Aequipecten radians assimilatus (Millet, 1854)
MILLET, P. -A. 1854. Paléontologie de Maine et Loire. Angers. Imprimerie de Cosnier et Lachese. [p. 171]
1854 Pecten assimilatus Millet, 1854
Pecten (Aequipecten) seniensis Lamarck var. assimilata Millet; G. F. Dollfus & P. Dautzenberg, 1902-1920, Conchyliologie du Miocène moyen du bassin de la Loire. 1ère partie: Pélécypodes, plate 37, figure 20.
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«508. Assimilatus, Millet. — Reneauleau, Saint-Michel, Sceaux, Thorigné, Aubigné, Saint-Georges, Chavagnes, Gonnord, Joué.
Var. pallida. — Ib. Cette espèce et sa variété ont les plus grands rapports avec les P. plebeius et infumatus, Lamk.» PIERRE-AIMÉ MILLET DE LA TURTAUDIÈRE, 1854
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«La petite espèce A. assimilata (Millet, 1865) a été rencontrée régulièrement par M. Bongrain (1970). Elle n’a pas été retrouvée récemment, sauf dans le gisement de Saint-Laurent-de-Lin Nord, où elle est très rare. Les deux premières espèces constituent au moins 70 % des récoltes dans les unités livrant les Gigantopecten et les Pecten; elles constituent la quasi-totalité des coquilles récoltées dans les unités finales des coupes.»
COURVILLE, P. & M. BONGRAIN. 2003. Les Pectinidae miocènes des faluns (Ouest de la France). Intérêts biostratigraphiques des associations. Annales de Paléontologie, 89: 125–151, pls. 1-3. [p. 133, 135]
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«Another representative of the same group occurs in the 'Redonian' of Brittany and in the 'Pontilevian' of Touraine. Dollfus & Dautzenberg (1920) wrongly identified part of this material as 'Pecten (Aequipecten) seniensis Lmk', while Roger (1939), Glibert & van de Poel (1965) and Lauriat-Rage (1981) used the specific name radians for it. Differences include the higher number of radial ribs (c. 20), narrower intercostal spaces, much finer commarginal ornament, mostly lacking spines or scales on radials, and a more tumid shell. However, specimens with stronger radial ribs do occur; see e.g. Dollfus & Dautzenberg (1920, pl. 37, fig. 20, IRScN IST 1391) and Bongrain (1970, pls c, d). In addition, according to Roger (1939, p. 135), the primary rib number may amount to 18. For that reason, this material is here considered to be closely related to the North Sea Basin species, but assignable to a distinct subspecies which is restricted to the Atlantic 'Redonian' and 'Pontilevian-Savigntan' Miocene). For this type of shell, the name Pecten assimilatus Millet de la Turtaudière, 1866 is available.»
MARQUET, R. & H. H. DIJKSTRA. 1999. Neogene species of Pseudamusium (Mollusca, Bivalvia, Pectinidae) from Belgium. Contributions to Tertiary and Quaternary Geology, 36 (1-4): 45-57, pls. 1, 2. [p. 44]
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«II - Variété assimilata (Millet).
Nous trouvons mention de cette forme dans DOLLFUS et DAUTZENBERG (1902) qui en font une variété qu'ils désignent sous le nom de P. seniensis variété assimilata Millet et décrivent ainsi: ... de petite taille, ornée de 23-24 côtes dont quelques unes parfois un peu plus saillantes sur la valve gauche".
La phorographie qu'ils en donnent (Pl. XXXVII, fig. 20) représente une valve gauche en tous points semblable à celles que nous avons récoltées. J. ROGER (thèse p. 145) 1es mentionne contrne suit: "Dans les faluns de Touraine, existent quelques individus à côtes nombreuses, tendant à se diviser, désignés par DOLLFUS et DAUTZENBERG sous le nom de Ch. seniensis var. assimilata qui correspondent à Ch. malvinae jeune". Le rapprochement de ces coquilles de deux espèces différentes (P. seniensis pour DOLLFUS et DAUTZENBERG, et Ch. malvinae pour J. ROGER) nous amène à discuter certains points de deux notions précédentes. Il faut remarquer toutefois que P. seniensis (ou Ch. radians Nyst) et Ch. malvinae sont deux formes qui, d'après J. ROGER, appartiennent au groupe de Ch. opercularis et qui donc présentent certaines affinités.» 2) Discussion.
La découverte, à Galmer, d'un exemplaire bivalve et en parfait état de conservation a permis de confirmer les conclusions suivantes tirées de l'examen de plus de 300 valves, tant gauches que droites, récoltées dans nos différentes carrières mais prineipalement à Hunon (la Métairie et le Chateau) et à Vourouleau.
D'abord, il s'agit bien d'une espèce de petite taille, comme le précisent DOLLFUS et DAUTZENBERG, et non d'une forme juvénile. Et seul l'examen d'un grand nombre d'exemplaires nous a permis de lever cette incertitude. En effet, la plus grande des valves récoltées mesure 23,8 mm de d.a.p et 20 mm de d.u.p. D'autre part, certaines d'entre elles portent plusieurs stries d'accroissement ce qui tendrait à prouver qu'elles ont appartenu à des individus adultes. En second lieu, l'amébéísme (*) s sans exception, d'une façon plus ou moins marquée, il est vrai. En général, on dénombre 5 côtes saillantes se différenciant des autres soit par leur épaisseur, soit par les écailles plus serrées et plus développées qui les recouvrent, soit même par la présence de ces deux caractères réunis. Ces côtes donnent au bord palléal un contour légèrement polygonal, La côte saillante pestérieure, généralement séparée de l'aire latérale par une côte ordinaire, est un tout petit peu plus longue que les autres et de ce fait le bord palléal porte une fine pointe vers l'arrière. Il semble que cet amébéísme existe de façon très atténuée sur les valves droites des individus juvéníles maís qu'il disparaisse chez les adul-tes dont les valves droites montrent des côtes et des intervalles paraissant alterner de façon régulière. En second lieu, et compte tenu de l'ranalyse biométrique dont nous donnerons les résultats dans le prochain paragraphe, nous proposons pour cette "variété" assimilata la diagnose suivante : Coquille de petile taille, à test mince. Le d.a.p. est supérieur au d.u.p. et l'angle apical, toujours obtus, est assez ouvert. On compte 18 à 26 côtes radiales, le nombre le plus fréquent étant 22. La valve gauche montre 5 côtes plus sailtantes et plus écailleuses qui lui donnent un contour légèrement polygonal. La ligne cardinale est un peu oblique et se relève vers l'avant. Le cténoliun comporte quatre petites dents.» (*) Terme utilisé par FONTANNES (1878) à propos de P. amoebeus (Chlamys diprosopa (Fontannes), d'après la nomenclature de J. ROGER) pour caraetériser des individus présentant des côtes saillantes séparées par d'autres à relief plus faible.
Il a été réemployé par J. ROGER (1939) à propos de Ch. scabriuscula pour décrire le même phénoméne. BONGRAIN, M. 1970. Pectinidés des faluns de la Loire: le groupe Chlamys opercularis dans le Bassin de Noyant-sous-le-Lude. Travaux du Laboratoire de Paléontologie, p. 1-70, pls. A-D. Faculté des Sciences d'Orsay. [p. 37, 38]
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Chlamys assimilata; M. Bongrain, 1970, Pectinidés des faluns de la Loire: le groupe Chlamys opercularis dans le Bassin de Noyant-sous-le-Lude, plates C, D.
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«Pecten assimilatus Millet. Coq. petite, comme orbiculaire, avec une petite et une moyenne oreille et portant 23-24 côtes radiantes, arrondies, lisses; mais vues au foyer d'une très-forte loupe, on reconnaît que ces côtes, sont recouvertes d'écailles serrées et extrêmement fines. Elle présente une variété Pallida. Hauteur et diamètre: 19-20 millimètres. Ren., Saint-Michel., Sc., Th., Aubigné, Saint-Georges, Chav., Gonnord, Joué. Elle a quelques rapports avec les P. plebeius et infumatus, Lamk.»
MILLET, P.-A. 1865. Indicateur de Maine et Loire ou indication par communes de ce que chacune délles renferme sous les rapports de la géographie, des productions naturelles. des monuments historiques, de l'industrie et du commerce. Tome Second. Angers. Imprimerie de Cosnier et Lachese. [p. 606]
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