Palliolum excisum (Bronn, 1831)
BRONN, H. G. 1831. Italiens Tertiär-Gebilde und deren organische Einschlüsse. Karl Groos, Heidelberg, xii + 176 p. [p. 117]
1814 Ostrea squama Brocchi, 1814
1814 Ostrea pixidata Brocchi, 1814
1831 Pecten excisus Bronn, 1831
1889 Pyxis pyxidata var. cavarae Foresti, 1889
1897 Pecten perlaevis Almera & Bofill, 1897
1897 Lissochlamys excisa var. perestriatula Sacco, 1897
1814 Ostrea pixidata Brocchi, 1814
1831 Pecten excisus Bronn, 1831
1889 Pyxis pyxidata var. cavarae Foresti, 1889
1897 Pecten perlaevis Almera & Bofill, 1897
1897 Lissochlamys excisa var. perestriatula Sacco, 1897
Palliolum excisum (Bronn, 1832); A. Rico-García, 2008, Pectínidos pliocenos de la Cuenca de Vejer, figures 7.B-7.F.
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«Da Brocchi dieser Art nicht erwähnt, obschon sie im Andona-Thale nicht selten ist, und da er nur eine flache Klappe von O. squama dort gefunden zu haben angiebt, so vermuthe ich, dafs diese letztere die flache Oberschaale von P. excisus gewesen seye, welche jedenfalls viel Aehnlichkeit damit hat. Es ist merkwürdig, wie ähnlich übrigens Punkt um Punkt unser P. excisus nach Beschreibung und Abbildung obigem P. pyxidatus Brch. ist, mit alleiniger Ausnahme des einen, von der übrigen Sehaale tief abgeschnittenen Ohres bei ersterem während bei letztcrem beide Ohren der Oberklappe gleich gezeichnet sind. Sollte Brocchi gegen seine sonstige Gewissenhaftigkeit ein zerbrochenes Exemplar auf eine fehlerhafte Weise ergänzt haben?»
HEINRICH GEORG BRONN, 1831
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«REMARKS. Due to the unique morphological characteristics of L. excisa var. perstriatula, it is considered here as a valid species. The lectotype (Fig. 2) of this variety consists of a somewhat worn right valve which shows a slightly coarser radial streak than the material found in the Spanish Pliocene, but which, in my opinion, falls within the variability of this species. Following the description of this taxon (Sacco, 1897), Raffi (1970, p. 103, tav. 25, figs. 6a–c), illustrated a specimen also ascribable to L. perstriatula. This sample was found in the Pliocene (lower?) of Prato Otessola (Piacenza, Italy) (Cocconi collection) and it was illustrated and described as L. excisa (Bronn, 1831).
However, L. excisa has significant differences compared to L. perstriatula (see also the figures in Brambilla, 1976; Cavallo & Repetto, 1992; Chirli, 2014). In particular, L. excisa (Figs. 6, 7) is devoid of radial sculpture in both valves, except for a few weak radial stria just below the auricles. This species also has the more convex right valve and the different-shaped auricles, in particular those of the right valve (Fig. 7). Among the recent species, L. perstriatula has a certain affinity with L. exotica (Dyllwyn, 1817), a species present in the Senegalese province (see the figures proposed by Djikstra & Goud, 2002 and Ardovini & Cossignani, 2004), from which it differs in the right less convex valve and the radial sculpture clearly visible and present in both valves. In L. exotica, this type of ornamentation is composed of much thinner radial streaks, barely visible only in the lateral parts of both valves. In conclusion, the variety perstriatula of Sacco (1897) must therefore be considered a valid species. The lectotype is the right valve of the Bellardi-Sacco collection with inventory number: BS-110-09-004.» BRUNETTI, M. M. 2020. On the taxonomic validity of Lissochlamys perstriatula (Sacco, 1897) (Bivalvia Pectinidae). Biodiversity Journal, 11 (1): 3-6, figs. 1-5. [p. 6]
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Lissochlamys perstriatula (Sacco, 1897); M. M. Brunetti, 2020, On the taxonomic validity of Lissochlamys perstriatula (Sacco, 1897) (Bivalvia Pectinidae), figures 2-5.
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«Remarks: The valve of juvenile individuals of P. excisum is similar to the valve of adult specimens of P. tigerinum (Müller, 1776). However, they differ in general morphology and ornamentation.
Location and facies: This species is very rare in the Pliocene deposits of the province, as well as in other Pliocene sediments cropping out along the Mediterranean coast of Spain (de Porta, 1982). It has only been recorded in fine- to medium-grained sands of Los Juanorros section. Nevertheless, in the Pliocene deposits along the Atlantic coast of Andalucía (Huelva and Cádiz), P. excisum is a very common component of pectinid assemblages.» JIMÉNEZ, A. P., J. AGUIRRE & P. RIVAS. 2009. Taxonomic study of scallops (Pectinidae: Mollusca, Bivalvia) from Pliocene deposits (Almería, SE Spain). Revista Española de Paleontología, 24 (1): 1-30, figs. 1-9.
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Palliolum excisum (Bronn, 1831); A. P. Jiménez, J. Aguirre & P. Rivas, 2009, Taxonomic study of scallops from Pliocene deposits, figure 5f.
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«Variabilité. — La costulation radiaire donne lieu à des varialions étendues et sur elles M. Sacco a fondé sa var. perstriatula. Chez des exemplaires du Pliocène marocain de l'Oued Kharoub (M. Gentil), on compte vers le bord palléal au moins 150 costules, qui, dans la région antérieure, se suivent jusqu'au sommet, tandis que sur le reste de la coquille elles apparaissent vers la mi-hauteur; jusqu'à ce niveau, le test est done lisse comme chez Ch. excisa typique.
Rapports et différences. — Décrite et figurée sous le nom de Ostrea pyxidata par BROCCHI (O. squama BROCCHl est le jeune de la même espèce), perpétuée sous le nom de Pecten pyxidatus, elle servit de type pour le genre Pyxis MENEGHINI in DE STEFANI (1877). (Voir également Foresti, 1889. — G. Pyxis [99], auquel Sacco substitua le nom de Lissochlamys 1897. Dès 1883, de Gregorio (Bull. Soc. imp., Moscou, n° 3, p. 36) avait remarqué qu'il existait un P. pyxidatus BORN (1780, Mus. Caes. Vind., pl. VI, fig. 5-6) et que le nom de P. excisus BRONN pouvait parfaitement convenir pour l'espèce du Pliocène d'Asti. Le Pecten perlaevis ALM. du Buedigalien supérieur? de S. Vicens (Calalogne), dont le type fait partie des collections de l'Université de Lyon, est en tout point identique à Ch. excisa, sauf la taille qui reste faible. Certains auteurs [Philippi, 1900. — Phylogenie [141]; M. von Teppner, Pectinidae (240)] rapprochent Ch. excisa des Pseudamussium, (Klein) H. et A. ADAMS 1858. Nous n'entrerons pas dans la synonymie particulièrement embrouillée de ce groupe. Remarquons seulement que si A. Gerardi NYST appartient à ce groupe, il se distingue immédiatement par ses valves de convexité beaucoup moins inégale, surtout par ses oreilles moins développées, la postérieure étant obliquement tronquée vers l'extérieur, l'antérieure de la valve droite n'ayant qu'un très faible sinus byssal el pas de cténolium. Par la forte convexité de la valve gauche, et par sa valve droite plane, Ch. excisa rappelle les Velopecten PHILIPPI du Secondaire et certains Camptonectes tels que C. cinctus Sow. ou P. (Camptonectes) gaultinus WOOD, mais les uns et les autres se distinguent par leur ornementation secondaire. Les deux caractères contribuant à donner à Ch. excisa son aspect étrange, se retrouvent dans la série de Ch. glabra. 1. La différence de convexité des valves se retrouve chez la Ch. glabra var. pontica. 2. La disparition de la costulation s'observe chez Ch. hyalina. Ces deux modifications unies à une taille géante, et Ch. excisa se trouve réalisée. Ces considérations justifient la place de cette espèce comme terme extrême de la série de Ch. glabra. Répartition géographique et stratigraphique. — Dans le Pliocène ancien, qu'elle ne dépasse pas, Ch. excisa n'est pas une rareté: Oliveto, Saint-Lorenzo près de Bologne; environs d'Asti; en Sicile; au Maroc (O. Kharoub); au Portugal (Negreiro, Nadadoiro d'après Dollfus). Nous la connaissons également du Sahélien du Maroc occidental (Dar bel Hamri, Collection Gentil, Université de Lyon). Enfin si le niveau stratigraphique de S. Vicens (Catalogne), Burdigalien supérieur d'après Almera, est exact, l'espèce descendrait beaucoup plus bas.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4):1-294, pls. 1-28. [p. 89, 90]
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Chlamys excisa Bronn; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 12, figures 4-7; plate 21, figures 1a-1c.
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«Testa rotundata, inaequivalvis, glaberrima, striis flexuosis ad utrumque latus cardinis exarata; valva inferiori convexa, superiori plana, auriculis inaequalibus rugosis, altera transversim striata. (Brocchi).
La description de Brocchi est bonne, mais sa figure, qui est une vue perspective, présente une forme trop bombée dans laquelle les oreillettes sont sacrifiées. Mr. Foresti ayant cru remarquer que la description de Brocchi ne correspond pas à sa figure, a créé une variété cavarea pour les échantillons à échancrure byssale profonde et à valve inférieure peu concave, mais Mr. Pantanelli tenant compte plutôt de la figure a rejetté la variété de Mr. Foresti. Au point de vue de la nomenclature le nom de P. pyxidata ne peut plus être conservé pour cette espèce par suite de son emploi antérieur dans un autre sens par Born. De même le sous-genre Pyxis de Meneghini, in Stefani, 4877, ne peut être employé par suite de plusieurs genres Pyxis antérieurs, non Chemnitz, 1784; non Bell, 1815; nec Dejean, 1834, etc., mais il nous paraît que le sous genre ou genre Chlamys suffit et qu'une nouvelle subdivision est ici sans nécessité. Nous croyons devoir retirer entièrement de la synonymie l'O. squama Brocchi basé sur une figure de l'Encyclopédie Mélhodique, pl. CCXIV, fig. 6, qui concorde, avec la description pour désigner une petite espèce atteignant 3 lignes au lieu de 3 pouces, à valves sans aucune convexité, sans sulcatures internes ou externes et qui pourrait bien être le P. similis Laskey ou P. incomparabilis Risso. Le P. exisus [sic], qui paraît très abondant dans presque tous les dépôts tertiaires qui nous occupent, est une coquille obronde qui mesure, d'après un bon échantillon de Nadadoiro, pl. VIII, fig. 5-6, hauteur 75 mm., diamètre transversal 90 mm. La valve plane est lisse dans la région centrale et ornée de rayons latéraux fins plus ou moins développés, l'échancrure byssal est épineuse et profonde, les deux oreillettes très dissemblables, celle byssale est ornée de 6 à 8 rayons rugeux coupés de lamelles concentriques, l'autre oreillette plus mince, assez grande, a le bord sinueux avec rayons inégaux. La valve bombée reproduit l'ornementation de la valve plane, elle est ronde aussi et couverte de rayons fins qui s'espacent dans la région centrale, les oreillettes sont moins développées, celle de gauche, sinueuse, porte environ huit rayons crépus, celle de droite, médiocre, est pourvue seulement de lamelles parallèles ondulées. Certains échantillons de Nadadoiro plus fortement costulés, de petite taille et bien bombés paraissent rentrer dans la variété perstriatula Sacco, pl. XIII, fig. 29. D'autres spécimens d'Aguas Santas et de Selir do Porto, pl. VIII, fig. 7-9, sont presqu'entièrement lisses. Il existe dans le Pliocène du Nord un P. Gerardi Nyst qui ne manque pas d'analogie à première vue avec le P. excisus, mais les valves en sont presque également convexes, les oreillettes peu développées et le sinus byssal est à peine indiqué, etc. Cette espèce abondante dans le Plaisancien d'Italie et qu'on est surpris de ne pas voir signalée au Monte-Mario, devient moins fréquente dans l'Astien, je ne vois pas de citations du Miocène, et rien d'analogue n'est vivant dans nos mers actuelles d'Europe. Localités.— Aguas Santas, Negreiro, Nadadoiro, Selir do Porto, Monte-Real.» DOLLFUS, G. F. & J. C. BERKELEY COTTER. 1909. Mollusques tertiaires du Portugal. Le Pliocène au nord du Tage (Plaisancien). 1ère partie. Pelecypoda, précédée d'une notice géologique. Commission du Service géologique du Portugal, xxiv, 103 p., pls. 1-9. Imprimerie nationale. Lisbonne, 1909. [p. 77, 78]
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Chlamys scisus Bron; G. F. Dollfus & P. Dautzenberg, 1909, Mollusques tertiaires du Portugal, plate 8, figures 5-9.
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