Pecten hornensis Depéret & Roman, 1902
DEPÉRET,
C. & F. ROMAN. 1902. Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des
régions voisines. Première Partie: Genre Pecten. Mémoires de la Société
Géologique de France, Paléontologie 10 (1), Memoir 26: 1-73, pls. 1-8. [p. 27, pl. 3, figs. 1, 1a]
1867 Pecten rollei Hörnes, 1867
1902 Pecten hornensis Depéret & Roman, 1902 [nomen novum pro Pecten rollei Hörnes, 1867]
1902 Pecten hornensis Depéret & Roman, 1902 [nomen novum pro Pecten rollei Hörnes, 1867]
C. Depéret & F. Roman, 1902,
plate 3. |
«1870. — Pecten Rollei Hoernes; Foss. Moll. des Wien. Beck., t. II, p. 400, pl. LIX, fig. 4, 5, 6.
Diagnose. — Valve droite convexe, peu profonde, sommet peu recourbé, ornée de 15 à 16 côtes peu élevées, plus larges que leurs intervalles, à section rectangulaire et même légèrement déprimée sur la ligne médiane; le fond des intervalles plans; ornée sur toute la surface (côtes et intervalles) de fines lamelles transversales, peu saillantes. Cette ornementation ne commence qu'à une certaine distance du sommet. Oreillettes subégales, ornées, comme le reste de la coquille, de fines lamelles verticales, un peu ondulées. Valve gauche piano-concave, à bords latéraux nettement relevés, ornée de 14 à 15 côtes peu élevées, moitié moins larges que leurs intervalles, à section rectangulaire, couvertes de fines lamelles concentriques très régulières aussi apparentes sur les côtes que dans les intervalles. Oreillettes égales, ornées seulement de fines lamelles verticales. Rapports et différences. — Cette espèce a été décrite dès 1870 par Hoernes sous le nom de P. Rollei, sous lequel elle est universellement connue. Malheureusement ce nom avait été employé antérieurement par Stoliczka pour une espèce du Lias. Ce double emploi a été signalé par Belloni (Foss. Domeriani della Prov. de Brescia, Mém. Soc. pal. Suisse, vol. XXVII, 1900). Nous proposons en conséquence de changer le nom de Rollei en P. Hornensis, tiré de la région d'où provient le type. La seule espèce avec laquelle le Pecten Hornensis pouprail se confondre est le P. Beudanti, mais la forme des côtes, rectangulaires dans le P. Hornensis, et arrondies dans le P. Beudanti, suffit à les distinguer au premier coup d'oeil. Les lamelles concentriques qui ornent les deux valves, tout en étant assez accentuées, sont beaucoup moins élevées que dans les formes du groupe précédent. La valve droite est très peu profonde, et le crochet ne dépasse pas le bord de la coquille. La valve gauche présente aussi certains rapports avec celles de plusieurs espèces du groupe du P. benedictus, telles que le P. subbenedictus et le P. Paulensis; mais la présence des lamelles, qui n'existent pas dans ce dernier groupe, suffit à différencier le P. Hornensis. Les autres espèces, telles que le P. Pharaoni, en diffèrent par le moins grand nombre de côtes aux deux valves, celles de la valve gauche étant plus élevées et relativement bien plus étroites que leurs intervalles. Extension géographique. — Cette espèce n'a été rencontrée jusqu'ici que dans le bassin du Danube. L'exemplaire figuré, communiqué par M. Fuchs, provient de la localité typique de Gauderndorf, où l'un de nous en a recueilli de nombreux spécimens. Hoernes signale en outre la présence de celle espèce à Eggenburg, à Meigen, à Zogelsdorf, à Unter-Nalb, près Rötz, à Rohrendorf, toutes localités du bassin extra-alpin de Horn. Extension stratigraphique. — Le P. Hornensis caractérise le premier étage méditerranéen d'Autriche (horizon d'Eggenburg ou Burdigalien supérieur), où il se montre en compagnie de P. praescabriusculus, dans une mollasse calcaire blanchâtre assez grossière.» CHARLES DEPÉRET & FRÉDÉRIC ROMAN, 1902
|