Flabellipecten costisulcatus (Almera & Bofill, 1897)
ALMERA, J. & A. BOFILL. 1897. Monografía de las especies del género Pecten del Burdigalense superior y de una Lucina del Helveciense de las provincias de Barcelona y Tarragona. Memorias de la Real Academia de Ciencias y Artes de Barcelona, 3ª época, 1 (20.2): 395-408, pls. 1-7 (2ª ed., Establ. Tipog. de Jaime Jepús y Roviralta, Barcelona). [p. 404, pl. 4, fig. 16]
1896 Pecten costisulcatus Almera & Bofill, 1897
1899 Pecten cannavarii Ugolini, 1899
1899 Pecten cannavarii Ugolini, 1899
J. Almera & A. Bofill, 1897, plate 4.
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«A. P. subbenedicto differi: costis numerosioribus, angustioribus, prominentioribus; valva dextra minus convexa costis unisulcatis; valva sinistra costis trigono-rotundatis, interstitiis unicostulatis, striis concentricis conspicuioribus.— P. Mac-Phersoni Kilian (Bol. de la Com. del Mapa geol. de España, t. XVII, p. 292; lam. P. f. 4) valde affinis.
Molasa arenosa de S. Vicens á Bará.— C.» JAIME ALMERA & ARTURO BOFILL, 1897
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«Análise
A valva direita é convexa, pouco pronunciada, com vértice pouco recurvado não ultrapassando o bordo cardinal que é quase recto. A concha é ornamentada por 12 costelas principais desiguais e duas mais fracas de cada Iado da concha nas áreas laterais. As costelas principais são pouco elevadas e arredondadas no vértice, tornando-se quadrangulares com a aresta arredondada para o bordo paleal. Os intervalos são mais estreitos que as costelas e de fundo plano. As orelhas são regulares, com costelas radiais em número de 7 ou 8. Toda a concha é coberta de ornamentação lamelar intensa devidos ás lamelas de crescimento. Não foi observada a valva esquerda. A valva direita de F. costisulcatus poderá confundir-se com F. bosniaskii mas a diferença de nível estratigráfico afasta esta hipótese, além de que, a valva direita de F. costisulcatus é mais encurvada, e mais longa que a de F. bosniaskii. Por outro lado a forma plocénica tem mais costelas. Distribuição estratigráfica Portugal Contínental — F. costisulcatus não tinha ainda sido assinalado no Miocénico de Portugal, sendo agora verificada a sua existência no Helveciano da Bacia de Lisboa. Localidades: Mutela, corte de Cacilhas-Mutela, cam. 15, corte da Foz da Fonte, cam. 7 e 15. No estrangeiro — Ocorre no Burdigaliano superior da província de Barcelona (Espanha) e no Vindoboniano da Itália.» VEIGA FERREIRA, O. DA. 1961. Pectinídeos do Miocénico da Bacia do Tejo. Comunicações dos Serviços Geológicos de Portugal, 45: 419-465, pls. 1-21. [p. 432, 433]
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Flabellipecten costisulcalus Almera & Boffill; O. da Veiga Ferreira, 1961, Pectinídeos do Miocénico da Bacia do Tejo, plate 6, figure 35.
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«Rapports et différences. — La diagnose donnée par MM. Almera et Bofill est trop sommaire, el ne donne pas une juste idée de tout l'intérêt de cette espèce certainement nouvelle. En outre la figure donnée par ces savants, un peu imparfaite, ne correspond pas exactement à leur description et aux échantillons originaux.
Il nous a été heureusement possible de combler cette lacune par l'examen des nombreux matériaux qui ont servi de types à la description et qui nous ont été communiqués avec le plus grand empressement par M. Almera. Parmi les échantillons de Saint-Vincent-de-Bara, il n'existe véritablement pas d'échantillon type, mais bien une série d'individus qui ont servi ensemble à établir la caractéristique de l'espèce. Dans ces conditions, les échantillons que nous figurons ici deviennent les cotypes de l'espèce. Une première objection serait à formuler à propos de l'emploi du nom de costisulcatus, qui a l'inconvénient de laisser supposer l'existence d'un sillon médian sur toutes les côtes, ainsi d'ailleurs que le représente la figure des auteurs, alors que ce sillon est au contraire exceptionnel. En effet sur une quinzaine de valves droites de la localité type, déterminées par M. Almera, nous n'en avons trouvé que deux ou trois portant un nombre assez restreint de côtes sillonnées. La majeure partie des autres individus possède des côtes quadrangulaires simples. La forme générale des côtes, leur nombre élevé, surtout leur irrégularité, jointes à la forme relativement étalée en éventail de la valve droite, ne laisse aucun doute sur l'attribution de cette espèce au genre Flabellipecten. Cependant la forme de la valve gauche plane et même légèrement concave, tendrait à rapprocher cette espèce des véritables Pectén. La place du F. costisulcatus semble donc tout à fait dans le voisinage du F. Bosniasckii, qui, lui aussi, possède ces caractères de transition entre les deux groupes. Diverses particularités faciles à saisir permettent, outre la différence de niveau, de distinguer le Fl. Bosniasckii du F. costisulcatus: nous n'avons en effet jamais observé de sillons sur les côtes de la valve droite du F. Bosniasckii. Cette- valve est aussi un peu plus bombée dans l'espèce miocène. Les valves gauches diffèrent par la présence de costules intercalaires dans le F. Bosniasckii; de plus le F. costisulcatus est toujours de taille plus petite. Malgré la différence de niveau géologique, nous réunirons provisoirement à cette espèce le F. Canavarii Ugolini, dont nous avons eu l'exemplaire type entre les mains. L'unique échantillon de cette espèce, pourvu de ses deux valves adhérentes l'une à l'autre, provient du Miocène moyen du Monte Bamboli. La valve droite est ornée du même nombre de côtes principales que le F. costisulcatus (18), assez irrégulières et séparées par des intervalles étroits. La valve gauche, un peu déformée par la fossilisation, est légèrement concave et porte quelques côtes de plus que la forme du Burdigalien d'Espagne; les côtes sont séparées par des intervalles encore plus étroits; il n'existe pas non plus de costules intercalaires ni de lamelles saillantes concentriques. Il faut probablement voir dans ces différences un indice de l'âge un peu plus récent du F. Canavarii. Répartition stratigraphique et géographique. — Cette espèce est spéciale au bassin méditerranéen; elle a été signalée en Espagne clans la province de Barcelone (Saint-Vincent-de-Bara) et en Italie au Monte Bamboli. Le gisement espagnol appartient à la mollasse sableuse du Burdigalien supérieur. En Italie le Monte Bamboli appartient au deuxième étage méditerranéen et probablement à un niveau élevé de cet étage (Tortonien).» DEPÉRET, C. & F. ROMAN. 1910-1912. Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des Régions voisines. II. Genre Flabellipecten. Mémoires de la Société Géologique de France. Paléontologie, 18 (2), 19 (1), Memoir 26: 105-168, pls. 12-23, text-figs. 44-71. [p. 111, 112]
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Flabelliecten costisulcatus Almera et Bofill; C. Depéret & F. Roman, 1910-1912, Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des Régions voisines, II. Genre Flabellipecten, plate 12, figures 2, 2a.
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