Syncyclonema greppini (Pictet & Renevier, 1858)
PICTET, F.-J. & E. RENEVIER. 1854-1858. Description des fossiles du terrain Aptien de la perte du Rhone et des environs de Ste-Croix. In: F.-J. Pictet "Matériaux pour la Paléontologie Suise", pp. 1-184, pls. 1-23 [p. 134, pl. 19, figs. 4a, 4b]
1858 Pecten greppini Pictet & Renevier, 1858
F.-J. Pictet & E. Renevier, 1854-1858, plate 19.
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«DIMENSIONS.
Largeur .................................................................................. 15 mm.
Par rapport à la largeur: Longueur ......................................... 0,80 à 0,85 " " Epaisseur ......................................... 0,25 Angle apicial .......................................................................... 90° Coquille ovale, transverse; les deux valves très-peu et presque également bombées. Leur surface est lisse, marquée seulement de quelques lignes concentriques très-peu apparentes, et de très-fines stries rayonnantes, arquées comme dans le P. virgatus, mais beaucoup moins visibles, plus irrégulières, plus espacées, et non accompagnées de points. Les oreillettes sont petites, inégales et lisses.
RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. Parmi les espèces décrites, celle qui a le plus de rapport avec la nôtre est le P. alpinus, mais celui-ci est beaucoup plus orbiculaire, son angle apicial est bien plus ouvert, et ses stries concentriques, plus fortes et plus rapprochées, forment avec les stries rayonnantes un treillis bien différent de la surface lisse du P. Greppini. Le P. orbicularis, qui se rapproche beaucoup de notre espèce par ses valves lisses et très-aplaties, s'en différencie par sa forme plus orbiculaire, ses oreillettes égales, ses stries concentriques plus fortes et plus régulières, et ses stries rayonnantes, par contre, encore moins apparentes. Le P. Cottaldinus se dislingue non moins facilement du P. Greppini par son épaisseur bien plus grande, ses stries concentriques plus fortes et plus régulières, et ses stries rayonnantes obliques et interrompues. Quant aux P. striato-punctatus et P. virgatus, ils sont clairement caractérisés par leurs lignes de points enfoncés. Le P. calvus, Goldf. du Lias d'Allemagne, qui a aussi quelque analogie avec le nôtre, s'en distingue par ses stries concentriques plus accusées et plus régulières, et par ses stries rayonnantes beaucoup plus fortes et non arquées. LOCALITÉS. Le P. Greppini est plutôt rare à la Perte du Rhône, où il ne se trouve que dans la marne jaune (h). Musée de Genève et collection Renevier. Le seul autre gisement où nous ayons pu le constater jusqu'ici .est le lower greensand d'Atherfield (Crackers), où il est très-rare et d'où nous en avons trois bons échantillons sous les yeux. (Collection Renevier). Explication des figures.
Pl. XIX. Fig 4, a. Echantillon de grandeur naturelle, de la Perte du Rhône.
Collection Renevier. " b. Le même grossi.» FRANÇOIS-JULES PICTET & EUGÈNE RENEVIER, 1858
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