Pecten stazzanensis (Mayer-Eymar, 1876)
MAYER-EYMAR, K. 1876. Description de Coquilles fossiles des terrains tertiaires supérieurs (suite). Journal de Conchyliologie [3e Série], 24 [16]: 168-180, pls. 6, 7 [Under C. Mayer]. [p. 171]
«P. (N.) testa inaequivalvi, aequilaterali, suborbiculari, concentrice irregulariter et tenuiter striato-lamellosa; valva inferiore mediocriter convexa, ad umbonem plus minusve recurva, costis 16, subquadrangularibus, dorso plano-convexis, paulum inaequalibus, modo simplicibus, modo obscure, modo profunde uni- vel bi-vel trisulcatis; interstitiis principio canaliculatis, admarginem leviter dilatatis, aliquando uni- vel bistriatis; auriculis inaequalibus, obscure radiatis; valva superiore plano-concava, costis 14, rotundatis, modo obscure, modo profunde plurisulcatis; interstitiis complanatis, stria incrassata, rarius striis tenuibus duabus vel tribus divisis; auriculis subaequalibus, irregulariter radiatis. — Long. 45, lat. 49 mill.
Coquille inéquivalve, équilatérale, suborbiculaire, couverte de stries concentriques lamelleuses, irrégulières et assez fines. Valve inférieure médiocrement convexe, plus ou moins recourbée au crochet, ornée de seize côtes rayonnantes, subquadrangulaires, plano-convexes, de largeur un peu différente, tantôt simples, tantôt légèrement, tantôt fortement découpées par un, deux ou trois sillons longitudinaux. Intervalles d'abord canaliculés, puis graduellement élargis, occupés quelquefois par une ou deux stries longitudinales. Oreillettes inégales, avec quelques stries rayonnantes superficielles. Valve supérieure plano-concave, ornée de quatorze côtes arrondies, découpées par quelques sillons longitudinaux, tantôt superficiels, tantôt assez profonds. Interstices aplatis, occupés par une grosse strie médiane et, plus rarement, par deux ou trois stries plus fines. Oreillettes presque égales, à stries rayonnantes.
Voisine surtout du F. Hermannseni (P. Rollei, Hoernes), cette espèce s'en distingue par plusieurs caractères constants et, avant tout, par ses stries rayonnantes. Elle est assez commune dans les marnes sableuses jaunâtres, à Cerithium pictum et rubiginosum (couches de Billowitz; Messinien inférieur) de Stazzano, près de Novi (Piémont). Elle est singulièrement variable, sous le rapport tant du nombre que de la force de ses sillons rayonnants et même sous celui de la largeur et de la hauteur de ses côtes. Néanmoins, avec un peu d'attention, l'on parvient à déterminer môme ses fragments.» KARL MAYER-EYMAR, 1876
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Pecten stazzanensis Mayer; R. Ugolini, 1903, Pettinidi nuovi o poco noti di terreni terziari italiani, plate 7, figures 6a, 6b.
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