"Chlamys" justiana (Fontannes, 1878)
FONTANNES,
F. 1878. Etudes stratigraphiques et paleontologiques pour servir a l'historie
de la Période Tertiaire dans le Bassin du Rhone. III. Le Bassin de Visan
-Vaucluse-. Imprimerie Pitrat Ainé, Lyon; i-x, 1-110 p., pls. 1-5, A. Lyon,
Paris, 1878. [p. 78, pl. 1, fig. 3]
1878 Pecten justianus Fontannes, 1878
1878 Pecten justianus Fontannes, 1878
F. Fontannes, 1878, plate 1.
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«Testa ovoto-oblonga, subaequivalvi, inaequilalerali, longitudinaliter multicotata, utrinque convexiuscula; — coltis radiantibus numerosis, 20-22 majoribus, 2-3 sulcatis, valvae dextrae subacutis; striis transversis vix conspicuis; — auriculis valde inaequalibus, radiatim striatis; antica valva dextra profunde emarginata; — margine cardlinali obliquo, recto cᵃ 50/100 altitutlinis testae aequante. — Diam. transv. 34; alt. 41; ang. ap. 80°.
Le Pecten Justianus se rapproche un peu de certaines formes du groupe du P. pusio, dont il présente la forme générale; mais il se distingue facilement de ce dernier type par des côtes moins serrées, moins arrondies. Des crochets partent 20-22 côtes minces, peu saillantes, devenant presque anguleuses, entre lesquelles surgissent, vers le premier tiers de la hauteur, des côtes secondaires très fines, peu élevées, surtout sur la valve gauche. Sur cette dernière, les 22 côtes principales sont plus anguleuses, les côtes secondaires plus obsolètes que sur la valve droite. Sur la valve droite il y a plutôt bifurcation, principalement sur la moitié antérieure, puis intercalation d'une costule extrêmement fine entre ces groupes de deux côtes, dont la postérieure est presque toujours plus forte, plus élevée que l'antérieure. Le Pecten Justinianus se trouve sur tout le pourtour de la colline de Saint-Paul-Trois-Châteaux, à Saint-Restitut, à Barry, sous la chapelle Saint-Juste; il accompagne partout le Pecten Davidi et comme lui caractérise les couches les plus inférieures de la mollasse sableuse, dont la partie supérieure seule renferme le Scutella Paulensis. C'est cette même espèce que, d'après une obligeante détermination de M. Mayer, j'ai citée dans mon premier Mémoire sur le Haut-Comtat, sous le nom de P. Islandicus (p.48). Je ne sais si elle offre quelque rapport avec les exemplaires de la Suisse ainsi désignés; mais l'observation de Hörnes (Foss. Moll. d. Tert.-Beck. v. Wien, p. 409) relative aux échantillons de Turin, que M. Mayer rapporte au Pecten Islandicus, suffit pour établir que, dans tous les cas, le type du bassin de Visan ne peut pas plus être rapporté à l'espèce de Turin qu'à l'espèce vivante, à laquelle il a été tout d'abord assimilé.» FRANCISQUE FONTANNES, 1878 |