Pecten convexocostatus Abich, 1857
ABICH, H. 1857. Ueber das Steinsalz und seine geologische Stellung in Russichen Armenien. Palaeont. Mémoires de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg [Sixième Série] Sciences mathemátiques et physiques, 7: 118-150. [p. 118, pl. 1, fig. 4]
1857 Pecten convexocostatus Abich, 1857
H. Abich, 1857, plate 1.
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«P. testa orbiculari inaequivalvi, concentrice striata, valva dextra valde convexa, costis 20-22 ad hemisphaerium convexis; sulcis dimidio angustioribus; valva sinistra subplana; costis compressiusculis; auriculis subaequalibus striatis.
Die Schaale dieser Art ist beinahe kreisrund; Länge und Breite gewöhnlich gleich, sonst sehr wandelbar in ihrer Form. Die untere bisweilen sehr hoch und regelmässig gerundete Schaale zeigt einen übergebogenen Wirbel; ihre 20 bis 22 Rippen sind hoch gewölbt und die im Grunde flachen Zwischenfurchen etwas mehr eIs halb so breit. Bei gut erhaltenen Schaalen sieht man sehr regelmässige und dichte concentrische Linien über Rippen und Zwischenfurchen verlaufen, die besonders auf dem Grunde der letzteren scharf marquirt sind. Die fast gleichförmigen Ohren zeigen die deutliche Fortsetzung der concentrischen Streifung. Die gewöhnliche Länge der Muschel ist 40-50 Millim. Die obere Schaale (nicht fig. 4, a.) zeigt auf der inneren Fläche eine den Rippen der unteren Fläche entsprechende Anzahl von flachen und breiten kantigen, in der Mitte etwas eingesenkten Rippen, mit tiefen, etwas schmäleren Zwischenfurchen. Die Muschel habe ich aus dem dichten Foraminiferen reichen Kalkstein am West- und Ostufer des Urmiasees erhalten und von Aschkala bei Erzerum aus ähnlichem Kalkstein mitgebracht. Dieser Pecten, welcher von Seiten seiner stark convexen unteren und seiner flachen oberen Schaale in die Verwandtschaft des Pecten Jacobeus gehört, zeigt eine unverkennbare Aehnlichkeit mit einem P., der im Wiener Becken häufig ist und in den Sammlungen von dort übereinstimend als P. pabelliformis Brocchi bezeichnet wird, jedenfalls aber eine grosse Wandelbarkeit in der Form zu besitzten scheint. Zur Veranschaulichung dieser Aebnlichkeit ist in Fig. 6, a. b. ein derartiger Pecten in seinen natürlichen Grössenverhältnissen abgebildet, der in hiesiger akademischer Sammlung, durch die Etiquette der geologischen Reichsanstalt als P. flabelliformis Brocchi von Enzesfeld bei Wien verbürgt ist. Die einzigen Unterschiede zwischen dieser Form und dem P. convexo-costatus vom Urmia bestehen in der geringeren Anzahl von Falten und in der schwächeren Wölbung der unteren Schaale bei dem P. flabelliformis. Indessen zeigen die Exemplare des Pecten vom Urmiasee ähnliche Abweichungen im gleichen Sinne unter sich. Diagnose und Abbildungen vom P. flabelliformis Brocchi, wie sie Lamark T. VII. p. 161; Goldfuss T. II. p. 66, Tab. XCVI. fig. 8. (Pecten flabelliformis Defr.) und Deshayes, Exped. de Morée, Moll. pl 20. fig. 1. 2. p. 119 übereinstimmend geben, können aber eben so wenig auf den P. convexo-costatus, wie auf den P. flabelliformis von Enzesfeld bezogen werden. Bei Weitem grösser ist die Annäherung beider an den P. solarium Lamark Tom. VII. p. 155 und Goldfuss p. 65, Tab. XCVI. fig. 7. Unter solchen Umständen schien es mir rathsamer den Pecten vom Urmiasee vorerst noch als eine besondere Art zu betrachten, bis die Acephalen des Wiener Beckens von Hörnes bearbeitet und die dort vorkommenden Arten genau gesondert und definirt sein werden.» HERMANN ABICH, 1857
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«Rapports et différences. — La description très incomplète que nous donnons ci-dessus a été faite d'après un unique échantillon provenant de la collection Abich et étiqueté de la main de ce savant. Mais ce spécimen qui provient du plateau d'Urmia n'est pas le type de l'espèce. Ce dernier ligure par Abich en 1857 est un échantillon complet de la valve droite accompagné d'un spécimen de la valve gauche vu par dedans. Ces échantillons types n'existent plus aujourd'hui d'après l'enquête qu'a bien voulu faire pour nous M. Karpinsky, ni à l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg, ni à l'Institut des Mines de celle ville. Nous sommes donc obligé de nous reporter aux ligures données par Abich dans son ouvrage. La ligure de la valve droite (Pl. I, fig. 4) est assez conforme dans l'ensemble au spécimen d'Urmia, et en diffère seulement par l'existence d'une ornementation concentrique très accusée qui fait défaut dans la coquille que nous avons entre les mains; mais il ne nous parait pas impossible que cette ornementation provienne d'une exagération du dessinateur, car noire échantillon ne présente que des lignes d'accroissement très peu visibles comme
cela existe dans les autres espèces du groupe adancus. Quant à la valve gauche nous ne la connaissons que par la ligure publiée par Abich (Pl. I, fig. 4:i) où la valve est vue par la face interne et ne nous donne aucun renseignement sur la présence ou l'absence des côtes intercalaires si caractéristique du groupe. Il y a done lieu de faire encore des réserves sur l'attribution définitive du P. convexo-costatus ou groupe aduncus. En dehors de la région arménienne, où Abich a pris le type de son espèce, le type du P. convexo-costatus a été cité par M. Fuchs du Miocène du Gebel Geneffe, près Suez. Un simple coup d'oeil jeté sur la ligure donnée par ce paléontologiste (Libysche Wüste, Pl. XVI, fig. 1, 2) montre la différence profonde entre les deux formes; l'espèce d'Egypte n'a que 12 à 13 côtes au lieu de 16 à 18 à la valve droite; ces côtes sont beaucoup plus larges, moins saillantes à la périphérie et couvertes de lamelles concentriques serrées comme dans le groupe du P. Beudanti, auquel du reste M. Fuchs le compare dans le texte. Il nous parait d'après les exemplaires que nous avons reçus du Gebel Geneffe qu'il s'agit soit de l'espèce que nous décrivons sous le nom de P. pseudo-Beudanti, soit du P. Kochi. Distribution géographique. — D'après ces données, le P. convexo-costatus serait spécial à la région arménienne, Abich l'a décrit de la partie sud de la haute plaine d'Erzeroum et de la région du lac d'Urmia. Extension stratigraphique. — Autant qu'il est permis de le supposer par les descriptions d'Abich et les commentaires de M. Suess, les couches calcaires miocènes de l'Arménie et de l'Azerbeidjan (région du lac Urmia) d'où provient le P. convexo-costalus appartiendraient au premier étage méditerranéen comme les couches de Siokuh en Perse, où Tietze a découvert le P. difficilis.» DEPÉRET, C. & F. ROMAN. 1902. Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe et des régions voisines. Première Partie: Genre Pecten. Mémoires de la Société Géologique de France. Paléontologie, 10 (1), Memoir 26: 1-73, pls. 1-8, text-figs. 1-33. [p. 56, 57]
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Pecten convexo-costatus, Abich; C. Depéret & F. Roman. 1902, Monographie des Pectinidés néogènes de l'Europe, pl. 6, fig. 7.
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