Costellamusiopecten duwelzi (Nyst, 1861)
NYST, P. H. 1861. Notice sur une nouvelle espèce de coquillage fossil du genre Pecten trouvée dans le Crag noir d'Anvers ainsi que sur un gisement à Echinodermes, Bryozoaires et Foraminifères. Bulletins de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 2ª série, t. XII: 198-202. [p. 199, pl. page 202]
1861 Pecten duwelzi Nyst, 1861
P. H. Nyst, 1861, plate page 202.
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«Deux autres espèces sont venues, apres cette époque, enrichir suceessivement notre faune belgé, l'une, le P. princeps, Sow. [Pecten princeps G. Wood., l.c., Bivalves, t. I, pl. VI, frig. 1], du crag rouge d'Anvers, qui se rencontre également en Angleterre dans le crag corallien de Ramsholt que nous rapportons au crag gris de notre pays; l'autre, tout à fait inedite, que nous mettons aujourd'hui sous les yeux de I'Académie et qui nous a été remise pour faire partie des collections de l'Etat, par M. le capitaine Duwelz, commandant la partie des travaux de l'enceinte actuellement en construction entre la chaussée de Wommelghem et le fortin n° 3, où elle a été rencontree dans le crag noir. En dédiant ce beau peigne a M. le capitaine Duwelz, nous avons voulu rendre hommage aux soins intelligents que met cet officier à préserver de toute mutilation et à conserver à la science les objets d'histoire naturelle que l'on découvre dans les lieux où il exerce son commandement.
Le Pecten Duwelzii, dont nous donnons ici une description ansi que la figure, en attendant que nous fassions paraître un travail d'ensemble sur les espèces nouvelles qui pourront encore être découvertes dans les vastes fouilles des environs d'Anvers, offre, par sa valve supérieure, la seule qui nous soit encore connue en ce moment, certaines analogies avec celles des P. grandis, complanatus et Westendorpii. Mais cette valve diffère essentiellement de la valve supérieure de ces espèces, par sa forme bien plus orbiculaire, plus bombee, la coquille paraissant devoir être équivalve, ainsi que par la disposition des côtes longitudinales qui la garnissent. Ces côtes, au nombre de douze ou treize, sont légèrement convexes et assez Iarges; couvertes, vers le crochet, tie trois autres petites côtes longitudinales dont la médiane est la plus élevée. Vers le milieu de la coquille, l'on aperçoit encore, de chaque côté de la côte principale, une autre côte ordinairement plus fine; de sorte que la partie inférieure de chaque grande côte est couverte de cinq petites côtes écailleuses. Dans les interstices, presque aussi larges que les grandes côtes mêmes, on observe, en outre, trois petites côtes aussi longitudinales, dont la médiane est plus forte que les latérales: celles-ci ne commenced à paraître qu'à la moitié superieure de la valve que nous avons sous les yeux; elles sont également, comme les autres côtes, finement écailleuses. Les oreillettes de ce peigne sont à peu près égales et couvertes de stries semblables aux côtes. A l'interieur, cette valve est pourvue de douze ou treize sillons profonds qui correspondent aux grosses côtes de la partie externe de la coquille; ces sillons sont plus larges que ceux qui existent dans le P. complanatus. Enfin ce beau peigne mesure quatrevingt- huit millimètres de longueur sur nonante-six de largeur.» PIERRE HENRI NYST, 1861
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