Gigantopecten ligerianus (Dollfus & Dautzenberg, 1906)
DOLLFUS, G. F. & P. DAUTZENBERG. 1906. Pecten Solarium Lmk. In "Paleontologia Universalis". Paris. [fiche 97]
1906 Pecten ligerianus Dollfus & Dautzenberg, 1906
Pecten (Gigantopecten) ligerianus (Dollfus et Dautzenberg 1906); M. Bongrain, 1988, Les Gigantopecten du Miocène français, pls. 5, 6.
|
«Pecten solarium
Lamarck, 1819. Diagnose originale
(1819. — Histoire naturelle des Animaux sans vertèbres, T. VI, 1re Partie, p. 179).
"1. Peigne cadran. Pecten solarium. "P. testa suborbiculari, utrinque convexiscula, maxima; radiis 15 ad 18, distinctis, planulatis; striis longitudinalibus subnullis. "Knorr. Petrif. 4. part. 2. tab. B. fig. 1, 2. "Habite... Fossile des environs de Doué, département de Maine-et-Loire. Mus. nº-et cabinet de M. Ménard. Espèce très-distincte, et plus grande que notre P. maximus. Elle a des stries transverses bien apparentes, onduleuses vers le bord supérieur. Largeur, 178 millimètres. " ——-
OBSERVATIONS L'exemplaire type porte sur la face interne de la valve gauche l'inscription P. solarium de la main de Lamarck.
Ainsi que Deshayes l'avait déjà fait observer en 1832 (Encycl. méthod., p. 727), la figure de Knorr indiquée par Lamarck comme référence de son Pecten solarium, ne concorde pas avec le type: c'est une coquille bien plus haute par rapport à sa largeur, ayant l'angle du sommet moins ouvert, des côtes plus saillantes et plus arrondies, des oreillettes plus hautes et moins profondément échancrées. Ce Pecten de Knorr a été dénommé dés 1817: P. gigas par Schlotheim, et c'est cette même forme d'Ortenbourg, en Bavière, qui a été représentée par Goldfuss (Petr. Germ. Il, p. 65, PI. XCVI, fig. 7ᵃ, 7b) sous le nom de P. solarium. Il paraît en être de même du P. solarium de Hoernes (Die foss. Moll. des tert. Beck. von Wien II, p. 403, PI. LX, fig. 1, 2, 3, et PI. LXI, fig. 1, 2). Quant aux figures du P. solarium dans Chenu (Illustrations Conchyliologiques, PI. XLII, fig. 4, 4a), elles ne sont que la reproduction de celles de Goldfuss. Il n'existe donc jusqu'à présent aucune figuration représentant le vrai P. solarium. Le grand Pecten, qu'on rencontre habituellement dans les faluns de la Touraine (Bossée, de l'Anjou (Doué, Auverse, Savigné], de la Bretagne (Evran, Saint-Juvat), et qu'on désigne sous le nom de P. solarium, ne concorde pas avec le type de Lamarck: ses côtes sont moins nombreuses, plus saillantes et plus arrondies, ses oreillettes sont plus hautes et la valve supérieure est déprimée et irrégulièrement bossuée dans la région du sommet. Il convient donc d'attribuer à cette forme un nom nouveau et nous proposons celui de: Pecten ligerianus. Le type de Lamarck, qui est fort inégalement convexe, se rapproche bien plus, par sa forme générale et les proportions de ses oreillettes, du Pecten du bassin de Vienne, représenté par Hoernes (PI. LXII), sous le nom de P. Besseri Andrejowski, dont il ne diff'ère que par ses côtes rayonnantes un peu moins nombreuses, plus effacées sur les extrémités latérales des valves, et par les oreillettes de la valve supérieure non sillonnées. L'échantillon unique jusqu'ici, à notre connaissance, du Pecten solarium Lamarck proviendrait du Miocène moyen de Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire.» GUSTAVE FRÉDÉRIC DOLLFUS & PHILIPPE DAUTZENBERG, 1906
|
«Les côtes, ou plicae, de G. ligerianus sont assez proéminentes et ont une section arrondie. Chez les individus gérontiques, elles s’aplatissent en direction du bord palléal. La partie postérieure du disque porte une dépression longitudinale dans laquelle se trouvent de une à trois côtes radiaires plus fines que les autres. Les aires latérales, légèrement relevées, surtout la postérieure, portent trois ou quatre fines costules radiaires. Les intervalles, de même largeur que les côtes, ont un fond plat. Les côtes de G. gigas ont le même aspect que celles de G. ligerianus, mais les aires latérales ne sont pas surélevées et ne portent que deux à trois costules radiaires. De plus la gouttière postérieure n’existe pas. Ce caractère rapproche encore G. gigas de G. terebratulaeformis et de G. subholgeri.»
BONGRAIN, M. 2003. Révision de Flabellipecten solarium (Lamarck, 1819) (Mollusca, Bivalvia, Pectinidae) du Miocène moyen et supérieur de l’Ancien Monde. Geodiversitas, 25 (4): 657-679. [p. 665, 668]
|
Gigantopecten ligerianus (Dollfus & Dautzenberg, 1906); M. Bongrain, 2003, Révision de Flabellipecten solarium (Lamarck, 1819) (Mollusca, Bivalvia, Pectinidae) du Miocène moyen et supérieur de l’Ancien Monde, figure 5.
|