Pecten thorenti Archiac, 1846
ARCHIAC, A. D'. 1846. Description des fossiles recueillis par M. Thorent dans les couches a nummulites des environs de Bayonne. Mémoires de la Société Géologique de France [2me Série], 1 (4): 189-217. [p. 211, pl. 8, figs 8, 8a, 8b]
«3. PECTEN THORENTI. Nov. sp., pl. VIII, fig. 8, a, b.
Coquille rétrécie vers le sommet, suborbiculaire dans sa partie moyenne et inférieure. Valve droite (la seule que nous connaissions), très déprimée, équilatérale, couverte de 22 ou 23 côtes rayonnantes, égales, arrondies, séparées par des intervalles ou des sillons également peu profonds, et dans lesquels on observe trois ou quatre stries longitudinales plus ou moins prononcées. Quelques stries fines, obsolètes, se voient aussi sur les côtes; mais, vers le bord postérieur, chacune de ces dernières est divisée par deux stries en trois parties inégales, dont celle du milieu est la plus large, et alors il n'y en a plus au fond du sillon intermédiaire. Toute la surface de la coquille est ornée en outre de stries transverses, fines, également espacées et lamelleuses, qui, en passant sur les côtés et les stries longitudinales, y déterminent des écailles arrondies ou des espèces de festons très réguliers. (Fig. 9, b.) Oreillettes assez grandes, sub-égales, un peu renversées en dehors, ornées de cinq plis très écailleux, surtout celui qui forme le bord supérieur. Une échancrure profonde à la base de l'oreillette antérieure. Bord des valves dentelé. Charnière inconnue. Angle des arêtes cardinales de 80°. — Hauteur, 40 millim.; largeur, 40; profondeur de la valve, 5.
Cette espèce, quoique distincte des précédentes, appartient encore à ce groupe de Pecten plus ou moins orbiculaires, assez déprimés, équivalves, équilatéraux, ou sub-équilatéraux, à oreillettes sub-égales, dont les valves sont ornées de 18 à 25 et même 30 côtes rayonnantes, égales, séparées par des sillons plus ou moins profonds, et divisées par des stries longitudinales que traversent des stries concentriques régulières, fines, égales, lamelleuses, déterminant à leur passage sur les côtes et les autres stries des écailles ou des festons arrondis très élégants. Les écailles du P. Thorenti ressemblent beaucoup à celles du P. biaritzensis, quoique les deux coquilles soient très différentes. — Phare de Biaritz et au-delà du rocher du Goulet.» ADOLPHE D'ARCHIAC, 1846
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A. d'Archiac, 1846, plate 8.
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