Flexopecten palmatus (Lamarck, 1819)
LAMARCK, J. B. 1819. Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, présentant les caractères généraux et particuliers de ces animaux, leur distribution, leurs classes, leurs familles, leurs genres, et la citation des principales espèces qui s'y rapportent. Tome sixième, Premier partie, 343 p. Chez l'Auteur, au Jardin du Roi. De l'imprimerie de A. Belin. Paris, 1819. [p. 182]
1819 Pecten palmatus Lamarck, 1819
1825 Pecten uncinatus Defrance, 1825
1848 Pecten sulcatus Lamarck var. Dunker 1848
1848 Pecten crassicostatus, Dunker, 1848
1880 Pecten crestensis Fontannes, 1880
1910 Manupecten carinocostatus Schaffer, 1910
1960 Chlamys palmata bipartita Csepreghy-Meznerics, 1960
1825 Pecten uncinatus Defrance, 1825
1848 Pecten sulcatus Lamarck var. Dunker 1848
1848 Pecten crassicostatus, Dunker, 1848
1880 Pecten crestensis Fontannes, 1880
1910 Manupecten carinocostatus Schaffer, 1910
1960 Chlamys palmata bipartita Csepreghy-Meznerics, 1960
G. W. Knorr, 1768-1773, Die Naturgeschichte der Versteinerungen zur Erläuterung der Knorrischen Sammlung von Merkwürdigkeiten der Natur, plate BI, figures 1, 2.
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«18. Peigne palmé. Pecten palmatus.
P. testa ovato-rotundata; radiis 5 s. 6 supernè latescentibus; auricula altera majore. Knorr. Petrif. 4. part. 2. tab. B. I. f. 1 , 2. Habite...... Fossile des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Ses rayons paraissent glabres, les stries irausverscs s'apercevant à peine. Largeur, 44 millimètres.» JEAN BAPTISTE LAMARCK, 1819
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«Material: A single large fragment of a left valve lacking the central part of the shell, and several smaller fragments (BSPG 2007 X 51, 112).
Description: Shell relatively slender; disc angle usually less than 90° (literature data), in rare instances up to 100° (specimen from Gurlarn); moderately inflated. 7 prominent primary costae, more or less rectangular in cross-section, diverging into three secondary costae early in ontogeny. Interspaces slightly broader than primary ribs; occasionally bearing 1-3 additional, very weak secondary costae. Both costae and interspaces ornamented with distinct regular commarginal lirae.
Remarks: Flexopecten palmatus is subdivided in two subspecies, F. palmatus palmatus (LAMARCK, 1806) with smooth primary costae and F. palmatus crestensis (FONTANNES, 1880) with secondary costae; the specimens from Gurlarn belong to the latter form. Both subspecies co-occur in several of the Molasse localities of Lower Bavaria (e. g. Neustift), and show a continuous transition from smooth primarily costate to coarse secondarily costate specimens (similar to F. davidi), and thus these taxa rather display different morphs of a single species than disparate subspecies (STEININGER et al. 1971b).
Occurrence: Flexopecten palmatus is limited to the late Eggenburgian and early/middle Ottnangian of the Central and Western Paratethys and the Burdigalian
strata of Mediterranean France.» SCHNEIDER, S., B. BERNING, M. A. BITNER, R.-P. CARRIOL, M. JÄGER, J. KRIWET, A. KROH & W. WERNER. 2009. A parautochthonous shallow marine fauna from the Late Burdigalian (early Ottnangian) of Gurlarn (Lower Bavaria, SE Germany): Macrofaunal inventory and paleoecology. Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie, Abhandlungen, 254 (1-2): 63-103, figs. 1-11. [p. 72, 73]
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Flexopecten palmatus (Lamarck, 1806); S. Schneider, B. Berning, M. A. Bitner, R.-P. Carriol, M. Jäger, J. Kriwet, A. Kroh & W. Werner, 2009, A parautochthonous shallow marine fauna from the Late Burdigalian (early Ottnangian) of Gurlarn (Lower Bavaria, SE Germany): Macrofaunal inventory and paleoecology, figure 3K.
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«Variabilité et variétés. — L'étude d'un nombre assez considérable d'exemplaires provenant soit de la région d'Ulm, de la mollasse suisse, du bassin de Vienne, soit de la vallée du Rhône, nous montre des variations portant sur les trois points suivants:
1. La taille et la forme. — Des exemplaires de Niederstotzingen (près d'Ulm), observés dans les collections du Muséum de Vienne, atteignent 94 mm. de d. a. p. et 88 mm. de d. u. p. La taille augmentant, les bords latéraux s'excavent davantage, et le contour de la coquille devient plus arrondi et transverse. Ces exemplaires correspondent exactement au P. crassicostatus DUNKER. Des exemplaires de grande taille, analogues aux précédents, se trouvent également dans le Burdigalien de Clansayes (Drôme) (Collections de l'Université de Lyon) et au Belpberg (communiqué par M. Gerber). Chez la var. latesulcata SCHAFFER, la convexilé de la valve droite est quelque peu plus forte. 2. Costulation. — Les côtes principales de la valve droite montrent une tendance à la division; phénomène qui peut se suivre en série: indication vague de subdivision d'une côte (type de Lamarck), division complète d'une côte (exemplaire de Clansayes), de deux côtes (exemplaire du Belpberg) ou de toutes (P. sulcatus var. in DUNKER; et exemplaire de Jugingen faisant partie des collections de l'École polytechnique de Zurich). 3. Ornementation. — Le P. crestensis FONT., très semblable à Ch. palmata, par sa forme et sa costulation, montre une ornementalion vigoureuse, constituée par des costules radiaires, au nombre de 4 ou 5 sur les côtes, el 6 à 7 dans les intervalles, que recoupent des lamelles concentriques, concaves vers le bas entre les cordonnets, concaves vers le haut sur les cordonnets. Ces cordonnets radiaires sont plus ou moins inégaux, l'un d'eux peut dominer sur le dos de la côte comme: un exemplaire de valve gauche de la collection Fontannes (École supérieure des Mines de Paris) et Manupecten carinocostatus SCHAFFER. Partant d'exemplaires vigoureusement ornés, nous trouvons tous les inlermédiaires à ornementation plus ou moins obsolète ou sporadique (var. laevis SCHAFFER), justifiant la réunion de P. crestensis à P. palmatus, ainsi que le proposait Depéret (1892, Parallélisme (237). p. 219) et ainsi que semble l'admettre M. Schaffer. Par contre, il nous paraît impossible d'admettre le nom crestensis à la place de palmatus, qui lui est bien antérieur. D'autre part ni P. palmatus, ni sa var. crestensis, ne peuvent prendre place parmi les Manupecten (type P. pes-felis L.), que leurs oreilles inégales, leurs plis arrondis de la face interne, placent au voisinage immédiat des Chlamys du groupe de Ch. varia. Rapports et différences. — On a parfois comparé Ch. palmata el Ch. latissima. Ces deux espèces n'ont guère de commun que leurs larges côtes. La Ch. Davidi FONTANNES, de la mollasse sableuse, possède des côtes un peu plus nombreuses, surtout une valve droite à sommet nettement recourbé. Répartition géographique et stratigraphique. -- Cette espèce est localisée dans la dépression périalpine. Dans la vallée du Rhône elle se trouve dans la mollasse marneuse en compagnie de P. sub-benedictus et un peu plus haut, avec Ch. praescabriuscula, à Crest, Antichamp, Clansayes et dans le bassin de Forcalquier (Saint-Même, Oriol, Reillanne) où elle est le plus souvent déterminée sous le nom de P. simplex MICHELOTTI. La var. crestensis est, là, plus abondante que la forme typique. Au Burdigalien elle se trouve également dans le bassin de Vienne: Eggenburg, Kühring, Reinprechtspölla, Stockern. En Suisse et dans la région d'Ulm (Handen el Belpberg; Jungingen, Niederstotzingen, Dischingen), elle est helvétienne et non rare. Il semble qu'émigrée des régions précédentes au Burdigalien supérieur, elle ait persisté dans le domaine intermédiaire à l'Helvétien. La localité indiquée par Lamarck: environs de Bordeaux, ne saurait être retenue.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 73, 74]
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Chlamys palmata Lamarck; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, Plate e, figures 3, 4, 5, 5a, 7, 7a.
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