Manupecten linguafelis (Almera & Bofill, 1897)
ALMERA, J. & A. BOFILL. 1897. Monografía de las especies del género Pecten del Burdigalense superior y de una Lucina del Helveciense de las provincias de Barcelona y Tarragona. Memorias de la Real Academia de Ciencias y Artes de Barcelona, 3ª época, 1 (20.2): 395-408, pls. 1-7 (2ª ed., Establ. Tipog. de Jaime Jepús y Roviralta, Barcelona). [p. 403, pl. 4, fig. 11]
1854 Pecten fasciculatus Millet, 1854
1870 Pecten reussi Hörnes, 1870
1897 Pecten linguafelis Almera & Bofill, 1897
1920 Pecten (Manupecten) fasciculatus var. bezieri Dollfus & Dautzenberg, 1920
1870 Pecten reussi Hörnes, 1870
1897 Pecten linguafelis Almera & Bofill, 1897
1920 Pecten (Manupecten) fasciculatus var. bezieri Dollfus & Dautzenberg, 1920
«Material: Five large incomplete valves and numerous fragments (BSPG 2007 X 54, 75, 109, 117-118).
Description: Shell relatively large (up to 60 mm in height), slender (disc angle: 70-80°), only slightly inflated. 12 major primary costae always developed; primary costae well-rounded in cross-section; usually internally differentiated into 3 or 5 secondary costae. Interspaces equally wide as costae; ornamented with one or more secondary costae. Costae often ornamented with coarse scales. Interspaces covered with coarse shagreen; shagreen virtually absent (perhaps eroded) in exposed portions of costae. In adult specimens, abrupt transition from relatively smooth shagreen-covered costae to coarse, scaly ornamentation lacking shagreen may occur (Fig. 4E).
Remarks: Manupecten fasciculatus is one of the most abundant bivalve species at Gurlarn. The specimens are highly variable in ornamentation with secondary riblets, which is a common feature of this species (DOLLFUS & DAUTZENBERG 1920, ROGER 1939).
Occurrence: This species occurs in the Atlantic, Mediterranean, and Central Paratethys regions from the Burdigalian to terminal Miocene. Although it has been reported from Upper Austria, it was never documented from Lower Bavaria before.»
SCHNEIDER, S., B. BERNING, M. A. BITNER, R.-P. CARRIOL, M. JÄGER, J. KRIWET, A. KROH & W. WERNER. 2009. A parautochthonous shallow marine fauna from the Late Burdigalian (early Ottnangian) of Gurlarn (Lower Bavaria, SE Germany): Macrofaunal inventory and paleoecology. Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie, Abhandlungen, 254 (1-2): 63-103, figs. 1-11. [p. 70, 71]
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Manupecten fasciculatus (Millet, 1854); S. Schneider, B. Berning, M. A. Bitner, R.-P. Carriol, M. Jäger, J. Kriwet, A. Kroh & W. Werner, 2009, A parautochthonous shallow marine fauna from the Late Burdigalian (early Ottnangian) of Gurlarn (Lower Bavaria, SE Germany): Macrofaunal inventory and paleoecology, figures 3L, 3M.
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«Ce sont surtout les représentants des espèces Manupecten fasciculatus (Millet, 1854) et M. puymoriae (Mayer, 1857) qui constituent des éléments accessoires (0,5 à 3 %) de la faune de Pectinidae, dans tous les niveaux. Le premier est toujours plus commun que le second. Les deux paraissent plus communs dans les faciès à térébratules.»
COURVILLE, P. & M. BONGRAIN. 2003. Les Pectinidae miocènes des faluns (Ouest de la France). Intérêts biostratigraphiques des associations. Annales de Paléontologie, 89: 125–151. [p. 137]
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Manupecten fasciculatus (Millet).; P. Courville & M. Bongrain, 2003, Les Pectinidae miocènes des faluns, plate 3, figure 2.
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«2. — Chlamys (Manupecten) linguafelis (ALMERA et BOFILL, 1897).
DOLLFUS, G. et DAUTZENBERG, PH. , 1902-1920, fasc. 6, p. 425, pl. XLII , fig. 1, 2 (holotype n° 1412 de la var. bezieri D. et D., 1920; IDEM, fig. 3 (ex. fig. n° 1830) et fig. 4 (sous le nom de Pecten fasciculalus MILLET, 1866; non HINDS, 1844).
Savignéen. — Dinan, Doué-la-Fontaine, Saint-Grégoire (Bassin de la Loire).
Sahélien. — Oran (Algérie).»
GLIBERT, M. & L. VAN DE POEL. 1965. Les Bivalvia Fossiles du Cénozoïque étranger des Collections de I'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. II. Pteroconchida, Colloconchida et Isofilibranchida. Mémoires du Institute Royal des Sciences Naturelles de Belgique [2me Série], 78: 105 p. [p. 39]
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«Quelques exemplaires de cette espèce [Chlamys fasciculata Millet] sont connus à Malte. Tous proviennent de l'Helvétien: collines de Binjemma dans une assise marneuse au-dessus des grès friables et glaucomes immédiatement à la base du calcaire à Nullipores supérieur au Sud des catacombes de Rabat. Le plus bel exemplaire nous a été communiqué par M . Baldacchino, il appartient au Musée de la Valette, mais ne porte pas d'indication précise de localité.
L'identité de ces spécimens avec l'espèce des faluns helvétiens de Touraine ne fait pas de doute. Cette espèce était connue autrefois sous le nom de P. Reussi HÔRNES et est ainsi dénommée dans les listes de Fuchs et Cooke. Ch. fasciculata n'est pas rare dans les faluns de Touraine et est signalée de l'Helvétien et même du Tortonien, de tout le domaine de la Méditerranée, mais à l'état sporadique.» ROMAN, F. & J. ROGER. 1939. Observations sur la faune de Pectinidés de Malte. Bulletin de la Société Géologique de France [5e Série], 9: 59-79, pls. 4, 5. [p. 75, 76]
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Chlamys fasciculata Millet; F. Roman & J. Roger, 1939, Observations sur la faune de Pectinidés de Malte, plate 4, fig. 6.
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«Variations. — Les plus intéressantes portent sur la forme de section des côtes. Elle est plus carrée chez les formes du Leilthakalk de Margarethen (Bassin de Vienne) et de Styrie, connues sous le nom de Reussi HÖRNES. Leur taille est également plus forte (86 mm. sur 74 mm. pour le type de Hörnes).
Les costules peuvent également rester bien marquées chez l'adulte comme chez le jeune (var. Bezieri DOLLFUS et DAUTZENBERG, loc. cit., pl. XLII, fig. 1-2). Rapports et différences. — Nous avons vu que Ch. pes-felis se distinguait par son contour, le nombre de ses côtes, la présence de nodules sur la partie postérieure du bord cardinal. Il est probable que ces deux espèces sont en relation de descendance. Deux autres espèces, très localisées dans les faluns de Touraine, sont également à comparer à Ch. fasciculata. Ch. Puymoriae M. E. possède des côtes plus saillantes et n'a pas de costules dans les intervalles. Ch. Aldrovandi DEFRANCE, outre sa petite taille, a aussi des côtes beaucoup plus saillantes. Répartition géographique et stratigraphique. — Dans l'Helvétien de la Basse-Loire, cette espèce est assez répandue dans le faciès savignéen mais par contre manque dans le faciès pontilévien. Dans la Méditerranée occidentale, elle est excessivement rare. En Catalogne P. linguafelis ALMERA, du Vindobonien de Bara, appartient à cette espèce. Dans le bassin de la Méditerranée orientale, elle est à indiquer à l'état sporadique, dans le bassin de Vienne el en Styrie (Helvétien et Tortonien), dans le Tortonien de Pologne (Pinczow, Miodobory), dans le Vindobonien de Chypre et de Syrie.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 181]
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Chlamys fasciculata Millet; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 26, figures 7, 13-17.
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«Gisements: Brigné, Tigné (Bardin), Contigné, Doué, Renauleau, ChazélIenry, Chalonnes, les Pierres-Blanches, Saumur (Musée de Rennes), Saint-Laurent des-Mortiers, Saint-Grégoire, La Chaussayrie, Dinan, Noellet (collect. Dumas), Noyant-Méou, Noyant-la-Gravoyère, Sceaux, Tréfumel, Charcé, Saint-Saturnin (collect. Dollfus).
Le P. fasciculatus est très-voisin du P. pes-felis Linné, espèce bien connue de la Méditerranée et qui y était également répandue à l'époque pliocénique, mais il s'en distingue par ses côtes principales plus nombreuses (7 au lieu de 6), moins saillantes, moins nettement limitées, plus fortement et plus profondément sillonnées. De plus, les costules supérieures et marginales des oreillettes ne portent pas les gros tubercules qui sont si caractéristiques chez le pes-felis. Nos échantillons mesurent: hauteur 80 mm., largeur 70 mm. Le P. Reussi Hoernes, du Bassin de Vienne, est certainement synonyme, mais ce nom, d'ailleurs plus récent que celui de Millet, ne peut être employé parce qu'il a un homonyme, fossile du Crétacé, décrit par d'Orbigny dès 1847. MM. Pantanelli et Sacco sont d'accord pour n'attribuer au P. fasciculatus que les citations du Miocène, toutes celles du Pliocène devant être réservées au P. pesfelis. Var. Bezieri nov. var. Parmi les spécimens que nous avons représentés, celui de Saint-Grégoire (Pl. XLII, fig. 1, 2) a une sculpture très particulière. Les costules rayonnantes, au lieu d'être groupées de manière à former 7 larges côtes principales séparées par des vallonnements peu profonds, garnis de costules faibles, sont équidistantes à l'origine et se groupent ensuite par 3 ou 4 seulement, de sorte que l'ornementation consiste en 16 ou 17 côtes relativement étroites. Ces côtes sont séparées par des intervalles assez accusés dans lesquels on observe aussi des costules ayant à peu près le même relief que celles qui garnissent les côtes. Nous avons dédié cette forme intéressante à M. Bézier, directeur du Musée municipal de Rennes, qui nous l'a communiquée. Origine et dispersion: Le P. fasciculatus est surtout connu des faluns du Nord-Ouest de la France. On l'a aussi rencontré en Autriche, dans le Leitha-Kalk, en Moravie, Hongrie, Transylvanie et Pologne, dans le Miocène supérieur d'Espagne, d'Italie et de Sardaigne et, enfin, dans le Pliocène Italien. Il paraît manquer dans l'Aquitanien.» DOLLFUS, G. F. & P. DAUTZENBERG. 1902-1920. Conchyliologie du Miocène moyen du bassin de la Loire. 1ère partie: Pélécypodes. Mémoires de la Société Géologique de France, 27: 500 p., pls. 1-51. [p. 425, 426]
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Pecten (Manupecten) fasciculatus Millet; G. F. Dollfus & P. Dautzenberg, 1902-1920, Conchyliologie du Miocène moyen du bassin de la Loire, plate 42, figures 1-4.
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«Pecten fasciculatus, Millet. Coq. assez grande, ovale, couverte par une grande quantité de stries rayonnantes, mais celles ci, pour le plus grand nombre, sont rassemblées par faisceaux saillants que séparent quelques stries enfoncées. Ces stries comme dans l'espèce précédente, sont couvertes de petites écailles papilleuses, relevées, recouvrantes; mais souvent effacées par le frottement qu'elles ont éprouvé. Hauteur: 5-6 centimètres; diamètre: 4 1/2 - 5 centimètres, Brigné, Rare.
Cette espèce, qui a beaucoup d'analogie avec la précédente [Pecten alternatus], s'en distingue néanmoins aussitôt par ses stries rayounantes, fasciculées, réunies en forme de côtes.» MILLET, P.-A. 1865. Indicateur de Maine et Loire ou indication par communes de ce que chacune délles renferme sous les rapports de la géographie, des productions naturelles. des monuments historiques, de l'industrie et du commerce. Tome Second. Angers. Imprimerie de Cosnier et Lachese [p. 606]
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