Oopecten rotundatus (Lamarck, 1819)
LAMARCK,
J. B. 1819. Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les
caractères généraux et particuliers de ces animaux, leur distribution, leurs
classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales espèces
qui s'y rapportent. Tome sixième, Premier partie, 343 p. Chez l'Auteur, au
Jardin du Roi. De l'imprimerie de A. Belin. Paris, 1819.
[p. 179]
1919 Pecten rotundatus Lamarck, 1819
1826 Pecten undulosus Risso, 1826
1879 Pecten siocutensis Fuchs, 1879
1879 Pecten persicus Fuchs, 1879
1880 Pec ten rotundatus var. dromica Fontannes, 1880
1886 Pecten finalensis Issel, 1886
1897 Oopecten rotundatus var. fuchsiana Sacco, 1897
1897 Macrochlamys holgeri var. regularior Sacco, 1897
1897 Macrochlamys holgeri var. rotundatior Sacco, 1897
1826 Pecten undulosus Risso, 1826
1879 Pecten siocutensis Fuchs, 1879
1879 Pecten persicus Fuchs, 1879
1880 Pec ten rotundatus var. dromica Fontannes, 1880
1886 Pecten finalensis Issel, 1886
1897 Oopecten rotundatus var. fuchsiana Sacco, 1897
1897 Macrochlamys holgeri var. regularior Sacco, 1897
1897 Macrochlamys holgeri var. rotundatior Sacco, 1897
G. W. Knorr, 1768-1773, Die Naturgeschichte der Versteinerungen zur Erläuterung der Knorrischen Sammlung von Merkwürdigkeiten der Natur, pl. BI, figs. 5, 6.
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«5. Peigne arrondi. Pecten rotundatus.
P. testa suborbiculari, utrinque convexa; radiis 14 ad 16 distinctis, convexis, versus limbum planulatis. Knorr. Petrif. 4. part. 2. tab. B. 1. c. fig. 5, 6. Habite....... Fossile des environs dc Vence, entre Grasse et Nice, département du Var. Cabinet de M. Menard et le mien. Largeur, 75 miliimètres. Il est moins bombé que le P. multiradiatus et que le P. rugosus.» JEAN BAPTISTE LAMARCK, 1819
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«De cette étude, il ressort que l’espèce Pecten rotundatus Lamarck doit être attribuée au genre Gigantopecten (Rovereto). Il faut toutefois lui trouver une place à l’intérieur de ce dernier.
En effet, le genre Gigantopecten comprend une douzaine d’espèces qui, par leur développement ontogénique et les caractéristiques morphologiques qui en découlent, peuvent être regroupées en trois ensembles distincts (cf. Bongrain, 1992), mais montrant entre eux des affinités et des termes de passage (étude en cours). Le problème est d’autant plus compliqué que les évolutions de ces ensembles ont eu lieu de façon itérative à partir de foyers bien localisés et indépendants. Les VD de toutes les espèces ont, comme déjà dit, une morphologie conservatrice limitant les comparaisons. La classification a donc été établie à partir des critères différentiels observés sur les VG. Elle a conduit à l’identification de trois rameaux distincts dans le phylum des Gigantopecten qui sont, en majorité, comme leur nom l’indique, des pectinidés de grande taille. La révision de toutes les espèces du genre Gigantopecten devrait apporter des éclaircissements sur les phénomènes évolutifs s’étant déroulés à l’intérieur de ce phylum et sur les rapports existant entre les différents taxa le composant. Qu’en est-il alors du genre Oopecten? Doit-il être mis en synonymie avec le genre Gigantopecten (ex Macrochlamys Sacco)? ou, si l’on admet sa réalité, être vidé de la plus grande partie du contenu que lui ont attribué Roger (1939) et Mandic (2000) et être seulement conservé pour les espèces iraniennes étudiées par Fuchs (1879) et Mandic? Seules des études de la variabilité de ces dernières à partir d’échantillons importants permettront de conclure.» BONGRAIN, M. 2015. Révision de Pecten rotundatus Lamarck, 1819 (Mollusca : Bivalvia : Pectinidae) des gisements burdigaliens franco-italiens. Revue de Paléobiologie, 34 (1): 123-150, pls. 1-5. [p. 146]
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Gigantopecten rotundatus (Lamarck, 1819): valves gauches; M. Bongrain, 2015, Révision de Pecten rotundatus Lamarck, 1819 (Mollusca : Bivalvia : Pectinidae) des gisements burdigaliens franco-italiens, plate 1.
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«Rapports et différences. — Quand on ne possède que des fragments de la valve droite il est possible de confondre celte espèce avec le Flabellipecten fraterculus Sow. Ce dernier se distingue toujours facilement par sa valve droite plus convexe, ses oreilles plus petites et ses côtes ne s'alténuant pas autant vers le bord palléal.
FI. carryensis GOURRET, outre son profil différent, possède de grosses côtes arrondies plus saillantes. On a également comparé le Ch. rotundata au Ch. gigas SCHLOTHEIM qui sera décrit plus loin. Chez celle dernière espèce les valves bàillent en avant el en arrière, les lignes latérales sont quasi rectilignes et les côtes ont une section arrondie presque en demi-cercle. Ch. calaritana MENEGHINI est l'espèce la plus proche. M. Sacco avait déjà opéré ce rapprochement. Les deux espèces seront faciles à distinguer en remarquant la taille beaucoup plus forte de Ch. calaritana; le sommet pIus large, les côtes plus nombreuses, moins atténuées et surtout la présence à la valve gauche d'une costule intercalaire chez cette dernière espèce. Répartition géographique et stratigraphique. — Cette espèce a été assez rarement signalée. Elle semble avoir cependant mie répartition géographique assez vaste. Dans le Burdigalien de la vallée du Rhône elle se trouve à Vence, La Pile-Saint-Cannat et dans le bassin de Crest (var. dromica). Les exemplaires figurés par M. Sacco, examinés dans les collections de cel auteur à Turin, prouvent que dans l'Italie du Nord l'espèce existe dès l'Aquitanien et parvient dans l'Helvétien où elle est rare. Macrochlamys Holgeri var. percostata SACCO de Rosignano doit être rapporté à Chlamys rotundata. Cette espèce se trouve également en Ligurie à Pietra di Finale (P. finalensis ISSEL 1886, Geol. Lig. [86], p. 62, pl. II, fig. 6-9-10). De Corse nous possédons un bel exemplaire bivalve malhemeusement sans indicalion plus précise de localité, il est probablement burdigalien. Dans le calcaire de Siokuh (SE de Téhéran) Fuchs indique P. rotundatus et deux espèces voisines: P. persicus et P. siokulensis. Après examen d'un riche matériel provenant d'une région située à environ 120 km. an NE de la précédente et libéralement communiqué par M. Bernoulli de Bâle, il nous semble que, au moins pour P. persicus et P. rotundatus Fuchs, les différences ne sortent pas des limites de la variabilité de l'espèce. Par contre P. siokutensis avec ses côtes plus saillantes se rapproche sensiblement de FI. carryensis; n'ayant pas examiné les originaux nous l'indiquerons dans la synonymie avec un point d'interrogation. Ces formations de Perse appartiennent sans doute au Burdigalien. En Cyrénaïque Ch. rotundata est signalé dans l'Aquitanien à l'W de Labruk et à Birlibah. Cette espèce est donc aquitanienne et burdigalienne. Elle reste localisée à la Méditerranée occidentale et orientale mais ne passe pas dans le bassin de Vienne.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 12]
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Chlamys rotundata Lamarck; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 1, figures 1, 1a, 2-4.
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«Remarks.— The pectinoid shells referred to this species have well accentuated costse varying in number like the original from about fourteen to sixteen, which are at first well rounded but later become more or less depressed at the summits ; both the costae and furrows widen out ventrally and are of equal width. The surface of the valve is covered with closely-set concentric striations, which are more obscure over the umbonal region. The best-preserved specimen in the collection shows an almost similar length and height of about 70 millimetres, but the margins are by no means perfect, otherwise it is possible that the length may have exceeded the height, as in normal forms of the species; the auricles are only partly seen. The species was originally described from Vence, between Grasse and Nice in France, under the following diagnosis: — "testa suborbiculari utrinque convexa; radiis 14 ad 16 distinctis, convexis, versus limbum planulatis", two figures in Knorr's old folio work ¹ being mentioned as examples; but it is evident, as pointed out by Deshayes, that they belonged to entirely different forms of pectiniform shells ; moreover, one (op. cit. fig. 5) was from Malta, the other (fig. 6) was from Algiers. The figure of the Maltese specimen comes probably nearest to a proper conception of the present species although of less size, and as Deshayes explained, it should not be considered the same shell because only seven costal ribs are present. Bearing in mind also that this same figure represents an imperfectly preserved specimen, it is advisable to dismiss it from synonymy, a plan followed by most subsequent authors. According to Prof. Sacco the species ranges from the top of the Aquitanian to the Helvetian in Italy. Fuchs regarded the Vence forms as of 'Horner Schichten' age, and consequently Aquitanian or lowest Miocene; Fontannes's Rhone Valley specimens were considered as Lower Helvetian; while the Persian specimens from the Siokuh Mountains and from Lake Urmi have been bracketted with the Helvetian or Burdigalian stages of the Miocene.
Occurrence.— The matrix varies from a cream-coloured or greyish limestone to a yellowish, arenaceous marly-looking rock with minute blackish grains ; and all have the usual external ferruginous tinting. Operculina and Nullipore structures (in valves from Ain Sciahat) are frequent, besides Lepidocyclina elephantina, identified by Mr. Chapman (see his report on the Foraminifera of the present collection, p. 660), who states that it indicates either a Stampian or an Aquitanian age. The presence of the mollusc, however, in this case would favour the latter horizon. Localities.— West of Labruk; Birlibah; Wadi Umzigga (second camp); and Ain Sciahat.» ¹) 'Recueil de Monumens des Catastrophes . . . Petrifications' vol. ii (1768) sect. 1. p. 77 & pl. Bl c, figs. 5-6.
NEWTON, R. B. 1911. Kainozoic Molluska from Cyrenaica. The Quarterly Journal of the Geological Society of London, 67: 616-653, pls. 43-46. [p. 635]
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Oopecten rotundatus (Lamarck); R. B. Newton, 1911, Kainozoic Molluska from Cyrenaica, plate 44, figure 3.
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