Hilberia hoeninghausi (Defrance, 1825)
DEFRANCE, J. L. M. 1825. Peigne. In: F. Cuvier (Dir.), Dictionnaire des Sciences Naturelles […], Tome XXXVIII: 251-268. F. G. Levrault, Éditeur. Strasbourg, Paris, 1825. [P. 256]
1825 Pecten hoeninghausi Defrance, 1825
Pecten (Janira) hoeninghausii Defrance; F. Sandberger, 1863, Die Conchylien des Mainzer Tertiärbeckens, plate 32, figures 2, 2a.
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«Peigne de Hoeninghaus; Pecten Hoeninghausi , Def. Coquille orbiculaire, à oreilles presque égales, portant dix côtes sur chaque valve: celles de la valve supérieure sont carénées; sur celles de l'inférieure, ainsi que dans l'intervalle qui les sépare , il se trouve des sillons profonds et assez égaux entre eux. Les stries élevées, qui alternent avec les sillons, sont couvertes de lames épaisses, qui sont disposées transversalement. Cette jolie espèce est très-remarquable. Longueur, quinze lignes. On la trouve à Klein-Spouwen, entre Maëstricht et Tongres, dans une couche de sable quarzeux.»
JACQUES LOUIS MARIN DEFRANCE, 1825
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«Rapports et différences.— Les valves droites de Ch. Janus et Ch. Hoeninghausi sont très différentes, par contre les valves gauches offrent quelque ressemblance. Cependant chez Ch. Hoeninghausi il y a moins de côtes (10-11 au lieu de 17) mieux séparées.
C'est Ch. rupeliensis v. KOENEN, qui se rapproche le plus. Cette espèce a cependant une valve droite à sommet un peu contourné et les costules ne sont pas ou très faiblement écailleuses. La valve gauche est toujours plus ou moins concave, les costules intercalaires sont rares. Distribution.— Ch. Hoeninghausi se trouve au point de vue stratigraphique du Tongrien inférieur au Rupélien supérieur; au point de vue géographique, elle s'étend à la Belgique et au Bassin de Mayence. C'est en Belgique qu'elle est le plus abondante. Dans le Tongrien inférieur on la trouve à Grimmertingen; elle est déjà fréquente dans le Tongrien supérieur (sables de Vieux Joncs: Klein Spauwen). Dans le Rupélien inférieur Ch. Hoeninghausi existe très abondante dans le couches à Astarte trigonella de Bergh, Looz, Kerniel, Hulsberg, Rupelmonde. Dans les argiles de Boom (Rupélien supérieur) on la trouve à Boom, Noeveren, Niel, Baesele, Terhaegen. Dans le Bassin de Mayence je l'ai observée du Rupélien de Wöllstein. Une citation du Rupélien de Söllingen par Speyer (1862-1866, p. 315) n'est pas certaine. Ch. Hoeninghausi paraît donc passablement endémique. Dans sa région de plus grande durée (Belgique) elle se différencie à la fin (argile de Boom) en donnant une variété de grande taille.» ROGER, J. 1944. Révisión des Pectinidés de l'Oligocène du domaine nordique. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 50: 57 p., figs. 1-27, pls. 1, 2. [p. 12, 13]
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Chlamys hoeninghausi Defrance; J. Roger, 1944, Révisión des Pectinidés de l'Oligocène du domaine nordique, plate 1, figures 1, 1a-1d.
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«Les spécimens types (cotypes) sont au nombre de cinq, trois de la valve droite et deux de la valve gauche. Ils proviennent de Klein-Spauwen (Limbourg belge), dans les couches à Cêrithes de l'Oligocène moyen (Stampien).
L'espèce a été figurée pour la première fois sous le nom de Defrance, d'après des spécimens de la même localité (topotypes), par Goldfuss (1833. — Petrefacta Germaniae, 2e partie, p. 60, PI. XCIV, fig. 10a, 10b, 10c, 10d). Il a semblé utile de reproduire les figures de Goldfuss, qui sont excellentes, bien conformes au type, et montrent, à l'aide de fragments grossis, les détails de l'ornementation des deux valves. Le P. Hoeninghausi appartient au grand genre Chlamys Bolten (1798. -- Muséum Boltierianum, édition P. E. Röding. Hambourg) et à la section Aequipecten Fischer (1886. — Man. Conchyl., p. 944).» DEPÉRET, C. 1904. Pecten Hoeninghausi. In: "Paleontologia Universalis" Centuria 1, Ser. 1, fasc. 3, fiche 50. Paris. [p. 50a]
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Pecten hoeninghausi Defrance, 1825; C. Depéret, 1904, Paleontologia Universalis, fiche 50.
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