Pseudamussium sublaevigatus Nyst, 1845
NYST, P. H. 1845. Description des coquilles et des polypiers fossiles des terrains tertiaires de la Belgique. 2.vols. Mémoires Couronnés et Mémoires des savants étrangers, Académie Royale des Sciences et belles-lettres de Bruxelles, 17: 1-676, pls. 1-15 [Title page dated 1843 but not published until 1845. Reprinted 1845-1846 in book form with 33 additional plates] [p. 298, pl. 8, figs. 4, 4b]
1843 Pecten sublaevigatus Nyst, 1845
P. H. Nyst, 1845, plate 8.
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«P. testa aequivalvi, ovato-orbiculari, convexo-plana, incequilaterali, radiatim costata: costis numerosis, planulatis, crebris, transversim irregulariter striatis; auriculis incequalibus, striatosquamosis.
Localite. — Laeken (peu commune).
Nous n'avons pu rapporter cette espèce è aucune de ses congénères décrites par MM. Deshayes, Goldfuss et Sowerby, ce qui nous fait supposer qu'elle est nouvelle. On la prendrait au premier abord pour une variété des Pecten glaber ou mitis, mais il suffit de comparer les oreillettes pour s'assurer qu'elle en est distincte.
Cette coquille est ovale, presque orbiculaire. Ses valves sont peu convexes et inéquilatérales. Sa surface extérieure est couverte d'une soixantaine de fines côtes aplaties et lisses, lesquelles ne sont séparées les unes des autres que par une strie peu profonde. Ces côtes, très-apparentes vers les bords de la coquille, deviennent à peine sensibles vers les crochets; elles sont, en outre, coupées par des stries transverses d'accroissement qui la font paraître comme zonée. Les oreillettes sont inégales, un peu obliques: la postérieure, la plus petite, est striée et granuleuse à la base; l'antérieure, la plus grande, est fortement échancrée à la base, où elle est toujours munie, à son bord inférieur, de cinq dents très-regulières. Elle est aussi fortement striée et squamulée. Son bord est très-finement crénelé. Cette espèce, peu commune à cause de sa fragilité, a 18 à 20 millimètres de diamètre.» PIERRE HENRI NYST, 1845
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«Wood (1851) considered Pecten sublaevigatus Nyst, 1843 to be a synonym of Pseudamussium princeps. However, Nyst's species is much smaller than P. princeps, has an utterly different adult ornament, and occurs in the Wemmel Member (Late Eocene) at Laeken, near Brussels.»
MARQUET, R. & H. H. DIJKSTRA. 1999. Neogene species of Pseudamusium (Mollusca, Bivalvia, Pectinidae) from Belgium. Contributions to Tertiary and Quaternary Geology, 36 (1-4): 45-57, pls. 1, 2. [p. 48]
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«Cette espèce est moins abondante que la précédente [Pecten (Aequipecten) honi E. Vincent, 1928]; le Musée en possède une centaine de valves. La taille maxima de celle espèce n'atteint qu'environ la moitié de la taille du fossile précédent.
On constate, à l'examen du tableau ci-dessus, que les proportions de cette coquille ne montrenl pas une variation régulière avec l'âge; quelques individus, i.ès peu nombreux, présentent, à la vérité, des proportions inverses de celles des autres, c'est-à-dire que le diamètre antéro-postéricur devient légèrement supérieur au diamètre umb -ventral, mais ce phénomène esl accidentel et sans rapport avec la taille de l'animal. Le nombre de côtes est beaucoup moins constant que chez P. honi; il est en moyenne de soixante-deux. Cette espèce, très facilement reconnaissable, est bien distincte de tous les autres peignes éocènes du Bassin anglo-parisien. Gisements: Belgique. Sables de Wemmel, Sables et Argiles d'Assche.» GLIBERT, M. 1936. Faune malacologique des Sables de Wemmel. I. Pélécypodes. Mémoires du Musée Royal D'Historie Naturelle de Belgique, 78: 1-241, pls. 1-7. [p. 52]
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Pectén (Aequipecten) sublaevigatus Nyst 1843; M. Glibert, 1936, Faune malacologique des Sables de Wemmel, pl. 2, fig. 1.
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«A cette description, nous ajouterons les observations suivantes: La valve droite est moins profonde que la valve gauche; puis, le contour de la coquille peut varier quelque peu: presque orbiculaire, il devient aussi parfois plus étroit, un peu ovalaire. Le bord antéro-dorsal est faiblement concave et général ~ment un peu plus court que l'autre côté. Le nombre de costules de la surface peut s'élever à 70; elles ne sont pas toujours lisses et unies sur toute leur longueur, mais portent fréquemment sur leurs angles, au bord des rainures séparatives, un rang de très petites aspérités ou écailles dressées et, sur les flancs de la coquille, où les côtes sont plus étroites, de petites écailles plus ou moins serrées, qui en occupent toute la largeur et apparaissent comme des granulations dans les cas fréquents d'usure. Les côtes manifestent également, près du bord de la valve des grands exemplaires, une tendance à se subdiviser et y portent souvent une, deux ou trois faibles rainures longitudinales, qui les subdivisent en deux, trois ou quatre faibles costules rayonnantes secondaires. Sur beaucoup de spécimens, les côtes restent régulières; sur d'autres, on constate, ça et là, l'intercalation d'une côte nouvelle ou la subdivision en deux d'une côte existante, ou les deux cas à la fois. Pal fois aussi, mais rarement, les rainures sont plus larges qu'à l'ordinaire et les côtes s'arrondissent et paraissent plus proéminentes. Les crochets se trouvent aux troi; cinquièmes de la longueur de la ligne cardinale. L'oreiliet'e postérieure est coupée obliquement ver; l'avant, l'antérieure de la valve gauche également, de façon que les bords latéraux restent parallèles ou peu s'en faut; l'antérieure de la valve est étroite et son bord antùieur courbe et oblique; l'échancrure s'enfonce à un peu plus de la moitié de la longueur de l'oreillette. Les costules de l'oreillette antérieure de la valve gauche sont fréquemment ai aiguës. Le bord palléal des valves est faiblement crénelé.
Notre plus grand exemplaire mesure 25 mm. de haut sur 23,5 mm. de long.» VINCENT, E. 1928. Les Pecten des Sables de Wemmel. Annales de la Société royale Zoologique de Belgique, 58 (1927): 89-95, figs. 1-9. [p. 92]
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Chlamys (Aequipecten) sublaevigata Nyst; E. Vincent, 1928, Les Pecten des Sables de Wemmel, figures 4, 5.
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