Gigantopecten holgeri (Geinitz, 1846)
GNEITZ, H. B. 1845-1846. Grundriss der
Versteinuringskunde. 813 p., pls. 1-24. Dresden und Leipzig [p. 470]
1837 Pecten simplex Michelotti, 1837
1846 Pecten holgeri Geinitz, 1846
1852 Pecten subsimplex Orbigny, 1852
1910 Macrochlamys holgeri var. inaequicostata Schaffer, 1910
1910 Macrochlamys holgeri var. sulcata Schaffer, 1910
1846 Pecten holgeri Geinitz, 1846
1852 Pecten subsimplex Orbigny, 1852
1910 Macrochlamys holgeri var. inaequicostata Schaffer, 1910
1910 Macrochlamys holgeri var. sulcata Schaffer, 1910
Pecten Holgeri Geinitz; M. Hoernes, 1870, Die Fossilen Mollusken des Tertiär-Beckens von Wien, plate 55.
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«Von der Gestalt und der Grösse der vorigen [P. gigas Schl.] unterscheidet sich diese Art von allen anderen durch die auffalende Verschiedenheit ihrer Rippen, deren Zahl auf jeder Schaale gewöhnlich 16 beträgt. Zwei enorm breite flache Rippen liegen in der Mitte und begränzen einen gleich breiten und flachen Zwischenraum; sowie sie uon einem wenig schmäleren ungefasst werden. Zu beiden Seiten der letzteren liegt noch eine breite Rippe, welche dann noch 6 andere schnell schmäler werdende folgen.
Bis 75'' gross und ungemein haüfig in Tegelgebilden bei Eggenburg in Niederösterreich.» HANNS BRUNO GNEITZ, 1846
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«La disposition des côtes offre des anomalies ou des variations, qui ont donné lieu à la création de variétés.
Parfois, une côte de largeur égale à la moitié, s'intercale entre deux des côtes principales de la valve gauche. La var. variecostata SACCO (pl. II, fig. 7), de l'Helvétien de la colline de Turin, est fondée sur une anomalie de cet ordre. Le plan de symétrie peut changer de position; dans la var. inaequicostata SCHF. il passe, à la valve droite, au milieu d'une côte de sorte qu'il y a 5 côtes principales; les rayons latéraux étant en outre bien marqués, le nombre total des côtes dans cette variété semble sensiblement plus élevé. A la valve gauche de la même variété, le plan de symétrie passe au milieu d'un intervalle, et ainsi le nombre des côtes dominantes passe à 4. Une valve de l'Helvétien de Martignas (Gironde), appartenant aux collections de l'École Polytechnique de Zurich, montre exactement cette disposition. Au contraire chez la var. simplex MICH. (= sub-simplex D'ORBIGNY 1850 -Prodrome [26], p. 128) le nombre des côtes paraît plus faible, par atténuation des côtes latérales. Le nom de simplex MICHELOTTI n'est pas admissible, car il existe un P. simplex PHILIPS (1836). Quant au sub-simplex D'ORBIGNY, il est basé sur deux valves droites du groupe scabrella. Des nodules obsolètes peuvent se développer sur les côtes de la valve gauche, dans la région du sommet; sur ce caractère est basée la var. regularior SACCO (pl. II, fig. 1 à 5); de grands exemplaires du Burdigalien supérieur de Palança et de Porto Brandão (près de Lisbonne) photographiés par Cotter sous le nom de P. latissimus, montrent 3 arcs concentriques de nodules, et par leur angle apical plus faible correspondent à Ch. Holgeri. L'ornementation radiale est toujours obsolète ou même réduite à quelques faibles costules dans quelques intervalles. Exceptionnellement la var. sulcata SCHF., est pourvue d'une ornementation radiale plus fournie, se voyant également sur les côtes. Les oreilles possèdent également des costules divergentes, grossières, au nombre de 4 ou 5, de développement variable suivant les individus. Sur loute la surface du test l'ornementation concentrique consiste en fines lignes, régulièrement espacées, devenant un peu lamelleuses. L'espèce ainsi comprise apparaît passablement homogène; les var. rotundatior SACCO, variecostata SACCO, regularior SACCO, sulcata SCHF., inaequicostata SCHF., ne sont que des variations individuelles, dont la valeur est de toute façon difficile à préciser, étant donné le petit nombre d'exemplaires connus pour chacune d'elles. La var. percostata SACCO de Rosignano se rapporte à Ch. rotundata LMK. Rapports et différences. — Deux espècès se rapprochent passablement de Ch. Holgeri GEINITZ: Ch. latissima, BROCCHl el Ch. sub-Holgeri FONT. La première se distinguera facilement par son angle apical plus grand (125 à 130°). ses oreilles plus basses, ses côtes moins saillantes, s'affaiblissant beaucoup plus rapidement lateralenient et vers le bord palléal. Les nodules que portent les côtes de la valve gauche sont toujours très obsolètes, q'uand ils existent, chez Ch. Holgeri. L'ornementation radiale est également, en général, plus développée chez Ch. latissima, que chez Ch. Holgeri.
La distinction de Ch. Holgeri et Ch. sub-Holgeri, beaucoup plus délicate, sera faite plus utilement après l'étude de cette dernière. Répartition géographique et stratigraphique. — C'est le Burdigalien du bassin de Vienne (Eggenburg, Maissau, Gauderndorf) qui donne le plus grand nombre d'exemplaires de celle espèce. Au même niveau elle existe, quoique plus rare en d'autres points de la Méditerranée: Asie Mineure (d'après M. Schaffer), Italie (var. regularior SACCO de Rosignano). Elle atteindrait le domaine atlantique: Burdigalien supérieur de Porto Brandão (Portugal).
A l'Helvétien, elle se retrouve, mais très rare, à la colline de Turin: var. variecostata SACCO, var. regularior SACCO, var. rotundatior SACCO, var. sub-simplex (D'ORBIGNY) in Sacco. Dans le domaine atlantique, n'est connue actuellement qu'une valve gauche de l'Helvétien de Martignas (Gironde). La persistance de l'espèce au Vindobonien supérieur est pour l'instant très douteuse, car elle ne peut se fonder que sur une citation bien incertaine de M. Sacco.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 35]
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Ch. Holgeri Geinitz; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 16, figure 2.
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