Gigantopecten tournali (de Serres, 1829)
SERRES M. DE. 1829. Géognosie des terrains tertiaires, ou tableau des principaux animaux invertébrés des terrains marins tertiaires, du midi de la France. xcii, 276 pp. Pomathio-Durville, Montpellier and Paris. [p. 263, pl. 6, fig. 1]
1829 Pecten tournalii de Serres, 1829
1897 Macrochlamys tournali var. gibbangulata Sacco, 1897
1906 Inaequipecten tournali var. pseudo-tournali Ugolini, 1906
1906 Inaequipecten lovisatoi Ugolini, 1906
1914 Pecten (Grandipecten) tournali var. syrticus Cossmann & Peyrot, 1914
1914 Pecten (Grandipecten) tournali var. neuvillei Cossmann & Peyrot, 1914
1918 Pecten (Amussiopecten) schwinneri von Teppner, 1918
1897 Macrochlamys tournali var. gibbangulata Sacco, 1897
1906 Inaequipecten tournali var. pseudo-tournali Ugolini, 1906
1906 Inaequipecten lovisatoi Ugolini, 1906
1914 Pecten (Grandipecten) tournali var. syrticus Cossmann & Peyrot, 1914
1914 Pecten (Grandipecten) tournali var. neuvillei Cossmann & Peyrot, 1914
1918 Pecten (Amussiopecten) schwinneri von Teppner, 1918
M. de Serres, 1829, plate 6.
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«Pecten Tournalii. Nobis. Testâ orbiculari, tumidâ utrinque convexâ, quindecim radiatâ; valvâ superiore ad articulationem plano-concavâ, transversè striatâ; auriculis aequalibus.
Ce peigne diffère essentiellement du Pecten terebratulaeformis, en ce que le nombre de ses rayons est égal sur les deux valves, ce qui est tout le contraire dans le premier, où il y en a neuf dans la valve supérieure, et onze ou douze dans l'inférieure. Le Pecten terebratulaeformis, ordinairement plus grand, offre un avancement plus prononcé à sa valve supérieure, et la valve inférieure présente de plus cette particularité de s'avancer sur la supérieure, ce qui n'a pas lieu dans le Pecten Tournalii.
Quant au trou indiqué dans le dessin du Pecten terebratulaeformis, il est purement accidentel à l'individu qui a été dessiné; et si nous avons donné à cette espèce le nom de terebratulaeformis, c'est à raison de l'avancement remarquable de la valve inférieure sur la supérieure, avancement qui est tout-à·fait caractéristique pour ce Pecten. Nous avons consacré cette espèce, que nous avons fait figurer, à notre ami M. TournaI, de Narbonne, géologue des plus distingués.» MARCEL DE SERRES, 1829
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«Type: Holotype was not designated. The accurate origin of the left valve illustrated by Serres (1829) is unknown. The collection is derived from the "marine Tertiary of southern France" ("terrains marins tertiaires du midi de la France''). Indications by Roger (1939), Bongrain (1992) and Schultz (2001) point out that the occurrence of this species in southem France could be restricted to the upper Burdigalian.
Material: Specimens from Windpassing and Immendorf (Coll. NHMls)
Dimensions: Right valve — disc height = 29.5 mm, disc length = 27.1 mm, disc convexity = 5.7 mm, umbonal angle = 100°, ears length = 19 mm, ears height = 8.5 mm; left valve — disc height = 38 mm, disc length = 41.2 mm, disc convexity = 7.2 mm, umbonal angle = 92°, ears length = 26.8 mm, ears height = 12 mm.
Remark: Bongrain (1992) in her proposal for Gigantopecten, i.e. Macrochlamis, phylogeny restricted the range of Macrochlamis tournali to the Middle to Late Burdigalian. She derived M. tournali from Macrochlamis ziziniae (Blanckenhorn) which is a species indeed closely related to it. Yet the author also let M. ziziniae tenninate shortly above the Burdigalian/Langhian boundary. Its successor, an unnamed species termed "G. sp.?" arose by gradual transition already in the Early Langhian. The latter represents a morphological stage preceding the last stage of the transition provided by the mid-Serravalian to Tortonian Macrochlamis albina (Teppner). The actual FOD of Macrochlamis albina is still within the Early and not the Middle Miocene. Hence M. albina reaches its maximum already in the Early Badenian deriving forms larger than 20 cm (e.g. Schultz 2001).
Stratigr./Geogr. range: "Late Ottnangian" to Badenian of the Central Paratethys. Upper Marine Molasse of the Westem Paratethys, Burdigalian to ?Tortonian of the Mediterranean to NE Alantic.»
MANDIC, O. 2004. Pectinid bivalves from the Grund Formation (Lower Badenian, Middle Miocene, Alpine-Carpathian Foredeep) - Taxonomic revision and stratigraphic revision. Geologica Carphatica, 55 (2): 129-146, figs. 1-7. [p. 142]
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Macrochlamis tournali (de Serres); O. Mandic, 2004, Pectinid bivalves from the Grund Formation (Lower Badenian, Middle Miocene, Alpine-Carpathian Foredeep) - Taxonomic revision and stratigraphic revision, figures 6.3, 6.4.
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«Rapports et différences. — Le P. ziziniae BLANC., du Burdigalien d'Égypte, présente quelques ressemblances avec certains variants de Ch. Tournali. Nous avons précédemment montré les différences.
De Serres comparaît son Tournali avec P. solarium; ce dernier. pris dans son sens exact, diffère assez largement de Ch. Tournali pour qu'il ne soit pas nécessaire d'insister. Ch. gigas SCHL., quoique plus proche, se distinguera facilement à ses deux valves bâillantes et équilatérales; ses côtes à section bien arrondie. Comme l'indique M. Stefanini (1916, Veneto [207], p. 177) deux espèces encore se rapprochent beaucoup de Tournali: Ch. sub-Holgeri FONT. Celui-ci est, en général, moins convexe, les bourrelets latéraux de la valve gauche sont plus saillants, plus larges et plus sillonnés; à la valve dl'oite les côtes sont plus aplaties sur le dos et moins saillantes. Quant à P. arboreanensis UGOLINI, nous le mettrons en synonymie avec Ch. albina et après l'étude de cette espèce nous soulignerons les caractères la séparant de Ch. Tournali. Distribution géographique et stratigraphique. — Aucune citation certaine de l'Aquitanien ne nous est actuellement connue. Au Burdigalien, l'espèce s'épanouit dans le Midi de la France, donnant plusieurs races locales; elle remonte dans la vallée du Rhône jusqu'à Clansayes, mais là devient plus rare. Elle existait certainement dans d'autres régions: Frioul d'après M. Stefanini, El Ançor (région d'Oran) d'après des exemplaires jeunes du Laboratoire de Géologie de Lyon. Son existence dans le domaine Atlantique soit au Portugal, soit en Aquitaine est encore douteuse pour nous.
A. l'Helvétien, l'espèce, qui a un peu varié (appal'ition d'une petite dépression radiale postérieure à la valve gauche), se répand dans la dépression périalpine (Belpberg, Mont Imy) arrive dans le bassin de Vienne (Grund, Windpassing, etc ... ) et se maintiendrait dans le Tortonien. En Italie elle existe dans l'Helvétien de la colline de Turin (Sacco), du Mte Vallassa (Boni), Mte Cendrone (Ugolini), la Sardaigne (Ugolini), Dulcigno (Montenegro), la Turquie (M. Chaput).» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 24]
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Ch. Tournali de Serres; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 8, figures 1, 1a, 1b; plate 9, figures 1, 1a.
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