Pecten subtripartitus Archiac, 1850
ARCHIAC, A. D'. 1850. Descriptions des fossiles du groupe nummulitique recueillis par M.S. - P. Pratt et M.J. Delbos aux environs de Bayonne et de Dax. Mémoires de la Société Géologique de France [2me Série], 3 (6): 397-456 , pls.: 8-13 [p. 434, pl. 12, figs. 14, 14a, 15, 16, 16a]
«2 . PECTEN SUBTRIPARTITUS, nov. sp., pl. XII, fig. 14, a, 15, 16, a.
(Bull, de la Soc. géol., 2e sér., vol. IV, p. 1010, 1847; Pecten tripartitus, Mém. de la Soc. géol., 2e sér., vol. II, p. 210. ) Coquille orbiculaire, déprimée, équivalve, sub-équilatérale. Crochets petits, pointus. Arêtes cardinales légèrement concaves; l'antérieure plus courte que la postérieure, l'une et l'autre faisant entre elles un angle de 100º. Bord cardinal droit ; bords latéraux et inférieur formant une courbe circulaire. Valves couvertes de 26 à 28 côtes rayonnantes, arrondies, séparées par des intervalles ou sillons égaux entre eux, mais moins larges que les côtes. Celles-ci et les sillons sont divisés par des stries longitudinales dont le nombre varie de 2 à 6 dans chaque intervalle. En se rapprochant des arêtes cardinales, les côtes s'affaiblissent, les stries persistent, et sur les bords ces dernières se montrent seules, nombreuses et très rapprochées. On distingue, en outre, au fond dessillons, des stries longitudinales, courtes, beaucoup plus fines que les précédentes. Des stries transverses, concentriques, serrées, très régulières, ondulées, lamelleuses et écailleuses à leur passage sur les stries longitudinales, étendent sur toute la coquille un réseau délicat. Oreillettes presque égales, assez grandes, avec 8 ou 10 stries divergentes, traversées par des stries verticales, fines, serrées et un peu écailleuses. Oreillette antérieure de la valve droite profondément échancrée (fig. 14). — Hauteur des plus grands individus, 35 millim.; largeur, 35; épaisseur, 12.
Nous avions déjà hésité, dans notre premier mémoire, à regarder cette coquille comme l'analogue de celle du bassin de la Seine, et notre incertitude provenait des rapports que nous avions cru apercevoir entre les échantillons de Biaritz, et les P. sulcatus et reconditus, Sow., du crag, d'une part, et certaines variétés du P. scabrellus, Lam., de l'autre. Si nous la distinguons aujourd'hui à titre d'espèce, c'est que l'examen d'un plus grand nombre d'échantillons nous a permis de constater des différences réelles et constantes. Elle ne porte, en effet, que 26 à 28 côtes au lieu de 30 à 32, et un seul individu, que nous avons fait représenter (fig. 16, a) comme pouvant constituer une variété, nous a offert 2 stries dans les intervalles, et se rapproche par conséquent davantage du P. tripartitus; sur la plupart des autres il y en a 4 ou 6. D'après M. Deshayes, les côtes postérieures du P. tripartitus sont souvent simples et les intervalles striés obliquement; dans le nôtre, au contraire, les côtes s subdivisent tout à fait en faisceaux vers les deux bords par les stries longitudinales, et les intervalle sont finement sines en long. La coquille de Biaritz est constamment plus grande que celle du calcaire grossier, et plus petite que le P. sulcatus, Sow., dont les côtes plus larges sont plus profondément sillonnées dans les deux sens et plus rugueuses, Le P. scabrellus, Lam., n'a que 15 à 20 côtes au plus, et les sillons sont plus larges que les côtes. Le P. multistriatus, Desh. (pl. 41, fig. 18,19, 20, 21, et pl. 44, fig. 5, 6, 7 ) , porte 35 côtes qui ne paraissent pas être striées dans leur longueur. Quant au Pecten des faluns de Doué que nous avions rapproché de ceux de Biaritz, il en serait une variété minor, avec 22 ou 23 côtes seulement.» ADOLPHE D'ARCHIAC, 1850
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A. d'Archiac, 1850, plate 12.
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