Spondylus crassicosta Lamarck, 1819
LAMARCK, J. B. 1819. Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères généraux et particuliers de ces animaux, leur distribution, leurs classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales espèces qui s'y rapportent. Tome sixième, Premier partie, 343 p. Chez l'Auteur, au Jardin du Roi. De l'imprimerie de A. Belin. Paris, 1819. [p. 193]
1819 Spondylus crassicosta Lamarck, 1819
1819 Spondylus rastellum Lamarck, 1819
1827 Spondylus crassus Defrance, 1827
1832 Spondylus quinquecostatus Deshayes, 1832
1914 Spondylus crassicosta mut. aquitanicus Cossmann & Peyrot, 1914
1819 Spondylus rastellum Lamarck, 1819
1827 Spondylus crassus Defrance, 1827
1832 Spondylus quinquecostatus Deshayes, 1832
1914 Spondylus crassicosta mut. aquitanicus Cossmann & Peyrot, 1914
Spondylus crassicosta Lam.; M. Hörnes, 1859-1867, Die Fossilen Mollusken des Tertiär-Beckens von Wien, plate 67, figures 7a-7d.
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«1. Spondyle grosses-côtes. Spondylus crassi-costa.
Sp. testâ rotundatâ, latissimâ, longitudinaliter sulcatâ et costatâ; costis crassis squamiferis inaequalibus sulcisque minoribus tuberculato-asperis.
Habite..... Fossile des environs de Turin. Mus. nº. Il paraît avoir de l'analogie avec notre Sp. grosses-écailles. Largeur, 130 millimètres. Ses côtes principales sont an nombre de cinq. Le fossile de Carthagène des Indes a huit côtes principales et moins grosses.»
JEAN BAPTISTE LAMARCK, 1819
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«Description: D'après 17 exemplaires du Pliocène d'Asti (bassin du PO. Nord de l'Italie). Collection Laboratoire de Paléontologie d'Orsay Ccoll. ENSM-Paris)
Afin de donner une idée des caractéristiques de cette espèce je décrirai successivement une valve gauche (nº 4) et une valve droite (nº 10), puis j'indiquerai quelques variations observëes parmi le matériel examiné. Valve gauche. Pour la description je prendrai le spécimen nº 4 le plus grand exemplaire de notre collection d.w.p. = 15 mm.
Le test de cette valve est très épais puisqu'il atteint 42 mm au niveau de la ligne cardinale. Cette épaisseur diminue quelque peu en direction du bord palléal. La valve est équilatérale, très régulière de contour. Les auricules sont subégales; la postérieure est légèrement plus large que l'antérieure. On trouve sur cette valve 5 côtes principales assez saillantes et élevées, sur lesquelles il y a des épines écailleuses et très serrées. Sur la partie située en avant (du milieu de la valve jusqu'au bord palléal) les intervalles sont lamelleux, imbriqués et très serrés, par contre sur la dernière partie (du milieu jusqu'au sommet) on voit trois côtes intermédiaires munies de fines épines. Entre ces dernières côtes il y en a encore 4 très fines ayant des épines très courtes. La surface des auricules est couverte de lamelles verticales et parallèles. Elles sont la continuation des lamelles concentriques situées sur la valve. L'impression palléale est bien marquée, d'une d.u.p. 89mm et d.a.p. de 91mm. L'impression musculaire est assez large (d.u.p. 38mm ; d.a.p. 42.Smm). Le bord postérieur de l'impression musculaire est plus saillant que l'antérieur. Le plateau cardinal est relativement large et porte les deux dents entre les quelles il y a une excavation assez large et peu profonde qui est pourvue de deux fossettes dentaires séparées par la fossette ligamentaire située au milieu. Les bords de la fossette ligamentaire sont très saillants des deux côtés et sa moitié supérieure est recouverte. Les dents sont assez grandes et puissantes, et surtout l'antérieure est plus grande que la postérieure. Valve droite. Pour la description je choisis le spécimen nº 10. La valve est plus allongée et recourbée sur le côté postérieur, qui s'étend plus largement. Le test par rapport aux autres échantillons de crassicosta est relativement mince et d'une épaisseur égale sur toute son étendue. Sur la surface externe de cette valve on compte 17 côtes principales. dont les épines sont squamiformes et irrégulièrement distribuées. Dans les intervalles de ces côtes il y a cinq ou six filets rayonnants et épineux plus fins (figure 20)
La sutface de fixation représente une partie urnbonale développée perpendiculairement à la surface de la valve je Ile constituait donc toute la région du sommet. Cette aire de fiXation est très bombée et verticalement coupée en se recourbant légèrement vers la ligne cardinale et vers le côté antérieur.
Le talon de cette valve forme à l'intérieur un creux profond. ressemblant à une cloche. La fossette ligamentaire est profonde. La fossette dentaire antérieure est plus large et moins profonde que la postérieure. Variations.
La valve gauche nº 21 est remarquable par sa grande taille, son bord palléal arrondi, la régularité de son ornementation et la symétrie de son galbe. Le nombre de côtes principales est de cinq; toutes portent des épines demi-cylindriques et creuses. Le creux des épines est tourné vers le bord palléal. Entre deux côtes principales successives on en observe trois moins fortes et épineuses. Dans les intervalles de ces dernières, il y a quatre ou cinq filets rayonnants pourvus d'épines très fines et relevées. Les auricules sont inégales, elles sont ornées d'épines et de lamelles très fortes et serrées. L'auricule postérieure est plus large et plus développée que l'antérieure. Le sommet est bombé et se recourbe à 90° sur le plateau cardinal .» ZAVAREI, A. 1973. Monographie des Spondylidae actuels et fossiles. Centre d'études et des recherches de Paleontologie biostratigraphique. Notes et Contributions, 4: 1-233, pls. 1-16. [p. 91-93]
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Spondylus crasslcosta Lamarck, 1619; A. Zavarei, 1973, Monographie des Spondylidae actuels et fossiles, plate 10, figures 1-4.
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