Pecten nolani Bardin, 1883
BARDIN, L. 1883. Note sur quelques pectinidées du miocène de l'Anjou. Mémoires de la Société nationale d'agriculture, sciences et arts d'Angers, 24 (1882): 114-126. [p. 125, figs. 2a, 2b]
«PECTEN NOLANI. Bardin.
(FIG. 2. A. GRANDEUR NATURELLE, B. PARTIE GROSSIE.) 1854. Pecten decemradiatus. Millet, Paléontol. de M. et L, p. 171, nº 303.
1865. Pecten decemradiatus. Millet, Indicat. de M. et L., t. II, p. 605, nº 220. 1866. Pecten decemradiatus. Millet, Paléontog. de M. et L., p. 29, nº 220. 1882. Pecten Nolani. Bardin. Mém. Soc. agricult. sciences et arts d'Angers, t. 24. Coquille petite, fragile, subéquivalve, inéquilatérale, cunéiforme, plus longue que large, très déprimée, presque plane, munie de dix côtes rayonnantes, assez fortes et saillantes; les côtes des deux valves sont ornées de stries, légèrement écailleuses dans les individus bien conservés; ces stries, relativement espacées, sont ordinairement au nombre de deux sur les côtes latérales, de trois sur les autres, quelquefois quatre sur une des médianes; les intervalles intercostaux sont égaux, de même largeur que les côtes et complètement, dépourvus de stries. Sur les deux valves, les côtes et les intervalles sont recouverts d'un tissu très fin et très élégant de stries obliques et entrecroisées. Les oreillettes sont inégales, striées; la grande oreillette de la valve inférieure est assez élancée et oblique; elle porte huit stries rayonnantes, rapprochées deux à deux, de manière à les distribuer en quatre paires. DIMENSIONS.
Du bord cardinal au bord palléal 17-48 millim.;
— Du côté anal au côté buccal., 15 millim.; — Épaisseur 6-7 millim. Loc. Sceaux. Très rare. Il était impossible de conserver le nom de Pecten decemradiatus imposé par M. Millet à cette charmante petite espèce, cette dénomination ayant déjà été employée pour une espèce vivante du même genre par Lister, Hist. Conchyl., pl. 188., fig. 26 (teste Defrance, in Dictionn, des sciences natur., tom. XXXVIII, pag. 250). — Nous sommes heureux de dédier ce Pecten à M. Nolan, officier au 77e de ligne, et de le remercier ainsi du concours qu'il nous a donné dans ce travail. — Sans son habile crayon, les espèces ne seraient pas figurées, et, par suite, cette étude aurait perdu tout l'intérêt qu'elle peut avoir aux yeux des paléontologistes. M. Tournouër, après nous avoir aidé de ses conseils, a bien voulu donner tous ses soins à l'exécution de la planche qui accompagne cette note; qu'il nous permette de lui offrir ici le témoignage de toute notre reconnaissance.» LOUIS BARDIN, 1883
|
L. Bardin, 1883, figures 1-4.
|