Manupecten pesfelis (Linnaeus, 1758)
LINNAEUS, C. 1758. Sistema Naturae per Regna tria Naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Tomus I. Editio Decima, Reformata, [iii], 824 p. Impensis Direct. Laurentii Salvii. Holmiae [Stockholm], 1758. [p. 697, sp. 165]
1758 Ostrea pesfelis Linnaeus, 1758
1778 Ostrea elongata Born, 1778
1795 Ostrea corallina Poli, 1795
1826 Pecten bornii Payraudeau, 1826
1884 Pecten pesfelis var. alipus Gregorio, 1884
1886 Pecten felipes Locard, 1886
1778 Ostrea elongata Born, 1778
1795 Ostrea corallina Poli, 1795
1826 Pecten bornii Payraudeau, 1826
1884 Pecten pesfelis var. alipus Gregorio, 1884
1886 Pecten felipes Locard, 1886
«Distribution.— Mediterranean Sea and adjacent region of eastern Atlantic from Portugal southwards to the Cape Verde Islands. Living littorally to bathyal depths amongst coral rubble or gravel on sandy bottoms. Present material dead in 0-540 m.
Description.— Shell up to c. 75 mm in height, usually smaller, elongate, thin, not transparent, compressed, inequivalve, inequilateral, sometimes slightly oblique. Right valve slightly more convex than left one. Auricles strongly unequal in size; umbonal angle c. 75º. Both valves sculptured with 6-7 prominent, regularly arranged, radial plicae, and secondary radial riblets on and between plicae. Shagreen (reticulated) microsculpture throughout. Anterior auricles with 10-12 radial riblets, on posterior fewer (4-5), with vesicles near dorsal margin. Hinge line declined posteriorly. Byssal notch moderately deep. Active ctenolium with 4-6 teeth. Colour variable, creamy, reddish, orange, yellowish, uniform in colour or maculated, right valve paler. Remarks.— Our material from the Canary Islands is atypical and mainly differs from the type material in having flat radial lirae or nearly a smooth surface (typical: high rounded radial lirae). Tümtürk (1989: 16) differentiated three morphs of M. pesfelis: Ligurian morph (regularly arranged, prominent radial lirae: tipical), Aegean morph (irregularly arranged radial lirae) and the Canarian morph (see above).» DIJKSTRA, H. H. & J. GOUD. 2002. Pectinoidea (Bivalvia, Propeamusidae & Pectinidae) collected during the Dutch CANCAP and MAURITANIA expeditions in the south-eastern region of the North Atlantic Ocean. CONCAP-Project contribution Nº 127. Basteria, 66: 31-82. [p. 65]
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Manupecten pesfelis (Linnaeus, 1758); H. H. Dijkstra & J. Goud, 2002, Pectinoidea (Bivalvia, Propeamusidae & Pectinidae) collected during the Dutch CANCAP and MAURITANIA expeditions, figure 62.
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«Description
Shell up to c. 70 mm in height, triangularly elongate, compressed, valves nearly equally convex, inequivalve, inequilateral, sometimes slightly oblique, auricles very unequal in size, umbonal angle c. 75°. Both valves with 6–8 high to low radial plicae, tubercular radial ribs near dorsal margin on auricles, secondary radial riblets on and between primary ribs, shagreen microsculpture. Hinge line somewhat declined, byssal notch rather deep, ctenolium well developed. Colour very variable, white, creamy, orange, yellow, red, brown, purplish, uniform or mottled, right valve paler. Type locality “Habitat in O. Africano”. Restricted herein to the Mediterranean Sea, in accordance with similar observed material (MNHN, ZMA). Specimens from northwestern Africa are atypical with very weak radial costae.
Hanley (1855: 106) isolated one specimen, herein designates as the lectotype (Fig. 3C–F), and three valves, all unmarked. These all correspond well to Linnaeus’ descriptions (1758, 1764, 1767).
In the general collection of the UUZM is one right valve with a printed Swartz label. This old specimen may have belonged to the MLU collection (see Wallin, 1993: 87, Ostrea pesfelis # 1648). Other material LSL (not isolated): one valve without any auricles is present in a metal box. This specimen may also be part of the type set. Remarks The name ‘pes felis’ comprises two substantives, viz. pes (masculine) = paw, foot, and felis or feles (feminine) = cat or weasel. According to the ICZN this speciesgroup name should form a single word (Art. 11 h (v)). Linnaeus (1758: 697) did not cite MLU after his diagnosis. Current taxonomic position Ostrea pesfelis Linnaeus, 1758 is the type species of Manupecten Monterosato, 1889, by subsequent designation of Sacco, 1897. Hertlein (1969: N359) treated it as a subgenus of Chlamys Röding, 1798. Recently Wagner [1991: 21] treated Manupecten as an extant genus with Semipallium [Jousseaume in] Lamy, 1928 as subgenus. The current taxonomic combination for the present species is Manupecten pesfelis (Linnaeus, 1758). Distribution The present species is distributed throughout the Mediterranean Sea and adjacent areas of the eastern Atlantic Ocean from Portugal to the Cape Verde Islands, living on coralline or gravelly sandy bottoms at littoral to sublittoral depths.» DIJKSTRA, H. H. 1999. Type specimens of Pectinidae (Mollusca: Bivalvia) described by Linnaeus (1758-1771). Zoological Journal of the Linnean Society, 125: 383-443. [p. 409, 410]
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Ostrea pesfelis Linnaeus, 1758; H. H. Dijkstra, 1999, Type specimens of Pectinidae described by Linnaeus, figures 3C-F.
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«Rapports et différences. — Ch. pes-felis offre avec Ch. islandica plus de ressemblances qu'il apparaît au premier abord. Le sinus byssal, l'ornementation microscopique, les caractères de la face interne, sont analogues chez les deux espèces. Parfois même Ch. islandica présente quelques gros plis radiaires (exemplaire du Mte Pellegrino). Par contre, le contour des valves, la costulation, sont suffisamment différents, pour que les deux espèces se distinguent du premier coup d'oeil. Les ressemblances rapportées justifient la place de Ch. pesfelis is dans le groupe de Ch. varia.
Dans le Miocène se trouve Ch. fasciculata MILLET, qui offre beaucoup de l'essemblances avec Ch. pes-felis. Chez la première espèce, le contour est plus régulier, le bord cardinal ne présente pas de nodules, les côtes plus nombreuses sont à section plus arrondie. Répartition géographique et stratigraphique. -- Ch. pes-felis ne semble pas descendre plus bas que le Pliocène ancien. Les citations du Sahélien et du Miocène se rapportent à Ch. fasciculata MILLET.
Pendant le Pliocène ancien elle se trouve, jamais bien abondante, dans toutte la Méditerranée (localités classiques d'Italie), jusqu'en Syrie (collection de M. Dubertret, Université de Lyon), elle remonte le golfe de la vallée du Rhône (faluns à Cerithium vulgatum d'Eurre, Saint-Restitut, Saint-Ariès et sables à Ostrea barriensis de la Garde Adhémar et Saint-Paul Trois-Châteaux) et arrive jusque dans les gisements du Portugal. Dans le Pliocène récent, elle est encore représentée par de beaux spécimens, et dans le Sicilien, elle atteint dans la Méditerranée son maximum de prospérité (Livourne, Palerme, Nice). Dans les couches à Strombes, les exemplaires sont déjà de taille plus faible. Actuellement cette espèce se trouve, mais rare, sur les fonds coralligènes en Méditerranée, de la Syrie jusqu'à l'Espagne; dans l'Allantique, elle atteint les îles Madères, les Canaries et le Cap Breton.» ROGER,
J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe.
Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique
des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de
France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 179, 180]
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Chlamys pes-felis Linné; J. Roger, 1979, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 26, figures 1, 1a, 1b, 2, 2a.
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«Il n'y a pas de figure citée dans Linné et sa diagnose médiocre est peu explicite, mais nous pouvons nous guider sur Chemnitz qui a bien figuré l'espèce peu d'années après, Hanley rapporte d'ailleurs que le type Linnéen conservé à Londres est conforme à ses figures et il a établi l'origine des erreurs de la diagnose; nous pensons donc que la démonstration que Mr. Hidalgo nous a promise de l'absence du type Linnéen dans la Méditerranée ne pourra en boulverser la nomenclature. Mr. de Gregorio a créé six variétés, dont l'une, var. elongata Born, ne nous paraît guère se distinguer du type et se rapporte tout spécialement à l'échantillon de Selir do Porto que nous avons sous les yeux. La var. cansica de Greg. est fondée sur la mauvaise figure de l'Encyclopédie (pl. 211, fig. 1), qui paraît copiée de Chemnitz, les autres variétés sont établies sur diverses figures de Reeve basées principalement sur la coloration. De son côté Mr. Sacco a figuré trois variétés: plioundata Sacco, pl. XII, fig. 2-4, avec les cordons des rayons moins forts, la fig. 4 est voisine aussi de notre échantillon; var. quinqueundata Sacco, fig. 5, avec cinq côtes seulement moins accusées; var. ligustica Sacco. fig. 6-8, petite forme du Plaisancien.
On trouve dans le Miocène tout un groupe de Manupecten qui sont plus ou moins voisins du P. pesfelis: P. Puymoriae Mayer, P. Reussii Hoernes, P. Nolani Bardin, P. fasciculatus Millet, mais qu'on peut en séparer. L'espèce de Linné apparaît dans le Plaisancien et se propage dans l'Astien du bassin Méditerranéen; dans les mers actuelles on la rencontre dans la partie occidentale de la Méditerranée, sur la côte atlantique d'Afrique et dans les îles de Madère et des Canaries, c'est partout une espèce rare qui habite dans les fonds rocheux peu profonds. L'échantillon incomplet de Selir do Porto qui compte cinq forts rayons bien arrondis et fort saillants, un peu plus étroits que leurs intervalles, devait mesurer: hauteur 42 mm., largeur 34 mm. Toutes les côtes, comme leurs intervalles, sont ornées de cordonnets arrondis serrés et leurs intervalles sont ornés d'ornements obliques, élégants, très fins, visibles seulement à la loupe. Localité.— Selir do Porto.» DOLLFUS, G. F. & J. C. BERKELEY COTTER. 1909. Mollusques tertiaires du Portugal. Le Pliocène au nord du Tage (Plaisancien). 1ère partie. Pelecypoda, précédée d'une notice géologique. Commission du Service géologique du Portugal, xxiv, 103 p., pls. 1-9. Imprimerie nationale. Lisbonne, 1909. [p. 83, 84]
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Pecten pes felis Linné sp.; G. F. Dollfus & J. C. Berkeley Cotter, 1909, Mollusques tertiaires du Portugal, plate 7, figure 14.
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«No cited engraving threw light upon this doubtful species; hence the determination of it has proved a serious difiiculty. In the tenth edition of the 'Systema' the rays or ribs are stated in the diagnosis to be "7"; in the particulars after the habitat, "novem radiis sensim undata" is appended: this apparent discrepancy (a misprint, I suspect) seems reconciled in the species selected by Chemnitz (f. 612) for its representative, where the ribs range in number (as he declares) from seven to nine. Specimens of that shell* (Chemn. Conch. Cab. vol. vii. fig. 613), a by no means common one, whose reputed habitat agrees with the locality mentioned by our author, are still preserved in the Linnean cabinet, and alone of its contents agree with the original diagnosis. The worst (and probably the first) example has only seven distinct rays, the majority have eight: the difference of the auricles in magnitude is very striking.
From the details enumerated in the 'Museum Ulricae,' more especially "auriculae subaequales," which is opposed to the "auricula altera minuta" of the 'Systema,' I can scarcely doubt that the Pecten there described was different. In the twelfth edition of the 'Systema,' "inaequivalvi" was erroneously added to the diagnosis, and the numeral 9 replaces 7. In the revised copy, the obnoxious "in" has been obliterated from "inaequivalvi" and "plicata, utrinque striata" substituted for "sensim undata." It is better, on the whole, in citing the pes-felis of Linnaeus as a synonym of the Pecten thus designated, to confine the reference to the tenth edition, for assuredly the "inaequivalvi" of the twelfth edition (though perhaps only a typographical error) forbids our referring to that likewise.» * It is the Pecten pes-felis of Sowerby's Monograph also, hut the colouring of his figure is unlike the painting of those in the cabinet. HANLEY, S. C. T. 1855. Ipsa Linnaei Conchylia. The Shells of Linnaeus, Determined from his Manuscripts and Collection. Williams & Norgate. London [p. 106, 107]
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J. H. Chemnitz, 1784, Neues Systematisches Conchylien-Cabinet, plate 64.
J. H. Chemnitz, 1784, Neues Systematisches Conchylien-Cabinet, plate 65.
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