Pecten beudanti Basterot, 1825
BASTEROT, B. DE. 1825. Description Géologique du Bassin Tertiaire du Sud-Ouest de la France. Première partie comprenant les observations générales sur les Mollusques fossiles, et la description particulière de ceux qu'on rencontre dans ce bassin. Mémoires de la Société d'Histoire Naturelle de Paris, 2 (1): 1-100, pls. 1-7. [p. 74, pl. 5, fig. 1]
1825 Pecten beudanti Basterot, 1825
1825 Pecten gratissimus Defrance, 1825
1914 Pecten beudanti var. pluriscissus Cossmann & Peyrot, 1914
1825 Pecten gratissimus Defrance, 1825
1914 Pecten beudanti var. pluriscissus Cossmann & Peyrot, 1914
«As shown by Bongrain (1988), Pecten beudanti Basterot, a Burdigalian species that is regarded as the earliest true Pecten, resembles "P." arcuatus in shell shape, and its left valve has coarse commarginal lamellae and incipient unilirate plicae. Unlike arcuatus, the hinge dentition of P. beudanti has weaker intermediate teeth that are commonly multiplied, a pattern that is found in extant Pecten. Beginning in the Burdigalian, true Pecten diversified rapidly and entered the Indian Ocean via the eastern gates of the Mediterranean before their initial closure at the end of the Burdigalian (Adams et al. 1990: 304; Ragl 1999: 343).»
WALLER, T. R. 2006. New Phylogenies of the Pectinidae (Mollusca: Bivalvia): reconciling Morphological and Molecular Approaches. In: S.E. Shumway & G.J. Parsons (Ed.), 2006: Scallops: Biology, Ecology and Aquaculture, 1-44, figs. 1.1-1.4. [p. 24]
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«P. beudanti et P. pseudo-beudanti sont deux espèces burdigaliennes morphologiquement très proches. La premiére est localisée sur la façade atlantique, la seconde dans la Téthys et la Paratéthys. Les critéres utilisés pour la séparation de ces deux espéces sont les convexités différentes des valves droites et le développement plus ou moins important des lamelles de croissance. Ne pourrait-on, en conséquence, considérer ces deux formes comme deux écotypes d'une même espèce?»
BONGRAIN, M. 1988. Les Gigantopecten (Pectinidae, Bivalvia) du Miocène français: croisance, et morphogenèse, paléoécologie, origene et evolution du groupe. Cahiers de Paléontologie, 1-230 p., pls. 1-17. Éditions du Centre National de la Recherche Scientifique. Paris, 1988. [p. 202]
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Pecten beudanti Basterot; M. Bongrain, 1988, Les Gigantopecten (Pectinidae, Bivalvia) du Miocène français, plate 17.
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«Rapports et différences. — Cette espèce, bien figurée par Basterot, ne peut se confondre avec aucune autre, grâce à sa forme générale déprimée et à ses lamelles concentriques, saillantes et régulières, aussi visibles sur les côtes que dans les intervalles. La forme du bassin de Vienne, désignée par Hoernes sous le nom de P. Beudanti, diffère sensiblement du type de Bordeaux par l'élévation plus grande de ses côtes et par la concavité plus prononcée de la valve droite.
Nous avons figuré (Pl. II, fig. 2) la valve droite d'une variété intéressante qui relie les formes à côtes simples, comme le type, et les formes à sillons longitudinaux, dont nous avons formé notre second groupe. Cet exemplaire provenant du falun type de Léognan est très analogue par ses dimensions, la courbure de la valve et le nombre de ses côtes, qui sont à peu près égales à leurs intervalles et s'aplatissent en arrivant près du bord palléal, aux échantillons types de l'espèce. Il en diffère par la présence de costules secondaires, au nombre de deux sur la partie moyenne de la coquille, à peine apparentes vers le sommet, et se subdivisant ensuite en deux autres costules dans la région palléale. Les quatre» costules secondaires, résultant de cette subdivision, sont réunies, deux par deux, sur la côte principale, laissant entre elles un intervalle à peu près égal à la largeur des costules géminées. Des lamelles concentriques, fines, mais bien apparentes, recoupent toute l'ornementation, comme dans les formes typiques. Un échantillon jeune de cette même variété, de 0,035 de diamètre, montre déjà la subdivision des côtes principales en quatre petites costules bien distinctes. Cette variété se rapproche beaucoup, comme on le voit, de formes telles que le P. Reghiensis Seguenza, et le P. Kochi Locard; elle diffère de la première de ces deux espèces par une taille plus grande, une valve moins profonde, des lamelles beaucoup plus saillantes, et de la seconde par ses côtes moins élevées, ses lamelles moins serrées, et enfin ses oreillettes qui n'offrent, que trois costules, tandis que le P. Kochi en possède un plus grand nombre. Les collections de la Faculté des Sciences de Bordeaux renferment un échantillon de cette variété remarquable, absolument identique à celui que nous avons fait figurer. Extension géographique. — Cette forme n'a encore été rencontrée que dans le bassin de Bordeaux: à Léognan, où elle est assez fréquente, et à Saucats. La variété à côtes sillonnées provient du falun type de Léognan. Extension stratigraphique. — Exclusivement caractéristique du premier étage méditerranéen, cette espèce se rencontre dans les faluns jaunes de Saucats et de Léognan du Burdigalien moyen. M. Benoist l'aurait cependant observée à la partie supérieure de la carrière du moulin de l'Église (Burdigalien inférieur); elle existerait aussi au moulin de Lagus. Quelques rares exemplaires roulés se trouvent à la Sime, indiquant son antériorité certaine à l'Helvétien.» DEPÉRET, C. & F. ROMAN. 1902. Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des régions voisines. Première Partie: GenrePecten. Mémoires de la Société Géologique de France. Paléontologie, 10 (1), Memoir 26: 1-73, pls. 1-8, text-figs. 1-33. [p. 19, 20]
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Pecten beudanti Basterot; C. Depéret & F. Roman, 1902, Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe, pl. 2, figs. 1, 1a.
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