of Persia. The specimen figured here was obtained by Mr. F. D. S. Richardson from the Upper Fars deposits of Kangun.»
DOUGLAS, J. A. 1928. Contributions to Persian Palaeontology, III. 19 p., pls. 8-15. The Anglo-Persian Oil Company Lts. Printed at The Holywell Press, Oxford. [p. 5]
|
Chlamys varia (Linnaeus) J. Douglas, 1928, Contributions to Persian Palaeontology, III, plate 13, figure 4.
|
«Hanley qui a examiné le type de la collection Linnéenne nous indique, que cette coquille est conforme à la figure de Donovan (British Shells, vol. I, pl. I, fig. 1). La localité de Linné, Oceano Australiori, est considérée comme erronée, mais c'est qu'il existe en effet dans les mers de la Nouvelle Calédonie une espèce extrêmement voisine qui a été nommée P. cristularis par Adams et Reeve, la figure de Gualtieri citée par Linné est fort grossière, mais il reste peu de doute sur cette espèce qui a le rare privilège de ne posséder aucune synonymie..
C'est avec raison que d'Orbigny a fait un P. subvarius du P. varius de Goldfuss (Petref. Germ., H, p. 61, pl. XCV, fig. 1) qui représente une espèce de l'Oligocène moyen d'Alzey. Le P. aculeatus Alm. et Bof. (pl. VIII, fig. 17) ne paraît qu'une variété à implantations sqùammeuses régulières. Mr. de Gregorio a été peu heureux dans les variétés qu'il a créées. La var. arzella (Encycl., pl. 213, fig. 5) est une forme peu squammeuse, qui ne diffère en rien des exemplaires un peu usés trouvés sur les rivages. La var. gapera, qui serait mieux nommée var. monotis Da Costa,est basée sur une figure de Da Costa (pl. X, fig. 1) qui représente une forme fortement rugueuse, un échantillon de Negreiro qui mesure 38 mm. sur 37 mm. se rapporte à cette variété; la variété plionella est basée sur un erreur, car l'Ostrea discors Brocchi, qui est indiqué comme type, n'est qu'un jeune du P. inaequicostalis Lamarck. Enfin la var. stama De Gregorio est fondée sur des exemplaires a côtes inégales, par exemple soudées par cinq et bien plus larges, modification qui est fréquente dans la plupart des espèces de Peignes et fort accentuée dans l'espèce voisine le P. gloria-maris. Un échantillon de Nadadoiro, pl. VII, fig. 7, présente un nombre de côtes plus grand que le type (30), ces côtes étant un peu plus minces et plus serrées, la forme un peu géniculée est plus transverse, c'est probablement la variété percostulata Sacco (pl. I, fig. 5) qui n'est peut-être qu'un aspect de la variété rotundata Locard; nos autres échantillons sont sensiblement typiques. Dans tous les gisements on trouve des individus qui n'ont pas leur taille adulte et qui ne justifient en rien la variété minor créée par Locard. Par contre Mr. Cerulli-Irelli parle d'échantillons du Monte-Mario atteignant 10 centimètres et plus de diamètre umbono-ventral et qui mériteraient bien le nom de var. gigantea. Les P. nimius Fontannes, et P. Costai Font. du Portugal paraissent des variétés du Miocène. Le P. varius peu répandu dans l'Helvétien et le Tortonien est bien développé dans le Plaisancien et l'Astien, il est général aujourd'hui dans les mers d'Europe, des côtes d'Ecosse au détroit de Gibraltar; n'ayant pénêtré dans la région du Nord qu'au Pleistocène. Son habitat actuel d'après Forbes et Hanley serait limité entre 6 et 50 mètres de profondeur. Localités.— Aguas Santas, Nadadoiro, Selir do Porto, Monte-Real.» DOLLFUS, G. F. & J. C. BERKELEY COTTER. 1909. Mollusques tertiaires du Portugal. Le Pliocène au nord du Tage (Plaisancien). 1ère partie. Pelecypoda, précédée d'une notice géologique. Commission du Service géologique du Portugal, xxiv, 103 p., pls. 1-9. Imprimerie nationale. Lisbonne, 1909. [p. 75, 76]
|
Chlamys varius Linné; G. F. Dollfus & P. Dautzenberg, 1909, Mollusques tertiaires du Portugal, plate 7, figures 7-10.
|
«The Pecten varius (Sow. Thes. vol. i. Pect. f. 214) has universally been accepted as the representative of this species, and with great probability, since it perfectly agrees with all the features specified in the description. The locality, however, is erroneous, and the cited figure, though suggestive of its features, and even possibly designed for it, very rude. The reference to " Argen. Conch, t. 27 (= 24 of the earlier edition), f. H," and " Penn. Zool. iv. t. 61, f. 64" in the manuscript of the younger Linne, supports the received opinion. " Scabrities echinata e squamis fornicatis" has been written by our author in his own copy of the 'Systema'
Pecten varius (Donov. Brit. Shells, vol. i. pl. 1, f. 1) occupies the box marked for the species in the Linnean cabinet.» HANLEY, S. C. T. 1855. Ipsa Linnaei Conchylia. The Shells of Linnaeus, Determined from his Manuscripts and Collection. Williams & Norgate. London. [p. 109]
|
A. J. D. d'Argenville, 1742, L’Histoire naturelle éclaircie..., plate 27.
|