Jorgechlamys juliana (Ihering, 1907)
IHERING, H. VON. 1907. Les Mollusques fossiles du Tertiaire et du Crétacé supérieur de l’Argentine. Anales del Museo Nacional Buenos Aires [serie 3], 7: 1-611, pls. 1-18. [p. 253, pl. 8, fig. 56a-b]
1907 Myochlamys juliana Ihering, 1907
H. von Ihering, 1907, plate 8
(left and right). |
«L'exemplaire typique de cette espèce est une coquille complète, provenant du Golfe de San Jorge, S. E. de Punta Nava, formation patagonieune inférieure. La coquille est inéquivalve, la valve droite étant convexe, et la gauche plane. La valve droite a quatre plis arrondis, dont les deux médians sont assez élevés et séparés par un sillon large et très profond. La surface est lisse, montrant seulement sur les deux plis latéraux quelques stries fines, peu élevées. Les oreilletes paraissent à peu près de mêmes dimensions et elles sont munies de stries radiaires; on note les dents de la filière à l'extrémité inférieure de l'oreillette antérieure.
Dans la valve gauche, on observe cinq plis, dont le central correspond au milieu de la valve. La surface est lisse, excepté les parties latérales où apparaissent des stries radiaires. Les lignes concentriques sont très fines et nombreuses. La coquille a une longueur de 56 mm., une hauteur de 59 mm. et un diamètre de 15 mm. Je possède encore une valve gauche de la même espèce, dans laquelle les plis sont tectiformes et munis de fines stries radiaires; elle provient de Punta Casamayor, Golfe de San Jorge, formation patagonienne inférieure. Comme je l'ai déjà expliqué, la coquille qu'Ortmann a prise pour P. praenuncius n'est pas cette espèce, mais elle est, je crois, identique à l'espèce ici décrite. Dans les valves figurées par Ortmann, les stries radiaires de la valve gauche sont un peu plus développées que dans les miennes. Du reste la concordance me paraît être complète. M. juliana est alliée à M. centralis, dont elle se distingue par l'absence des côtes radiaires sur les plis de la valve droite et par la présence de la filière. En outre les dimensions sont beaucoup moindres que dans M. centralis. Outre les exemplaires déjà indiqués, j'ai reçu encore deux valves droites, l'une de Pan de Azúcar, Baie de San Julián, formation patagonienne moyenne, et l'autre du Nord du río Seco et San Julián, formation patagonienne inférieure. Cete dernière est la plus grande de toutes, ayant une hauteur de 78 mm. et une longueur de 79 mm.; la surface est presque lisse, les stries sur les plis étant très faibles. Dans l'exemplaire de Pan de Azúcar, au contraire, les stries radiaires sont bien développées, aussi bien dans les intervalles qu'entre les plis. Le degré de développement de ces côtes radiaires est par conséquent bien variable dans les différents exemplaires.» HERMANN VON IHERING, 1907
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