Gigantopecten gallicus (Mayer-Eymar, 1864)
MAYER-EYMAR, K. 1864. Die tertiärfauna des Azoren und Madeiren. vi, 107 p., pls. 1-7. Zurich [Under K. Mayer]. [p. 45]
1864 Pecten gallicus Mayer-Eymar, 1864
1914 Pecten (Grandipecten) tournali var. syrticus Cossmann & Peyrot, 1914
1914 Pecten (Grandipecten) tournali var. syrticus Cossmann & Peyrot, 1914
Ch. galIica (M. E) Peyrot; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 15, figures 1, 2.
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«Ich kenne noch vier grosse, mit P. latissimus verwandte Pecten-Arten, die man nicht mit ihm oder unter einander verwechseln darf. Es, sind:
1. P. terebratuliformis Serres, aus dem Mainzer Schichten von Montpellier; 2. P. Tournali Serres, aus dem Mayencien von Saucats bei Bordeaux und aus (den Schichten gleichen Alters?) der Umgegentl von Montpellier.— Länge 120, Breite 130 milI.; 3. P. gallicus Mayer, der auf jeder Schale dreizehn glatte und gleiche Rippen trägt, von welchen die der oberen Schale an ihrem Ursprung. Knoten tragen. — Länge 167, Breite 187 mill. — Ziemlich häufig im Mayencien zu Savigné bei Toursf und im Helvétien zu Salles bei Bordeaux, 4. P. Napoleonis Mayer, ausgezeichnet durch seine in die Quere gebaute, weniger gewölbte Gestalt und durch die sechszehn erhabenen, wenig erweiterten Rippen, die, sowie ihre Zwischenräume, hier und da längsgestreift und zugleich mit Querstreifen bedeckt sind.— Länge 146, Breite 176 mill. Zwei Exemplare, aus der oberen Pecten Schicht von Saucats stammend.» KARL MAYER-EYMAR, 1864
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«Les datations précédentes confèrent à P.(G.) gallicus des gisements de Salles et de Lassime un âge serravallien moyen à supérieur. Il en est de même pour les rares spécimenes de P.(G.) latissimus récoltés dans les faluns de Salles.
Il existe, dans la molasse de Martignas un Gigantopecten à affinités albinus dont P.(G.) gallicus ne serait peut-être qu'une simple variété écologique. Cette molasse est depuis longtemps considérée comme contemporaine des faluns de Salles (Tournouër, 1873; Balland, 1937). Ce Gigantopecten aff. albinus serait donc serravallien ainsi que le Flabellipecten solarium récolté dans le mêmes gisements. Toutefois, de nouvelles datations s'imposent pour vérifier cette hypothèse déjà ancienne.» BONGRAIN, M. 1988. Les Gigantopecten (Pectinidae, Bivalvia) du Miocène français. Cahiers de Paleontologie, 230 p., pls. 1-17. Éditions du Centre National de la Recherche Scientifique. Paris, 1988.
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P. (G.) gallicus (M.E.) Cossmann et Peyrot; M. Bongrain, 1988, Les Gigantopecten du Miocène français, plate 5, figures 1-7.
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«Les deux espèces: P. gallicus et P. Napoleonis, décrites en 1864 (Azoren, [39]) par Mayer, prêtent à confusion, car, très sommairement décrites, elles ne sont accompagnées d'aucune figuration. La seconde peut être abandonnée, aucune valve portant ce nom n'ayant jamais été retrouvée, aucun auteur ne l'ayant jamais repris.
Pour la seconde il existe, soit à Zurich, soit à Berne, des exemplaires étiquetés par rauleur. Les uns correspondent à la Ch. albina décrite précédemment, les autres appartiennent à une espèce différente. Précisément, M. Peyrot a figuré, sous le nom de gallicus, une valve droite de Salles, en tous points semblables à ces derniers. Nous conserverons donc le terme gallicus, en faisant suivre le nom de Mayer, de celui de Peyrot, qui le premier a figuré et délimité l'espèce. Description. — Elle sera faite à l'aide du malériel suivant: le type de gallicus PEYROT provenant de l'Helvétien de Minoy (Salles), (Collection Peyrot); un spécimen des faluns de Cléré (Indre-et-Loire), étiqueté gallicus par Mayer (Muséum de Berne); une grande valve gauche de Salles (Gironde) (Collection de l'Université de Lyon).
Les valves sont équilatérales; les bords latéraux rectilignes, le postérieur étant un peu plus long, Le sommet peu recourbé à la valve droite, dépasse à peine le bord cardinal rectiligne; à la valve gauche, i'l est pointu, interrompant la ligne des oreilles, et déprimé par un "coup de pouce" d'une quinzaine de mm. Les oreilles sont à peu près égales, planes, coupées par une ligne droit pour les postérieures, tandis que l'antérieure de la valve droite est légèrement sinuée à la base. Un sillon aigu délimite les oreilles de la surface de la coquille.
A la valve droite, outre les 11 côtes pl'incipales, on trouve en avant un groupe de 3 cordons rapprochés et en arrière un autre groupe de 4. Les côtes décroissent lentement de taille latéralement; leur section est l'ectangulaire, arrondie sur les angles, moyennement saillante et perdant un peu de relief vers le bord palléal. Les intervalles à fond plan ont une largeur égalant à peu près les 2/3 de celle des côtes. La valve gauche porte latéralement les bourrelets habituels aux espèces de ce groupe. Dans la dépression radiale postérieure logent 2 petites côtes auxquelles font suite 7 côtes principales, et enfin une huitième bordant le bourrelet latéral antérieur, dont elle est faiblement séparée. Les bourrelets sont parcourus par quelques stries radiales. Les côtes semblables à celles de la val ve droite sont plus étroites que les intervalles. L'ornementation concentrique est représentée par de fines stries régulières, serrées, passant sur les côtes et dans les intervalles. De plus fortes stries d'accroissement sont indiquées dans le tiers inférieur. L'ornementation radiale est réduite à de rares traces de costules dans quelques intervalles et sur les oreilles. La face interne n'offre aucun caractère particulier. Rapports et différences. — Ch. albina et Ch. Dregeri sont les deux espèces les plus proches. Ch. gallicus se distinguera essentiellement de la première par sa forme équilatérale, ses côles plus grêles, plus plates. De la seconde, elle se différencie par son angle apical plus petit, ses lignes latérales plus courtes et le sommet non contourné à la valve droite. Répartition géographique et stratigraphique. — Les rares exemplaires connus appartiennent à l'Helvélien du domaine atlantique. Nous devons signaler cependant l'existence, au Laboratoire de Paléontologie du Muséum d'Histoire Nalurelle de Paris, d'une belle valve gauche provenant de Perpignan et portant le nom P. zebedaeus VALENCIENNES accompagné du commentaire suivant: "Comptes rendus avril 1858, p. 760.— Espèce voisine de P. platypleuros VAL. mais qui est plus étroite, plus haute, qui a les côtes plus effacées vers le haut et qui n'a pas de stries entre les côtes ou sur elles-mêmes. De Perpignan par M. Michaud, 1842." Cette valve ne ressemble pas au Ch. latissima = (platypleuros) du Pliocène de Perpignan; par contre, elle concorde exactement avec le Ch. gallica (M. E.) PEYROT, décrit ei-dessus. Cette valve de P. zebedaeus provient-elle réellement du Pliocène de Perpignan? Cela n'est pas impossible. De toute façon, il semblerait que l'habitat de Ch. gallica se soil étendu à la Méditerranée occidentale.» ROGER, J. 1939. Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe. Conclusions générales sur la répartition géographique et stratigraphique des Pectinidés du Tertiare Récent. Mémoires de la Société Géologique de France [Nouvelle série], 17 (2-4): 1-294, pls. 1-28. [p. 30, 31]
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Ch. galIica (M. E) Cossm. et Peyrot; J. Roger, 1939, Le genre Chlamys dans les formations néogènes de l'Europe, plate 14, figure 1 (above); plate 16, figure 1 (Type de P. zebeddus Valenciennes) (below).
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